Depuis la semaine dernière, le pays vit des soubresauts. Face à une telle situation, des voix s’élèvent de toute part pour, soit dénoncer, soit appeler au calme. Parmi celles-ci, ne figurent pas celles qui accompagnent les masses, qui une fois chez elles, ont besoin d’une voix suave pour les bercer. Les chanteurs de Mbalax pour ne pas les désigner du doigt, sont comme aphones.
C’est à croire que les difficultés que traversent les sénégalais n’émeuvent pas nos artistes. Des coupures d’électricité qui durent plus de 24 heures, ils en deviennent muets. Les tripatouillages de la Loi fondamentale par Papi Wade, ces artistes ne s’en occupent pas. C’est trop compliqué pour eux. Ainsi, les populations sont laissées à elles-mêmes. Tout ce qu’elles peuvent attendre de leurs chers chanteurs préférés, c’est des tubes avec comme toile de fond « l’amour ». Si ce n’est le « beugueunté » à longueur de journée, c’est le « samba mbayaan » (griotisme). Ce n’est, d’ailleurs, pas rare de voir un évènement organisé à Sorano où l’argent est dilapidé par les femmes des pontes du régime, au moment où d’autres compatriotes ne parviennent pas à avoir deux repas par jour.
Tout ce qui préoccupe nos chanteurs, traditionnels comme moderne, c’est le paraitre. Leur survie dans une jungle où les plus faibles sont avalés comme une pilule.
Heureusement, des mohicans, il en restera toujours. Le mouvement Hip-Hop a toujours joué ce rôle. En 2000, les rappeurs, souvent qualifiés d’irresponsables se sont levés pour dire non aux dérives de Diouf. La suite, on la connait. En 2011, ils rééditent le coup avec le président Wade. Des singles sont conçus. Des mouvements créés pour défendre les sénégalais. L’Esprit Y’en a marre en est un bel exemple. Constitué majoritairement de rappeurs, ce mouvement a suscité l’espoir. Qui était pourtant perdu avec les « Mbalaxmen ».
AKC
C’est à croire que les difficultés que traversent les sénégalais n’émeuvent pas nos artistes. Des coupures d’électricité qui durent plus de 24 heures, ils en deviennent muets. Les tripatouillages de la Loi fondamentale par Papi Wade, ces artistes ne s’en occupent pas. C’est trop compliqué pour eux. Ainsi, les populations sont laissées à elles-mêmes. Tout ce qu’elles peuvent attendre de leurs chers chanteurs préférés, c’est des tubes avec comme toile de fond « l’amour ». Si ce n’est le « beugueunté » à longueur de journée, c’est le « samba mbayaan » (griotisme). Ce n’est, d’ailleurs, pas rare de voir un évènement organisé à Sorano où l’argent est dilapidé par les femmes des pontes du régime, au moment où d’autres compatriotes ne parviennent pas à avoir deux repas par jour.
Tout ce qui préoccupe nos chanteurs, traditionnels comme moderne, c’est le paraitre. Leur survie dans une jungle où les plus faibles sont avalés comme une pilule.
Heureusement, des mohicans, il en restera toujours. Le mouvement Hip-Hop a toujours joué ce rôle. En 2000, les rappeurs, souvent qualifiés d’irresponsables se sont levés pour dire non aux dérives de Diouf. La suite, on la connait. En 2011, ils rééditent le coup avec le président Wade. Des singles sont conçus. Des mouvements créés pour défendre les sénégalais. L’Esprit Y’en a marre en est un bel exemple. Constitué majoritairement de rappeurs, ce mouvement a suscité l’espoir. Qui était pourtant perdu avec les « Mbalaxmen ».
AKC