Louant un appartement à deux chambres-salon, il a sous-loué une chambre à un jeune homme pour alléger les charges. Ses deux épouses dorment dans les pièces séparées qui restent. Inquiet, il se lève donc et entre dans la chambre de sa « Niarel », sans frapper. La porte n’est pas fermée. Dès qu’il entre, il découvre avec stupeur, sa femme, les jambes en l’air et le voisin sur elle. C’est ce qu’on appelle « pris la main dans le sac ». L’affaire a atterri au commissariat des Parcelles Assainies. C’est la première qui a dû se réjouir d’avoir été ainsi débarrassée une bonne fois pour toutes d’une coépouse. Et de quelle manière !
POUR AVOIR MIS TROP DE TEMPS POUR UNE PASSE
Il paie mais ne tire pas son coup
En voilà une passe bien difficile ! Le bas ventre en chaleur, B.T, après avoir pris quelques verres dans un bar, aborde une prostituée. Ils marchandent sur le montant de la passe et tombent d’accord pour 8000 francs. Le couple d’un soir prend la direction du domicile de B.T. Ce dernier, arrivé chez lui, consulte l’horloge de son téléphone et se rend compte que c’est bientôt l’heure de la prière de « Fadjar ». Il dit à la belle de nuit que c’est impossible qu’ils restent là, parce qu’il ne saurait où se mettre s’il croise son père en partance à la Mosquée ou pire encore s’ils se réveillent le matin et que toute la maisonnée le voit en compagnie si peu recommandable.
La fille comprend ses préoccupations et accepte de le suivre chez un de ses amis. Ce n’est pas la porte d’à côté, mais le boulot c’est le boulot… Une fois chez le copain, ils se rendent compte qu’il n’y a pas moyen de s’isoler parce que la voie n’est pas libre. La travailleuse du sexe propose alors à B.T d’aller chez elle. Il fait jour et cette passe commence à lui prendre trop de temps. Arrivé chez elle, B.T s’allonge sur le lit, prend ses aises comme s’il était dans ses quartiers, allume une cigarette et commence à tirer de grandes bouffées.
N’y tenant plus, sa compagne occasionnelle lui demande de faire vite et d’aller à l’essentiel. B.T prend la mouche et rétorque qu’il a payé, donc il y mettra le temps que cela lui prendra. L’affaire finit au commissariat des Parcelles Assainies. En cours de route, le client indélicat, frustré de n’avoir pas tiré son coup, déchire le carnet de santé de la jeune fille. Soumis au feu roulant des questions des limiers qui en ont vu d’autres, B.T, plusieurs fois arrêté pour d’autres délits, finit par reconnaître qu’il a déchiré le carnet de la belle de nuit pour lui ouvrir grandement les portes de la prison pour défaut de carnet.
En guise de réparation, il promet de remettre de l’argent pour un nouveau carnet de santé. Quant à la femme, elle a respecté les trois règles de son métier vieux comme le monde : se trouver dans un bar, encaisser la paie avant la passe et se munir d’un carnet. Pour quelqu’un qui voulait satisfaire sa libido sans se faire remarquer par ses parents, B.T qui a passé la nuit au commissariat a doublement raté son coup !
Hadja Diaw GAYE
lasquotidien.info
POUR AVOIR MIS TROP DE TEMPS POUR UNE PASSE
Il paie mais ne tire pas son coup
En voilà une passe bien difficile ! Le bas ventre en chaleur, B.T, après avoir pris quelques verres dans un bar, aborde une prostituée. Ils marchandent sur le montant de la passe et tombent d’accord pour 8000 francs. Le couple d’un soir prend la direction du domicile de B.T. Ce dernier, arrivé chez lui, consulte l’horloge de son téléphone et se rend compte que c’est bientôt l’heure de la prière de « Fadjar ». Il dit à la belle de nuit que c’est impossible qu’ils restent là, parce qu’il ne saurait où se mettre s’il croise son père en partance à la Mosquée ou pire encore s’ils se réveillent le matin et que toute la maisonnée le voit en compagnie si peu recommandable.
La fille comprend ses préoccupations et accepte de le suivre chez un de ses amis. Ce n’est pas la porte d’à côté, mais le boulot c’est le boulot… Une fois chez le copain, ils se rendent compte qu’il n’y a pas moyen de s’isoler parce que la voie n’est pas libre. La travailleuse du sexe propose alors à B.T d’aller chez elle. Il fait jour et cette passe commence à lui prendre trop de temps. Arrivé chez elle, B.T s’allonge sur le lit, prend ses aises comme s’il était dans ses quartiers, allume une cigarette et commence à tirer de grandes bouffées.
N’y tenant plus, sa compagne occasionnelle lui demande de faire vite et d’aller à l’essentiel. B.T prend la mouche et rétorque qu’il a payé, donc il y mettra le temps que cela lui prendra. L’affaire finit au commissariat des Parcelles Assainies. En cours de route, le client indélicat, frustré de n’avoir pas tiré son coup, déchire le carnet de santé de la jeune fille. Soumis au feu roulant des questions des limiers qui en ont vu d’autres, B.T, plusieurs fois arrêté pour d’autres délits, finit par reconnaître qu’il a déchiré le carnet de la belle de nuit pour lui ouvrir grandement les portes de la prison pour défaut de carnet.
En guise de réparation, il promet de remettre de l’argent pour un nouveau carnet de santé. Quant à la femme, elle a respecté les trois règles de son métier vieux comme le monde : se trouver dans un bar, encaisser la paie avant la passe et se munir d’un carnet. Pour quelqu’un qui voulait satisfaire sa libido sans se faire remarquer par ses parents, B.T qui a passé la nuit au commissariat a doublement raté son coup !
Hadja Diaw GAYE
lasquotidien.info