Si l’on en croit Ismaëla Ndiaye, le porte-parole des travailleurs, "après deux mois d’activités, nous avons été obligés d’arrêter car la société Intérim qui devait nous payer n’a pas voulu nous rémunérer". Ces travailleurs de l’Anoci avaient, à l’expiration de leur contrat, repris la route pour réglementer la circulation car, explique Ismaëla Ndiaye, les autorités de l’Anoci leur auraient demandé de reprendre le travail bien que leur contrat soit arrivé à son terme depuis mars 2008, à la fin du sommet de l’Organisation de la conférence islamique qui s’est tenu à Dakar au début du mois de mars. Le porte-parole des travailleurs d’expliquer que "les agents de la circulation ont été exceptionnement recrutés par l’Anoci dans le cadre des travaux de la Corniche Ouest pour un contrat d’une durée d’un an. Motif invoqué, explique-t-il, le directeur exécutif de l’Anoci Karim Wade avait encore besoin d’eux. Toujours selon les explications servies par le porte-parole, "l’Agence de régulation des travaux routiers s’est désengagée au profit de l’Anoci qui avait promis" de les payer.
Du reste, précise M. Ndiaye, les responsables de l’Anoci leur avaient fait que leur prestation serait rénumérée avec du retard. Seulement,les travailleurs déplorent un retard trop prolongé. Ce qui explique leur colère. Ils se disent aussi outrés par ce qu’ils appellent deux poids deux mesures, car certains agents auraient été payés.
Ces travailleurs de l’Anoci fustigent dans le même sens l’attitude de Karim Wade qui " passe tout son temps à offrir de l’argent à des gens qui n’ont rien fait au détriment de jeunes qui ont sué et à qui il doit de l’argent". Outre le paiement des deux mois de salaire, les "bonhommes de la circulation" demandent à leur hiérarchie de respecter les promesses faites à leur endroit. Il s’agit de leur versement dans d’autres structures.
Nos tentatives d’entrer en contact avec les responsables de l’Anoci sont restées vaines car le gendarme préposé à l’entrée nous a interdit l’accès. Il semble cependant que le pied de grue que ces travailleurs mécontents ont fait de 15 heures à 18 heures au siège de l’Anoci, immeuble Tamaro (centre-ville de Dakar) a porté ses fruits. En effet, aux dernières nouvelles, l’Anoci a décaissé un mois de salaire pour ces travailleurs en promettant de verser le mois restant après la fête de Korité.
Du reste, précise M. Ndiaye, les responsables de l’Anoci leur avaient fait que leur prestation serait rénumérée avec du retard. Seulement,les travailleurs déplorent un retard trop prolongé. Ce qui explique leur colère. Ils se disent aussi outrés par ce qu’ils appellent deux poids deux mesures, car certains agents auraient été payés.
Ces travailleurs de l’Anoci fustigent dans le même sens l’attitude de Karim Wade qui " passe tout son temps à offrir de l’argent à des gens qui n’ont rien fait au détriment de jeunes qui ont sué et à qui il doit de l’argent". Outre le paiement des deux mois de salaire, les "bonhommes de la circulation" demandent à leur hiérarchie de respecter les promesses faites à leur endroit. Il s’agit de leur versement dans d’autres structures.
Nos tentatives d’entrer en contact avec les responsables de l’Anoci sont restées vaines car le gendarme préposé à l’entrée nous a interdit l’accès. Il semble cependant que le pied de grue que ces travailleurs mécontents ont fait de 15 heures à 18 heures au siège de l’Anoci, immeuble Tamaro (centre-ville de Dakar) a porté ses fruits. En effet, aux dernières nouvelles, l’Anoci a décaissé un mois de salaire pour ces travailleurs en promettant de verser le mois restant après la fête de Korité.