La bourse des gorgorlus va un peu respirer dans les jours à venir. La baguette de 210g va perdre 25 FCfa de son prix actuel pour se vendre à 150 FCfa alors que celle de 115g va coûter 80 FCfa. La mesure a été publique ce mardi 6 janvier dans le cadre d’une rencontre avec la presse tenue à la gouvernance de Dakar ayant réuni représentants de boulangers, associations de consommateurs et chef du service technique régional. Ce dernier, en l’occurrence, Ousseynou Keita a affirmé que « cette baisse du prix du pain a été faite à partir d’études techniques basées sur des calculs rigoureux et sur des paramètres. Mais aussi, après une concertation avec le comité des boulangers ». Il a précisé, par ailleurs, que la baisse devra entrer en vigueur sous peu après que le ministre du commerce, Mamadou Diop Decroix, l’ait notifié par décret.
Revenant sur l’ancien prix, Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), a fait savoir que « c’est un problème que nous pose souvent les clients et les boulangers. Les pièces rouges sont difficiles à trouver et la monnaie crée souvent des disputes entre ces deux parties ». Cachant mal sa satisfaction, le défenseur des consuméristes s’est félicité de cette décision prise par l’Etat. Selon lui, « c’est un pas décisif en vue d’une baisse totale des denrées de premières nécessités. Nous pensons que le prix du pain pourrait aller à 125FCfa, prix qui correspondrait à la réalité ». Ce même problème est soulevé par les boulangers. El Hadji Niang a estimé que « la raréfaction des pièces de monnaie rouges constitue un problème pour les boulangers. Le secteur des boulangers est fatigué, on est en train de marcher sur des cadavres pour satisfaire la population ». Et Saïd Hadnane (représentant des anciens boulangers) de lui emboîter le pas en proposant à« 100FCFA pour la baguette de 115g ».
Par ailleurs, cette décision de baisse sur le prix du pain n’est pas, toutefois, épousée par les boulangers. « Nous nous sommes préparés à cette baisse dès que le président de la République l’a annoncé lors de son discours. Seulement, une réduction du prix du pain devrait d’abord passer par la baisse du prix de la farine sur le marché national », a soutenu le représentant des boulangers du Sénégal, El Hadji Niang. A son avis, « l’Etat a mis les charrues avant les bœufs. Le service technique chargé de cette baisse devait se réunir avec le secteur des boulangers avant d’effectuer cette baise ».
Pour savoir la position finale des boulangers, l’opinion doit s’attendre à l’issu qui à l’assemblée générale que le comité des boulangers du Sénégal prévoit tenir le 9 janvier 2009 à 11 heures à son siège à Guédiawaye.
Revenant sur l’ancien prix, Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), a fait savoir que « c’est un problème que nous pose souvent les clients et les boulangers. Les pièces rouges sont difficiles à trouver et la monnaie crée souvent des disputes entre ces deux parties ». Cachant mal sa satisfaction, le défenseur des consuméristes s’est félicité de cette décision prise par l’Etat. Selon lui, « c’est un pas décisif en vue d’une baisse totale des denrées de premières nécessités. Nous pensons que le prix du pain pourrait aller à 125FCfa, prix qui correspondrait à la réalité ». Ce même problème est soulevé par les boulangers. El Hadji Niang a estimé que « la raréfaction des pièces de monnaie rouges constitue un problème pour les boulangers. Le secteur des boulangers est fatigué, on est en train de marcher sur des cadavres pour satisfaire la population ». Et Saïd Hadnane (représentant des anciens boulangers) de lui emboîter le pas en proposant à« 100FCFA pour la baguette de 115g ».
Par ailleurs, cette décision de baisse sur le prix du pain n’est pas, toutefois, épousée par les boulangers. « Nous nous sommes préparés à cette baisse dès que le président de la République l’a annoncé lors de son discours. Seulement, une réduction du prix du pain devrait d’abord passer par la baisse du prix de la farine sur le marché national », a soutenu le représentant des boulangers du Sénégal, El Hadji Niang. A son avis, « l’Etat a mis les charrues avant les bœufs. Le service technique chargé de cette baisse devait se réunir avec le secteur des boulangers avant d’effectuer cette baise ».
Pour savoir la position finale des boulangers, l’opinion doit s’attendre à l’issu qui à l’assemblée générale que le comité des boulangers du Sénégal prévoit tenir le 9 janvier 2009 à 11 heures à son siège à Guédiawaye.
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