A travers les artères de la capitale, des usagers trimballent des bonbonnes de gaz butane désespérément vides, cherchant à gauche et à droite un dépôt disposant encore de ce produit vital pour les ménages sénégalais. Devant certains de ces lieux de stockage, de longues files de ménagères et de jeunes s’étirent, sans aucune assurance d’être servi.
« Ce n’est pas normal et il faut interroger les autorités pour en connaître les causes. Parce que soit cela découle d’une spéculation au niveau des circuits de distribution, soit c’est une défaillance du système d’approvisionnement, puisque la législation prévoit un stock de sécurité d’au moins trente à quarante cinq jours », explique Me Massokhna Kane, président de "Sos Consommateur".
A l’en croire, « il faut que les nouvelles autorités prennent le taureau par les cornes et fassent le nécessaire. Les consommateurs sont désarmés et ne peuvent rien faire sinon dénoncer et alerter »
« La Sar ne doit pas de l’argent aux fournisseurs mais il y a des arriérés que la Sar s’est engagée à payer. Et par rapport à la situation actuelle, c’est que le fournisseur veut recouvrer ses arriérés de créances. Il va falloir que l’Etat appelle à s’asseoir autour d’une table la Sar, les marketeurs et le fournisseur pour régler cette question », renchérit Abdourahmane Cissokho, secrétaire général du syndicat-maison à la Société africaine de raffinage. En attendant, c’est le consommateur qui trinque.
Nettali NETTALI.NET -
« Ce n’est pas normal et il faut interroger les autorités pour en connaître les causes. Parce que soit cela découle d’une spéculation au niveau des circuits de distribution, soit c’est une défaillance du système d’approvisionnement, puisque la législation prévoit un stock de sécurité d’au moins trente à quarante cinq jours », explique Me Massokhna Kane, président de "Sos Consommateur".
A l’en croire, « il faut que les nouvelles autorités prennent le taureau par les cornes et fassent le nécessaire. Les consommateurs sont désarmés et ne peuvent rien faire sinon dénoncer et alerter »
« La Sar ne doit pas de l’argent aux fournisseurs mais il y a des arriérés que la Sar s’est engagée à payer. Et par rapport à la situation actuelle, c’est que le fournisseur veut recouvrer ses arriérés de créances. Il va falloir que l’Etat appelle à s’asseoir autour d’une table la Sar, les marketeurs et le fournisseur pour régler cette question », renchérit Abdourahmane Cissokho, secrétaire général du syndicat-maison à la Société africaine de raffinage. En attendant, c’est le consommateur qui trinque.
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