En général, les '' m'baraneuses" fréquentent trois hommes en même temps. WalFadjri raconte comment ces hommes sont choisis en fonction de leurs particularités.
Le premier, surnommé le «dof bi», l'idiot utile, est celui qui assure le portefeuille, qui paie les factures, l'achat de produits cosmétiques, de chaussures, d'habits, bref, celui qui subvient financièrement aux besoins de cette demoiselle.
Le deuxième s'occupe lui d'entretenir la «m'baraneuse» sexuellement. Jeune de préférence, bel homme, il est en quelque sorte le sex-toy vivant de la demoiselle, qui, elle-même, peut le rémunèrer pour services rendus. Payé, bien sûr, par l'argent donné par le premier.
Le troisième homme sert quant à lui de potiche. C'est en quelque sorte le gendre idéal, bien sous tous rapports, à présenter aux amis, à la famille; en gros, celui à sortir en société. Une sorte de roue de secours financière qui comble les deux premiers qui sont, en général, soit riche mais repoussant, ou beau gosse mais pas futé.
Ces croqueuses d'hommes sénégalaises, qui sévissent particulièrement à Dakar, la capitale du Sénégal, pourraient prêter à sourire si elles n'engendraient pas chez les plus jeunes des idées de carrière. Le risque est réelle que la mode des "m'baraneuses" se professionnalise. WalFadjri l'explique:
«La pauvreté persistant, certaines mères de familles encouragent leurs filles à collectionner les hommes, et partagent en retour les sommes récoltées par leur rejeton. Mais le plus inquiétant, ce sont ces jeunes filles mineures, qui copient sur leurs aînées et s'adonnent à cette pratique.»
Autre catégorie touchée, les étudiantes. La plupart du temps fauchées, les étudiantes se livrent de plus en plus à cette pratique de façon à financer leurs études.
Des faits qui amènent l'écrivain sénégalais Momar Mbaye à écrire pour Wal Fadjri:
«Si par le passé, les bordels se situaient en périphérie des villages, aujourd'hui, ils sont implantés au cœur des villes, dans nos quartiers ou dans nos concessions même: leurs occupants sont parfois des connaissances, des amis, des proches, qui mènent une vie de monsieur et madame Tout le monde. La seule différence avec une professionnelle, demeure le carnet de vaccination et le coût de la prestation, plus ou moins élevée chez les "mbaraneuses"».
slateafrique par Walffadjri
Le premier, surnommé le «dof bi», l'idiot utile, est celui qui assure le portefeuille, qui paie les factures, l'achat de produits cosmétiques, de chaussures, d'habits, bref, celui qui subvient financièrement aux besoins de cette demoiselle.
Le deuxième s'occupe lui d'entretenir la «m'baraneuse» sexuellement. Jeune de préférence, bel homme, il est en quelque sorte le sex-toy vivant de la demoiselle, qui, elle-même, peut le rémunèrer pour services rendus. Payé, bien sûr, par l'argent donné par le premier.
Le troisième homme sert quant à lui de potiche. C'est en quelque sorte le gendre idéal, bien sous tous rapports, à présenter aux amis, à la famille; en gros, celui à sortir en société. Une sorte de roue de secours financière qui comble les deux premiers qui sont, en général, soit riche mais repoussant, ou beau gosse mais pas futé.
Ces croqueuses d'hommes sénégalaises, qui sévissent particulièrement à Dakar, la capitale du Sénégal, pourraient prêter à sourire si elles n'engendraient pas chez les plus jeunes des idées de carrière. Le risque est réelle que la mode des "m'baraneuses" se professionnalise. WalFadjri l'explique:
«La pauvreté persistant, certaines mères de familles encouragent leurs filles à collectionner les hommes, et partagent en retour les sommes récoltées par leur rejeton. Mais le plus inquiétant, ce sont ces jeunes filles mineures, qui copient sur leurs aînées et s'adonnent à cette pratique.»
Autre catégorie touchée, les étudiantes. La plupart du temps fauchées, les étudiantes se livrent de plus en plus à cette pratique de façon à financer leurs études.
Des faits qui amènent l'écrivain sénégalais Momar Mbaye à écrire pour Wal Fadjri:
«Si par le passé, les bordels se situaient en périphérie des villages, aujourd'hui, ils sont implantés au cœur des villes, dans nos quartiers ou dans nos concessions même: leurs occupants sont parfois des connaissances, des amis, des proches, qui mènent une vie de monsieur et madame Tout le monde. La seule différence avec une professionnelle, demeure le carnet de vaccination et le coût de la prestation, plus ou moins élevée chez les "mbaraneuses"».
slateafrique par Walffadjri