À neuf jours maintenant du délai fixé par le Premier ministre, pour prévenir les inondations et comme c’est toujours le désert en termes de mesures prises par l’Etat, les populations de la banlieue sont en train, de sources sûres, de mijoter une mutinerie. Laquelle rébellion, selon les mêmes sources, gardera non seulement toute sa part d’insolite, mais aussi sera à la hauteur des promesses non tenues du Pouvoir libéral. Selon nos informateurs, dans la révolte qui se prépare et à la tête de laquelle les jeunes entendent jouer un rôle de premier plan, tous les bâtiments administratifs seront pris pour cible. En fait, il s’agira pour les habitants, en cas d’inondations de leurs quartiers, de prendre des seaux et autres bassines, d’aller puiser les eaux de pluies des bassins et de les déverser dans lesdits bâtiments. De ce fait, les autorités seront contraintes de sortir de leur mutisme pour trouver des solutions aux inondations qui, chaque année, balafrent la mémoire collective des banlieusards. Et dans ce sens, de nombreuses rencontres ainsi que du porte-à-porte sont en train d’être faits, afin de sensibiliser les populations.
En tout cas, même si on ne saurait être affirmatif, il n’en demeure pas moins que de nombreuses réunions dans ce sens sont en train d’être organisées à travers la banlieue par des jeunes à la tête desquels serait, au premier plan, Babacar Mbaye Ngaraf, de l’Organisation des instituteurs du Sénégal. Qui, on se rappelle, était également de plain-pied dans la révolte des Imams de Guédiawaye contre la cherté du prix de l’électricité. Commentaire d’un responsable du Pds : on sait comment ça va commencer, mais nul ne sait jusqu’où cela pourrait aller. Car en cas de tentative de répression de ce mouvement d’humeur, on risque d’assister à un embrasement généralisé, ce qui du reste, ne facilitera guère la conquête de cet électorat par Wade.
S’y ajoute que, selon toujours nos informations, cette révolte en gestation ne sera qu’une première étape d’une intense lutte qu’entendent mener les jeunes, qui croient dur comme fer que les autorités ne tentent absolument rien pour les aider à tirer la tête de l’eau. Autant dire que le président de la République avait toutes les raisons, lors de la dernière rencontre du Conseil des ministres, de mettre sévèrement en garde les Ministères impliqués dans le règlement des inondations. Alors, un ministre averti en vaut…
Daouda THIAM l'asquotidien
En tout cas, même si on ne saurait être affirmatif, il n’en demeure pas moins que de nombreuses réunions dans ce sens sont en train d’être organisées à travers la banlieue par des jeunes à la tête desquels serait, au premier plan, Babacar Mbaye Ngaraf, de l’Organisation des instituteurs du Sénégal. Qui, on se rappelle, était également de plain-pied dans la révolte des Imams de Guédiawaye contre la cherté du prix de l’électricité. Commentaire d’un responsable du Pds : on sait comment ça va commencer, mais nul ne sait jusqu’où cela pourrait aller. Car en cas de tentative de répression de ce mouvement d’humeur, on risque d’assister à un embrasement généralisé, ce qui du reste, ne facilitera guère la conquête de cet électorat par Wade.
S’y ajoute que, selon toujours nos informations, cette révolte en gestation ne sera qu’une première étape d’une intense lutte qu’entendent mener les jeunes, qui croient dur comme fer que les autorités ne tentent absolument rien pour les aider à tirer la tête de l’eau. Autant dire que le président de la République avait toutes les raisons, lors de la dernière rencontre du Conseil des ministres, de mettre sévèrement en garde les Ministères impliqués dans le règlement des inondations. Alors, un ministre averti en vaut…
Daouda THIAM l'asquotidien