Suivre les traces de son grand frère, Ndongo Lô, est son rêve le plus ardent."Je veux pérenniser son oeuvre", assure-t-il. Mame Cheikh a le même parcours musical que son grand-frère car il a débuté avec les chants religieux. S'il veut jouer sur un autre registre, à savoir le mbalax, c'est qu'il dit avoir "des messages à véhiculer"."Je veux reprendre le flambeau laissé par mon grand-frère. Aussi, la chanson est héréditaire chez moi", ajoute-t-il. Mame Cheikh a sorti dernièrement un single sur le marché:"Yaay nianal ma". Le choix du titre n'est pas fortuit car de la bénédiction, il en a besoin pour faire carrière. D'ailleurs l'artiste reconnait en avoir, d'où sa confiance en l'avenir."Yaay nianal ma" relate l'histoire d'une mère et de son fils, et il y rend hommage au défunt Ndongo Lô.
Il confie que l'inspiration lui est venue lors d'un thiant (chants religieux). Produit par le label Konaté Studio, Mame Cheikh Niang veut se professionnaliser. "J'ai des potentialités et Pape Konaté fait tout son possible pour me faire sortir de l'anonymat", reconnait-il.
Le débutant sait que le chemin à parcourir est parsemé d'aléas, mais il n'en a cure."Seul le travail paie", argue-t-il. Le marché de la musique qui est saturé avec la floraison d'artistes ne le perturbe nullement. "Les chansons ne sont pas les mêmes, ni les messages. Donc chacun peut saisir sa chance", théorise-t-il. Même s'il est étiqueté comme étant le frère de Ndongo Lo, le natif de Touba veut se démarquer et rassure le public : "Je peux chanter sans toucher à son répertoire".
Quant au choix du single, le jeune chanteur l'explique par un manque de moyens, précisant que la production d'un album coûterait les yeux de la tête. A ses yeux, en tant que novice, le single est préférable. L'ancien menuisier métallique dit ne pas avoir de soucis à se faire en ce qui concerne la piraterie, car "on ne peut rien contre le téléchargement". Et puisque à quelque chose malheur est bon, il assure que "la piraterie fait la promotion de l'artiste quelquefois". N'ayant pas l'expérience de faire des duos ou d'accompagner d'autres musiciens, il a néanmoins la chance de les accompagner et il s'adapte vite. Ayant fréquenté l'école de la rue, Mame Cheikh affirme qu'il ne nourrit pas de complexe vis-à-vis des autres chanteurs qui ont étudié la musique. "80% de la musique, c'est l'artiste lui-même qui les fournit. On peut être encadré par des professionnels et faire des études, mais si l'artiste n'y met pas du sien, cela ne passera pas", serine-t-il. Des sosies de Ndongo Lo, il y en a à la pelle, mais selon le protégé de Papis Konaté, "il faut reconnaître la bonne graine de l'ivraie".
Un talent est né et ne demande que l'appui des fans. Très tôt conscient de son talent, Ndongo Lo payait son jeune frère pour qu'il chante pour lui. "Mes envolées le faisaient pleurer, il était mon fan numéro un. Que Dieu l'accueille en son paradis", prie l'artiste. Amen.
Dakar Life
Il confie que l'inspiration lui est venue lors d'un thiant (chants religieux). Produit par le label Konaté Studio, Mame Cheikh Niang veut se professionnaliser. "J'ai des potentialités et Pape Konaté fait tout son possible pour me faire sortir de l'anonymat", reconnait-il.
Le débutant sait que le chemin à parcourir est parsemé d'aléas, mais il n'en a cure."Seul le travail paie", argue-t-il. Le marché de la musique qui est saturé avec la floraison d'artistes ne le perturbe nullement. "Les chansons ne sont pas les mêmes, ni les messages. Donc chacun peut saisir sa chance", théorise-t-il. Même s'il est étiqueté comme étant le frère de Ndongo Lo, le natif de Touba veut se démarquer et rassure le public : "Je peux chanter sans toucher à son répertoire".
Quant au choix du single, le jeune chanteur l'explique par un manque de moyens, précisant que la production d'un album coûterait les yeux de la tête. A ses yeux, en tant que novice, le single est préférable. L'ancien menuisier métallique dit ne pas avoir de soucis à se faire en ce qui concerne la piraterie, car "on ne peut rien contre le téléchargement". Et puisque à quelque chose malheur est bon, il assure que "la piraterie fait la promotion de l'artiste quelquefois". N'ayant pas l'expérience de faire des duos ou d'accompagner d'autres musiciens, il a néanmoins la chance de les accompagner et il s'adapte vite. Ayant fréquenté l'école de la rue, Mame Cheikh affirme qu'il ne nourrit pas de complexe vis-à-vis des autres chanteurs qui ont étudié la musique. "80% de la musique, c'est l'artiste lui-même qui les fournit. On peut être encadré par des professionnels et faire des études, mais si l'artiste n'y met pas du sien, cela ne passera pas", serine-t-il. Des sosies de Ndongo Lo, il y en a à la pelle, mais selon le protégé de Papis Konaté, "il faut reconnaître la bonne graine de l'ivraie".
Un talent est né et ne demande que l'appui des fans. Très tôt conscient de son talent, Ndongo Lo payait son jeune frère pour qu'il chante pour lui. "Mes envolées le faisaient pleurer, il était mon fan numéro un. Que Dieu l'accueille en son paradis", prie l'artiste. Amen.
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