En mars 2000, les dirigeants du monde entier étaient à Dakar lors du Forum mondial de l’Education pour tous (Ept). Lors de cette conférence, ils s’étaient engagés à s’assurer que, d’ici 2015, tous les enfants en âge d’aller à l’école achèveront leur cycle primaire et à combler le fossé qui sépare les filles et les garçons dans l’éducation primaire. Dix après le Forum mondial de l’Education pour tous (Ept) de Dakar, des progrès ont été accomplis. Mais la réalité troublante est que 72 millions d’enfants, dont plus de 54 % de filles, ne vont pas à l’école. Et si cette tendance continue, a averti, hier, Cheryl Faye, la coordinatrice à l’Unicef de l’Initiative des Nations unies pour l’éducation des filles (Ungei), 56 millions d’enfants, dont la moitié sont des filles, ne seront pas scolarisés d’ici à 2015, date butoir pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).
Selon Cheryl Faye, ‘plus des deux tiers des enfants non scolarisés dans le monde vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l’Ouest, et cela malgré les progrès notables accomplis dans ces régions où plus de la moitié des enfants non scolarisés sont des filles’. Mme Faye et ses collègues du système des Nations unies qui sont à Dakar pour les besoins de la conférence mondiale pour l’Education des filles prévue du 17 au 20 mai, s’exprimait, lors d’un briefing avec les médias sur les enjeux de cette rencontre. La rencontre a pour thème : ‘Education pour l’égalité des sexes engagement pour l’équité’.
Selon la coordinatrice de l’Unicef de l’Initiative des nations unies pour l’éducation des filles (Ungei), le choix de ce thème s’explique par le fait que, malgré les campagnes de plaidoyer pour l’éducation des filles, d’autres défis comme le maintien et la fin des inégalités entre sexes demeurent. A titre illustratif, elle reconnaît que, dans plusieurs régions du monde, les écarts entre les sexes au niveau de la scolarisation dans le cycle se sont refermés. A ce sujet, le Sénégal, le Gabon, le Ghana et la Mauritanie font figure de bons élèves en matière d’accès des filles à l’école.
Ainsi, la rencontre de Dakar à laquelle prennent part de hauts responsables du système des Nations unies comme le directeur de l’Unicef, l’Unesco et une vingtaine de ministres de l’Education d’Afrique et d’Asie, sera l’occasion de faire une ‘rétrospective’ de ce qui a été fait de 2000 à 2010 et aussi d’élaborer et de valider les plans d’actions locaux en matière de promotion de l’éducation des filles et d’égalité des sexes. Une déclaration dite de Dakar sera prise par les participants pour donner un nouvel élan, insuffler une large mobilisation sociale et politique pour que toutes les filles et tous les garçons aillent à l’école en 2015.
Mamadou SARR
Selon Cheryl Faye, ‘plus des deux tiers des enfants non scolarisés dans le monde vivent en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l’Ouest, et cela malgré les progrès notables accomplis dans ces régions où plus de la moitié des enfants non scolarisés sont des filles’. Mme Faye et ses collègues du système des Nations unies qui sont à Dakar pour les besoins de la conférence mondiale pour l’Education des filles prévue du 17 au 20 mai, s’exprimait, lors d’un briefing avec les médias sur les enjeux de cette rencontre. La rencontre a pour thème : ‘Education pour l’égalité des sexes engagement pour l’équité’.
Selon la coordinatrice de l’Unicef de l’Initiative des nations unies pour l’éducation des filles (Ungei), le choix de ce thème s’explique par le fait que, malgré les campagnes de plaidoyer pour l’éducation des filles, d’autres défis comme le maintien et la fin des inégalités entre sexes demeurent. A titre illustratif, elle reconnaît que, dans plusieurs régions du monde, les écarts entre les sexes au niveau de la scolarisation dans le cycle se sont refermés. A ce sujet, le Sénégal, le Gabon, le Ghana et la Mauritanie font figure de bons élèves en matière d’accès des filles à l’école.
Ainsi, la rencontre de Dakar à laquelle prennent part de hauts responsables du système des Nations unies comme le directeur de l’Unicef, l’Unesco et une vingtaine de ministres de l’Education d’Afrique et d’Asie, sera l’occasion de faire une ‘rétrospective’ de ce qui a été fait de 2000 à 2010 et aussi d’élaborer et de valider les plans d’actions locaux en matière de promotion de l’éducation des filles et d’égalité des sexes. Une déclaration dite de Dakar sera prise par les participants pour donner un nouvel élan, insuffler une large mobilisation sociale et politique pour que toutes les filles et tous les garçons aillent à l’école en 2015.
Mamadou SARR
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