Rendu public le 11 septembre à Rabat, la CNDH dresse un tableau consternant sur les conditions de vie des personnes souffrant de troubles mentaux au sein des asiles psychiatriques du pays. Et les conclusions sont alarmantes, rapporte le site marocain Yabiladi.
Les structures des hôpitaux «sont archaïques et inadaptées (...). Certains sont carrément à l'abandon », comme l'hôpital de Berrechid, à 120 km au sud de Rabat, constate le CNDH. Si la situation est aussi catastrophique, c’est d’une part à cause du manque de personnel médical.
Il existe seulement 172 psychiatres dans le secteur public et 131 dans le privé. D’après les chiffres du ministère de la Santé, le Maroc ne dispose que de 27 établissements publics spécialisés dans le traitement des maladies mentales. Un chiffre en constante diminution.
Le rapport met également le doigt sur le manque d’assistance médicale, notamment pour ce qui est de l’hygiène des patients. La qualité des soins prodigués aux patients est déplorable. Les conditions d’accueil et de vie frôlent le désespoir. Quant aux chambres, elles sont insalubres et la majorité des salles de bain se détériorent.
Les femmes et les personnes âgés sont les plus à plaindre. Leur situation est qualifiée d' «accablante»par de nombreux observateurs présents.
«Les établissements, dans leur majorité, n'intègrent pas l'approche du genre dans leurs plans et n'accordent pas aux femmes l'intérêt qui leur est dû au regard de leurs besoins spécifiques», note le CNDH.
Le CNDH demande au gouvernement marocain de prendre à bras le corps ce problème de santé publique et d'améliorer les conditions de vie des malades.
Lu sur Yabilabi, Le Matin
Les structures des hôpitaux «sont archaïques et inadaptées (...). Certains sont carrément à l'abandon », comme l'hôpital de Berrechid, à 120 km au sud de Rabat, constate le CNDH. Si la situation est aussi catastrophique, c’est d’une part à cause du manque de personnel médical.
Il existe seulement 172 psychiatres dans le secteur public et 131 dans le privé. D’après les chiffres du ministère de la Santé, le Maroc ne dispose que de 27 établissements publics spécialisés dans le traitement des maladies mentales. Un chiffre en constante diminution.
Le rapport met également le doigt sur le manque d’assistance médicale, notamment pour ce qui est de l’hygiène des patients. La qualité des soins prodigués aux patients est déplorable. Les conditions d’accueil et de vie frôlent le désespoir. Quant aux chambres, elles sont insalubres et la majorité des salles de bain se détériorent.
Les femmes et les personnes âgés sont les plus à plaindre. Leur situation est qualifiée d' «accablante»par de nombreux observateurs présents.
«Les établissements, dans leur majorité, n'intègrent pas l'approche du genre dans leurs plans et n'accordent pas aux femmes l'intérêt qui leur est dû au regard de leurs besoins spécifiques», note le CNDH.
Le CNDH demande au gouvernement marocain de prendre à bras le corps ce problème de santé publique et d'améliorer les conditions de vie des malades.
Lu sur Yabilabi, Le Matin