Voilà un sujet qui relie plus légèrement les événements de Thiaroye à celui proposé dimanche dernier sur les maisons closes. En effet, un texte de Maurice Maillat, en poste aux Chemins de fer à Dakar lors des événements de 1944 et témoin indirect de ceux-ci, relève les erreurs du film de Sembène Ousmane « Le Camp de Thiaroye » (1988).
Parmi celles-ci, une scène fait état de rixes dans les bordels entre les tirailleurs et les soldats américains. Il précise que cette situation était impossible, car les bordels (qui se situaient rue Raffenel) n’acceptaient pas les Noirs. Il existait bien des bordels indigènes clandestins dans la Médina, mais ils n’étaient pas fréquentés par les Américains… Bon, nous sommes à présent plus riches dans notre connaissance du Sénégal colonial !
senegalmetis.com
Parmi celles-ci, une scène fait état de rixes dans les bordels entre les tirailleurs et les soldats américains. Il précise que cette situation était impossible, car les bordels (qui se situaient rue Raffenel) n’acceptaient pas les Noirs. Il existait bien des bordels indigènes clandestins dans la Médina, mais ils n’étaient pas fréquentés par les Américains… Bon, nous sommes à présent plus riches dans notre connaissance du Sénégal colonial !
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