Au téléphone, je lui suggère que ce serait une bonne chose qu'il fasse la "paix" avec Idrissa Seck. "Diambar, Idrissa ne m'a jamais dis du mal de toi. Il pense beaucoup de bien de vous. Je pense que tu devrais en faire de même. Je constate que tu lui en veux, alors qu'il ne t'a rien fait. Je pense qu'il faudrait lui parler comme il est revenu dans votre parti ne serais que par courtoisie. Si tu es d'accord, je lui en toucherai un mot". Quinze minutes plus tard, le jeune Sow me rejoigne à notre Café habituel et devant moi, Idrissa l'appela. La communication dura sept minutes, et Aliou parlait en ma présence. Rien qu'un échange de bons procédés entre "frères de parti". Avant de finir, Aliou le taquine un peu et lui dit : "Je vais rendre compte au président de la République de ce coup de fil. Je salue vraiment la démarche de paix et de réconciliation empreinte d'humilité". Il raccrocha après les salutations d'usage et fut très ému d'avoir reparlé avec Idrissa Seck. "En tout cas, je te remercie mon ami", me dira-t-il. Je le vois envoyer un texto. Et quelques minutes après, il parle à Karim Wade qui l'appelle. Aliou quitte le café comme s'il voulait pas que j'entende ce qu'il a à dire. Puis, il revient, second coup de fil de Karim Wade. Il ressort encore de la salle. A son retour, il me fit comprendre qu'il devait rentrer "dare dare" chez lui parce qu'il y a urgence. Le surlendemain, je vois un compte rendu de ce banal coup de fil dans L'As complètement dénaturé avec comme idée principale que Idrissa Seck cherche à déstabiliser le camp de Karim Wade. Rien qu'un tissu de mensonges. En réalité, Sow a utilisé ce coup de fil pour rentrer dans les bonnes grâces de Rimka et s'est donné le bon rôle, comme à son habitude.
Maintenant puisque ce ministron a décidé d'ouvrir les poubelles, je trahirai quelques confidences privées pour montrer que cet homme n'a ni "honneur, ni dignité" et que c'est un traitre fini.
Il y a trois ans, j'ai rendu visite un après midi à Macky Sall avec qui j'ai d'excellents rapports. A l'époque Sall était encore président de l'assemblée nationale. Nous étions engagé dans une discussion quand soudain, Aliou Sow apparaît dans le grand salon. Après les salutations, il s'immisce sans y être invité dans le débat. A l'époque, il était député et banni chez les Wade. Nous évoquions la position de Karim et le commentaire de Aliou Sow est sans appel : "Ce mec là, je le vois mal diriger ce pays. Il n'est capable de rien. Il n'a, ni le talent, ni le génie de diriger quoi que ce soit. Moi en tout cas, je le combattrais". A ces temps là, il voulait pas voir la tête du fils du président de la République et était prêt à mourir pour Macky Sall.
Je me souviens également dans nos différentes discussions des propos acerbes qu'il tiendra sur le ministre Mamadou Lamine Keita. "Ce gars là quand il était employé au FNPJ, il avait un bureau dans une sorte de case. Quand il m'a remplacé comme ministre, il a voulu travailler avec mes hommes. Ma secrétaire, même il a essayé de le débaucher. C'est un faible d'esprit." Pour ma part, je me suis gardé de faire le moindre commentaire très étonné qu'il pense cela de quelqu'un avec qui il a partagé de bons moments.
Nous avions aussi parlé de Souleymane Ndéné Ndiaye. "C'est un premier ministre fantoche, celui-là, il ne représente rien du tout. C'est un pauvre type", me dira Aliou Sow.
De Pape Diop, il pensera également la même chose. "Je pense qu'il sera incapable de tenir la transition. C'est quand même bien triste pour le pays si le président Wade venait à quitter le pouvoir et que nous soyons obligés de subir une transition avec Pape Diop. Il n'est rien".
Un jour, nous discutions de tout et de rien, quand Babacar Gaye, président du Conseil régional de Kaffrine l'appela. "Monsieur, le ministre", lui dira Aliou Sow. "Je te rappelles". A peine, qu'il avait raccroché son téléphone il se mit à rire. "Tu sais ce mec-là, il est devenu fou depuis qu'il a perdu son poste à la Présidence (les faits datent d'il y a an. Bien avant le retour de Gaye dans le gouvernement, ndlr). Je l'appelle monsieur le ministre pour lui faire plaisir, mais en réalité, je pense qu'il est fini politiquement".
Ainsi, voila Aliou Sow, un Deep Throat qui fréquente la table du Conseil des ministres et qui raconte souvent des mensonges et moqueries sur ses propres collègues. Je reviendrai sous peu avec la seconde partie de ces confidences secrètes du ministre Sow.
Maintenant puisque ce ministron a décidé d'ouvrir les poubelles, je trahirai quelques confidences privées pour montrer que cet homme n'a ni "honneur, ni dignité" et que c'est un traitre fini.
Il y a trois ans, j'ai rendu visite un après midi à Macky Sall avec qui j'ai d'excellents rapports. A l'époque Sall était encore président de l'assemblée nationale. Nous étions engagé dans une discussion quand soudain, Aliou Sow apparaît dans le grand salon. Après les salutations, il s'immisce sans y être invité dans le débat. A l'époque, il était député et banni chez les Wade. Nous évoquions la position de Karim et le commentaire de Aliou Sow est sans appel : "Ce mec là, je le vois mal diriger ce pays. Il n'est capable de rien. Il n'a, ni le talent, ni le génie de diriger quoi que ce soit. Moi en tout cas, je le combattrais". A ces temps là, il voulait pas voir la tête du fils du président de la République et était prêt à mourir pour Macky Sall.
Je me souviens également dans nos différentes discussions des propos acerbes qu'il tiendra sur le ministre Mamadou Lamine Keita. "Ce gars là quand il était employé au FNPJ, il avait un bureau dans une sorte de case. Quand il m'a remplacé comme ministre, il a voulu travailler avec mes hommes. Ma secrétaire, même il a essayé de le débaucher. C'est un faible d'esprit." Pour ma part, je me suis gardé de faire le moindre commentaire très étonné qu'il pense cela de quelqu'un avec qui il a partagé de bons moments.
Nous avions aussi parlé de Souleymane Ndéné Ndiaye. "C'est un premier ministre fantoche, celui-là, il ne représente rien du tout. C'est un pauvre type", me dira Aliou Sow.
De Pape Diop, il pensera également la même chose. "Je pense qu'il sera incapable de tenir la transition. C'est quand même bien triste pour le pays si le président Wade venait à quitter le pouvoir et que nous soyons obligés de subir une transition avec Pape Diop. Il n'est rien".
Un jour, nous discutions de tout et de rien, quand Babacar Gaye, président du Conseil régional de Kaffrine l'appela. "Monsieur, le ministre", lui dira Aliou Sow. "Je te rappelles". A peine, qu'il avait raccroché son téléphone il se mit à rire. "Tu sais ce mec-là, il est devenu fou depuis qu'il a perdu son poste à la Présidence (les faits datent d'il y a an. Bien avant le retour de Gaye dans le gouvernement, ndlr). Je l'appelle monsieur le ministre pour lui faire plaisir, mais en réalité, je pense qu'il est fini politiquement".
Ainsi, voila Aliou Sow, un Deep Throat qui fréquente la table du Conseil des ministres et qui raconte souvent des mensonges et moqueries sur ses propres collègues. Je reviendrai sous peu avec la seconde partie de ces confidences secrètes du ministre Sow.