L’histoire nous prouve que les puissants ne sont pas toujours à l’abri des petites mesquineries et que le sentiment de jalousie ne date pas d’hier. Un exemple avec le roi de Barre qui, en 1722, fut en mauvais termes avec la Royal African Compagny, car celle-ci avait offert au roi du Baol, une très belle selle qu’il croyait lui être destinée et qui avait pour lui plus de valeur que tout ce qu’il avait déjà reçu. Les cadeaux offerts aux souverains étaient en effet une véritable tradition qui, lorsqu’elle était institutionnalisée, prenait le nom de « coutume ». En 1685, La Courbe devait payer tribut au roi de l’île de Cazegut pour pouvoir y traiter. En 1730, dans le royaume de Barre, chaque navire devait verser une barre de fer par esclave acheté, quelle que soit sa nationalité.
Dans le Baol en 1785, c’est 10 barres par esclave et diverses redevances que les Français devaient acquitter. De Repentigny réussit à les faire supprimer dans le Baol et le Sine, mais seulement pour les navires du Roi. A Gandiole en 1785, c’était presque Noël. Pour tout achat de sel, il fallait payer un droit de douane à la reine, un présent à son envoyé, un autre présent à Keymassou, un Nègre se prétendant d’une famille qui percevait autrefois les droits que la reine encaissait aujourd’hui, par usurpation, et encore un droit d’une barre à Giaubin, seigneur foncier de l’emplacement des salines.
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Dans le Baol en 1785, c’est 10 barres par esclave et diverses redevances que les Français devaient acquitter. De Repentigny réussit à les faire supprimer dans le Baol et le Sine, mais seulement pour les navires du Roi. A Gandiole en 1785, c’était presque Noël. Pour tout achat de sel, il fallait payer un droit de douane à la reine, un présent à son envoyé, un autre présent à Keymassou, un Nègre se prétendant d’une famille qui percevait autrefois les droits que la reine encaissait aujourd’hui, par usurpation, et encore un droit d’une barre à Giaubin, seigneur foncier de l’emplacement des salines.
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