Neuf ans après leur arrestation, dont trois années passées dans une prison secrète de la CIA, les cinq hommes seront accusés d'être responsables de la préparation et de l'exécution des attentats de 2001 qui ont fait 2.976 morts.
Le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, qui a revendiqué "de A à Z" la paternité des attentats, son neveu Ali Abd al-Aziz Ali, mais aussi le Yéménite Ramiz ben al-Chaïba ainsi que les Saoudiens Wallid ben Attach et Moustapha al-Houssaoui encourent la peine de mort.
Détenus dans un quartier de haute sécurité de la prison controversée de Guantanamo à Cuba, ils seront conduits dans un tribunal militaire spécialement conçu à leur intention. Les débats seront retransmis avec un différé de 40 secondes, et le cas échéant censurés, pour un record de 60 journalistes venus à l'audience et une dizaine de proches des victimes tirés au sort.
Signe de l'intérêt du public et de l'enjeu, les débats seront retransmis sur écran géant dans quatre bases militaires situées sur le sol américain. Les observateurs s'attendent à ce que Khaled Cheikh Mohammed se serve de l'audience comme d'une tribune pour invectiver les Etats-Unis qu'il considère comme "le grand Satan".
Les actes de torture que les accusés disent avoir subis pendant leur détention au secret devraient être au centre des débats devant la justice militaire très critiquée par les avocats de la défense pour son manque d'équité et de légitimité.
La lecture de l'acte d'accusation relance une procédure au point mort depuis l'investiture de Barack Obama à la Maison Blanche.
Le président démocrate avait mis un point d'arrêt à la procédure devant la justice militaire et avait décidé de juger les cinq complices présumés devant la justice de droit commun à Manhattan à deux pas de Ground Zero où s'élevaient autrefois les tours jumelles.
Mais il en avait été empêché par les républicains du Congrès qui ont bloqué tout transfert des suspects de terrorisme sur le territoire américain.
L'audience intervient plus de dix ans après les attentats les plus meurtriers de l'histoire américaine, et au premier anniversaire de la mort de celui qui les avait revendiqués, Oussama Ben Laden.
Mais le procès du siècle" comme l'appellent certains analystes, pourrait encore attendre au moins un an. A moins que Khaled Cheikh Mohammed, qui veut mourir en "martyr", ne plaide coupable.
SOURCE:7sur7.be
Le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, qui a revendiqué "de A à Z" la paternité des attentats, son neveu Ali Abd al-Aziz Ali, mais aussi le Yéménite Ramiz ben al-Chaïba ainsi que les Saoudiens Wallid ben Attach et Moustapha al-Houssaoui encourent la peine de mort.
Détenus dans un quartier de haute sécurité de la prison controversée de Guantanamo à Cuba, ils seront conduits dans un tribunal militaire spécialement conçu à leur intention. Les débats seront retransmis avec un différé de 40 secondes, et le cas échéant censurés, pour un record de 60 journalistes venus à l'audience et une dizaine de proches des victimes tirés au sort.
Signe de l'intérêt du public et de l'enjeu, les débats seront retransmis sur écran géant dans quatre bases militaires situées sur le sol américain. Les observateurs s'attendent à ce que Khaled Cheikh Mohammed se serve de l'audience comme d'une tribune pour invectiver les Etats-Unis qu'il considère comme "le grand Satan".
Les actes de torture que les accusés disent avoir subis pendant leur détention au secret devraient être au centre des débats devant la justice militaire très critiquée par les avocats de la défense pour son manque d'équité et de légitimité.
La lecture de l'acte d'accusation relance une procédure au point mort depuis l'investiture de Barack Obama à la Maison Blanche.
Le président démocrate avait mis un point d'arrêt à la procédure devant la justice militaire et avait décidé de juger les cinq complices présumés devant la justice de droit commun à Manhattan à deux pas de Ground Zero où s'élevaient autrefois les tours jumelles.
Mais il en avait été empêché par les républicains du Congrès qui ont bloqué tout transfert des suspects de terrorisme sur le territoire américain.
L'audience intervient plus de dix ans après les attentats les plus meurtriers de l'histoire américaine, et au premier anniversaire de la mort de celui qui les avait revendiqués, Oussama Ben Laden.
Mais le procès du siècle" comme l'appellent certains analystes, pourrait encore attendre au moins un an. A moins que Khaled Cheikh Mohammed, qui veut mourir en "martyr", ne plaide coupable.
SOURCE:7sur7.be