A l'arrivée, notre déception est totale. Des éléments graves, point n'est énoncé. Des faux-moments de défiance à ses chefs favoris, dans un scénario hitchcockien qui vous vend une bravoure inégalée de ce qu'aurait voulu oser ce TAS de complexes et d'ambitions refoulées, il y en a des tas.
Le livre fait ainsi pschitt : il se révèle comme un condensé de faits divers,de contre-vérités et de contorsions-manipulations, mais également de haine injustifiée et hors-norme quand l'on est dans le champ du combat citoyen et du combat politique. Comme le disait si bien le Sage : « Lorsque l'orgueil chemine devant, honte et dommage le suivent de bien près ». Et c'en est encore le cas !
Que reproche TAS au Président de la République, le même TAS, ministre en 2016, qui sommait l'opposition de se taire à propos des recherches pétrolières et gazières du pays, parce que ne disant que des contre-vérités. J'ai battu ma coulpe ce jour en faisant appel au VAR, cette technologie des temps modernes, qui m'a permis de réécouter le ministre TAS, du Président Macky Sall, s'exprimant en 2016. Cette vidéo est actuellement versée dans le patrimoine national de la rationalité. Vous pouvez tous la revoir.
Pour le TAS ministre, investir dans la recherche pétrolière au Sénégal, il y a encore quatre ans, consistait « à faire rechercher par un tiers, une once d'or dans un champ de 10 hectares appartenant à son grand père. Si le chercheur trouve, vous partagez l'or avec lui. Si ses efforts démesurés de recherche sont vains, comme c'est le cas récent de la Compagnie Total qui vient d’investir à perte cent (100) millions de dollars américains dans la zone maritime ultra profonde du pays, l'explorateur perd tout, tout seul ». Pour TAS, ministre, dans un tel schéma, « il est illusoire de penser qu'il existe un pouce d'espace pour la corruption ». Le TAS ministre avait bien raison et c'est au nom de cette même rationalité que l'opposant TAS a bien tort.
Tout le reste n'est que subjectivisme interprétatif et émotionnel.
Le Président français Jacques Chirac avait coutume de dire qu'un chef, c'est fait pour « cheffer ». Certainement que TAS avait besoin d'être « cheffé » par ses chefs : le Chef de l'Etat et le Chef du Gouvernement. Sans être dans le secret des dieux, l'on peut dire ici, sans réplique, que Thierno Alassane Sall en avait bien besoin. Ca se sent et se ressent à travers ses écrits, puisque dans son récit, l'ancien ministre trouve encore aujourd’hui anormal que le Chef de l'Etat, habilité en cela par la Constitution de la République, définisse la politique de la Nation.
Puisqu’il est élu au suffrage universel, puisqu'il est en charge de l’essentiel c'est-à-dire des intérêts supérieurs de la Nation, puisqu'il est au carrefour du géopolitique, du stratégique, du sécuritaire, de l’économique, du social et de tous les autres compartiments de la vie de la nation, le Chef de l'Etat se situe à une autre échelle qu'un ministre, nommé et qui agit par délégation, fut-il Thierno Alassane Sall !
En lisant TAS, l'on se rend très vite compte de l'amplitude de sa méprise stratégique : un ministre n'est pas le Président de la République. On nommerait à nouveau TAS ministre, il serait encore viré dans moins d'un an. Encore que pour le nommer, faudrait-il lui exiger un « certificat de loyauté » afin qu’il s’engage à être digne de confiance, en plus de sa « déclaration de patrimoine », lui,« l'ami de Kosmos »selon les milieux diplomatiques et financiers de Dakar. Les sachants rigolent d’ailleurs sous cape car notre nouveau chantre de la « vertu » aurait continué illégalement à percevoir son salaire de ministre, dans la clandestinité et sans broncher, neuf mois après avoir été démis de ses fonctions de ministre. Où se situe donc la morale chez cet homme?
TAS doit également savoir que se voir confier le management opérationnel d'un secteur de la vie nationale, ne veut point dire en déterminer la politique. L’Action n'est pas la Vision. Voilà l'erreur stratégique de TAS ; d’où sa faute politique qu'il n'arrive toujours pas à réaliser.
Le pétrole est un produit hautement stratégique et l’implantation dans un pays d'une société, quelque soit son format, pour une période durable, avec les activités connexes qui l’accompagnent, n’est assurément pas un sujet banal. L’interaction avec le pays de l'opérateur dans tous les secteurs de développement doit être considéré pour préserver nos intérêts globaux et stratégiques.
Pour le reste, ce TAS d'indiscrétions que redécouvrent les sénégalais, est fort haïssable. De vrais hommes d'Etat comme Ousmane Tanor Dieng ou le petit berger peul au service de la République, Djibo Leyti Ka, ont emporté avec eux une part importante de l'histoire politique de notre Nation.
Il est établi que ceux qui savent ne parlent jamais. Ceux qui disent tout, ne disent rien en réalité. Parce que tout simplement, comme TAS ce nouveau « Chapatin », ils racontent des fadaises.
par Moise Sarr
Secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'Extérieur
Le livre fait ainsi pschitt : il se révèle comme un condensé de faits divers,de contre-vérités et de contorsions-manipulations, mais également de haine injustifiée et hors-norme quand l'on est dans le champ du combat citoyen et du combat politique. Comme le disait si bien le Sage : « Lorsque l'orgueil chemine devant, honte et dommage le suivent de bien près ». Et c'en est encore le cas !
Que reproche TAS au Président de la République, le même TAS, ministre en 2016, qui sommait l'opposition de se taire à propos des recherches pétrolières et gazières du pays, parce que ne disant que des contre-vérités. J'ai battu ma coulpe ce jour en faisant appel au VAR, cette technologie des temps modernes, qui m'a permis de réécouter le ministre TAS, du Président Macky Sall, s'exprimant en 2016. Cette vidéo est actuellement versée dans le patrimoine national de la rationalité. Vous pouvez tous la revoir.
Pour le TAS ministre, investir dans la recherche pétrolière au Sénégal, il y a encore quatre ans, consistait « à faire rechercher par un tiers, une once d'or dans un champ de 10 hectares appartenant à son grand père. Si le chercheur trouve, vous partagez l'or avec lui. Si ses efforts démesurés de recherche sont vains, comme c'est le cas récent de la Compagnie Total qui vient d’investir à perte cent (100) millions de dollars américains dans la zone maritime ultra profonde du pays, l'explorateur perd tout, tout seul ». Pour TAS, ministre, dans un tel schéma, « il est illusoire de penser qu'il existe un pouce d'espace pour la corruption ». Le TAS ministre avait bien raison et c'est au nom de cette même rationalité que l'opposant TAS a bien tort.
Tout le reste n'est que subjectivisme interprétatif et émotionnel.
Le Président français Jacques Chirac avait coutume de dire qu'un chef, c'est fait pour « cheffer ». Certainement que TAS avait besoin d'être « cheffé » par ses chefs : le Chef de l'Etat et le Chef du Gouvernement. Sans être dans le secret des dieux, l'on peut dire ici, sans réplique, que Thierno Alassane Sall en avait bien besoin. Ca se sent et se ressent à travers ses écrits, puisque dans son récit, l'ancien ministre trouve encore aujourd’hui anormal que le Chef de l'Etat, habilité en cela par la Constitution de la République, définisse la politique de la Nation.
Puisqu’il est élu au suffrage universel, puisqu'il est en charge de l’essentiel c'est-à-dire des intérêts supérieurs de la Nation, puisqu'il est au carrefour du géopolitique, du stratégique, du sécuritaire, de l’économique, du social et de tous les autres compartiments de la vie de la nation, le Chef de l'Etat se situe à une autre échelle qu'un ministre, nommé et qui agit par délégation, fut-il Thierno Alassane Sall !
En lisant TAS, l'on se rend très vite compte de l'amplitude de sa méprise stratégique : un ministre n'est pas le Président de la République. On nommerait à nouveau TAS ministre, il serait encore viré dans moins d'un an. Encore que pour le nommer, faudrait-il lui exiger un « certificat de loyauté » afin qu’il s’engage à être digne de confiance, en plus de sa « déclaration de patrimoine », lui,« l'ami de Kosmos »selon les milieux diplomatiques et financiers de Dakar. Les sachants rigolent d’ailleurs sous cape car notre nouveau chantre de la « vertu » aurait continué illégalement à percevoir son salaire de ministre, dans la clandestinité et sans broncher, neuf mois après avoir été démis de ses fonctions de ministre. Où se situe donc la morale chez cet homme?
TAS doit également savoir que se voir confier le management opérationnel d'un secteur de la vie nationale, ne veut point dire en déterminer la politique. L’Action n'est pas la Vision. Voilà l'erreur stratégique de TAS ; d’où sa faute politique qu'il n'arrive toujours pas à réaliser.
Le pétrole est un produit hautement stratégique et l’implantation dans un pays d'une société, quelque soit son format, pour une période durable, avec les activités connexes qui l’accompagnent, n’est assurément pas un sujet banal. L’interaction avec le pays de l'opérateur dans tous les secteurs de développement doit être considéré pour préserver nos intérêts globaux et stratégiques.
Pour le reste, ce TAS d'indiscrétions que redécouvrent les sénégalais, est fort haïssable. De vrais hommes d'Etat comme Ousmane Tanor Dieng ou le petit berger peul au service de la République, Djibo Leyti Ka, ont emporté avec eux une part importante de l'histoire politique de notre Nation.
Il est établi que ceux qui savent ne parlent jamais. Ceux qui disent tout, ne disent rien en réalité. Parce que tout simplement, comme TAS ce nouveau « Chapatin », ils racontent des fadaises.
par Moise Sarr
Secrétaire d'Etat aux Sénégalais de l'Extérieur