La question frustre et fâche certaines rédactions qui y voient comme une forme de discrimination. Mais cette année, la contestation a pris une nouvelle tournure. L’heure n’est plus à la désolation mais au refus. Avenir Com, Sud Com et la Voix plus boude l’aide à la presse et retournent le chèque au ministre de la Communication, Moustapha Guirassy.
Et c’est le Groupe avenir communication, éditeur du journal « Le Quotidien » et de « Weekend magazine » qui a ouvert le bal de la révolte en renonçant à son chèque de 10 millions. Sud Communication ne fait pas mieux. Le premier groupe de presse privé au Sénégal qui a reçu 15 millions pour son journal « Sud quotidien », ses neuf stations régionales et son école de formation l’Institut des Sciences de l’Information et de Communication (Issic) a tout simplement vomi les sous de l’Etat. Le quotidien, La Voix Plus a craché une nouvelle fois sur le million de subvention comme en 2008. Amadou Ly Diome, Directeur de publication de ce quotidien, est tout simplement scandalisé par cette méprise renouvelée par les autorités : « L’année dernière, j’avais reçu la même somme et je l’avais retournée et cela ne m’avait pas empêché de fonctionner normalement. Le gouvernement peut nous exclure des la liste des bénéficiaires de cette aide et cela ne changera rien. Quand on était hebdomadaire, on nous avait donné deux millions. »
Et voilà la nouvelle forme de dénonciation. Ces journaux n’auraient peut-être, aux yeux de l’Etat, qu’un seul tort : l’indépendance dans le traitement de l’information. Peut-être que cet acte de rébellion qui dénonce avec énergie la répartition scandaleuse du fonds d’aide de la presse par les services de Moustapha Guirassy, ministre de la communication, va inciter l’Etat à revoir ses critères de répartition fondés sur les accointances avec le pouvoir en place. Les laudateurs sont primés par de fortes sommes et les supposés "pourfendeurs" récoltent des miettes.
Pour rappel, L’express News et le Messager empochent 15 millions chacun au moment où le Groupe Sud avec ses neuf stations régionales et son école de formation, son journal Sud quotidien reçoit la même somme. Stades, a reçu 2 millions, l’As et le Populaire : 10 millions. Le groupe Futurs Médias bénéficie d’un chèque de 18 millions et Walfadjri : 24 millions. Les hebdomadaires, Nouvel Horizon et le Témoin ont perçu chacun 16 millions. Ce qui ressemble à bien des égards au partage de l’hyène et une façon très claire de montrer que ceux qui sont "contre nous" comme théorisée par certains responsables libéraux seront davantage muselés. Mais, peut-on arrêter la mer avec ses bras ?
Lagazette.sn
Et c’est le Groupe avenir communication, éditeur du journal « Le Quotidien » et de « Weekend magazine » qui a ouvert le bal de la révolte en renonçant à son chèque de 10 millions. Sud Communication ne fait pas mieux. Le premier groupe de presse privé au Sénégal qui a reçu 15 millions pour son journal « Sud quotidien », ses neuf stations régionales et son école de formation l’Institut des Sciences de l’Information et de Communication (Issic) a tout simplement vomi les sous de l’Etat. Le quotidien, La Voix Plus a craché une nouvelle fois sur le million de subvention comme en 2008. Amadou Ly Diome, Directeur de publication de ce quotidien, est tout simplement scandalisé par cette méprise renouvelée par les autorités : « L’année dernière, j’avais reçu la même somme et je l’avais retournée et cela ne m’avait pas empêché de fonctionner normalement. Le gouvernement peut nous exclure des la liste des bénéficiaires de cette aide et cela ne changera rien. Quand on était hebdomadaire, on nous avait donné deux millions. »
Et voilà la nouvelle forme de dénonciation. Ces journaux n’auraient peut-être, aux yeux de l’Etat, qu’un seul tort : l’indépendance dans le traitement de l’information. Peut-être que cet acte de rébellion qui dénonce avec énergie la répartition scandaleuse du fonds d’aide de la presse par les services de Moustapha Guirassy, ministre de la communication, va inciter l’Etat à revoir ses critères de répartition fondés sur les accointances avec le pouvoir en place. Les laudateurs sont primés par de fortes sommes et les supposés "pourfendeurs" récoltent des miettes.
Pour rappel, L’express News et le Messager empochent 15 millions chacun au moment où le Groupe Sud avec ses neuf stations régionales et son école de formation, son journal Sud quotidien reçoit la même somme. Stades, a reçu 2 millions, l’As et le Populaire : 10 millions. Le groupe Futurs Médias bénéficie d’un chèque de 18 millions et Walfadjri : 24 millions. Les hebdomadaires, Nouvel Horizon et le Témoin ont perçu chacun 16 millions. Ce qui ressemble à bien des égards au partage de l’hyène et une façon très claire de montrer que ceux qui sont "contre nous" comme théorisée par certains responsables libéraux seront davantage muselés. Mais, peut-on arrêter la mer avec ses bras ?
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