Balla Gaye 2 est devenu le roi des arènes en terrassant le terrifiant et redoutable Yahya Diop Yékini. Cette victoire qui a sonné comme un coup de tonnerre dans le monde de la lutte sénégalaise était suffisante pour comprendre que ce jeune lutteur, grande gueule et bad boy de l’arène, a été adoubé par les démons de la lutte. Malgré tout, beaucoup d’analystes raisonneurs ont douté de la pérennité de cette victoire parce qu’ils ignoraient la sémiologie du monde de la lutte, refusant même de puiser des éléments explicatifs dans la cosmogonie africaine au nom de cette pale raison triomphante de la modernité.
Pauvres intellectuels africains et hybrides culturels que nous sommes, nous ignorons qu’il y a des pratiques discursives jusque dans la magie et toutes les autres activités de l’imaginaire. La magie est avant tout un langage que l’on trouve même dans l’architecture de toutes les grandes villes occidentale, leur réseau topographique, leurs grands édifices, leurs rituels d’intronisation etc.
Mais, hier, la cosmogonie africaine a régné dans toute sa complexité, Balla Gaye 2 a confirmé son règne en humiliant le puissant Tapha Tine qui était méconnaissable. L’on oublie qu’il a terrassé « Yékini ». Ce qui n’est pas une mince affaire. Ce lutteur de l’ethnie Sereer appartenant au sous groupe Gnoominka n’était pas un simple lutteur, c’était un « maddak », une sorte d’homme-sorcier inné. Il a régné de façon arrogante sur le monde de la lutte pendant plus d’une décennie. Tant qu’il n’y avait pas un « héritier » suffisamment digne des attributs démoniaques de la lutte, Yékini était tranquille.
Avant Yékini il y avait il y avait Manga 2 qui a régné une dizaine d’années avant que n’arrive Mohamed Ndao Tyson qui n’a pas fait long feu. Auparavant lorsque le monde Sereer régnait de façon continue sur la lutte avec Robert, il a fallu Mame Goorgui Ndiaye, préparé par le monde Lébou pour le terrasser. Ce fut un événement. Au Sénégal la lutte est une affaire de terroir, mais malheureusement elle glisse par moment vers l’éthnicisme. Le terroir ne se superpose pas à l’ethnie. Les jeunes générations ne le savent.
Mais les démons ont ceci d’étranges qu’ils soutiennent et s’allient aux grands orgueilleux mais à moment donné du succès de leur disciple, ils sont frappés de jalousie et rompent brutalement « le pacte » et se déplacent vers une autre personne. Et cet autre c’est Balla Gaye 2. Ils ont trouvé en ce jeune, une aubaine pour pérenniser leur règne et continuer à manipuler et contrôler le monde des humains. Ce n’est pas la lutte en tant que telle qui les intéresse, mais le contrôle des âmes, des cœurs et des émotions. Quoi de plus propice que la lutte d’aujourdhui pour poser un guet-apens aux sénégalais ?
Les Sénégalais sont tombés dans la fosse aux lions (la fosse aux démons) en se tournant de façon massive et irraisonnée vers cette forme de lutte ou les énergies qui devaient servir à améliorer ce pays sont neutralisées par les forces négatives diffusées à travers ce triangle magique : Le corps (lutte), l’argent (les sponsors) et la parole (la presse). Les lutteurs, les promoteurs et leurs souteneurs que sont les sponsors et même les journalistes sont possédées.
Le monde de la lutte est presque hiérarchisé comme le monde des Djinns et des démons. Un monde très hiérarchisé où il n’ya aucune forme de «démocratie ». C’est un monde plus proche de l’aristocratie, une aristocratie violente. D’éminents spécialistes du monde des Djinn comme Chaybatoul Hamdi Diouf ou le doctorant en philosophie Ibrahima Fall vous le confirmeront. Un lutteur a beau avoir une pléthore de sorciers qui l’assistent, si les djinns et démons qui le hantent sont dans une catégorie inférieure, quelque soit leur nombre, il ne peut triompher d’un autre lutteur qui est dans une hiérarchie supérieure dans « le monde de la nuit ». C’est le cas de Balla Gaye 2 aujourd’hui.
Il est haut perché parce qu’il porte les attributs de la royauté : La notoriété, l’arrogance, l’impertinence, la force, le talent et surtout une grande gueule et surtout un pacte secret. Lorsqu’il parle, les premiers amateurs de la lutte que sont les anciennes gloires sont en transe.
Quant Selbé Ndom c’est le grand succube de la lutte. Beaucoup veulent qu’elle se taise mais elle ne le fera pas même si elle le veut. Selbé est une simple caisse de résonnances que les démons font parler. Elle est devenue un maillon important dans la plateforme diabolique. Un jour cette dame sera trahit par ceux qui la possède.Le premier monde de la lutte constitué par ceux qui font l’opinion (anciennes gloires, analystes, amateurs et même promoteurs) ont une forte inclination vers Balla Gaye 2, qu’ils le veuillent ou non. Et même quelques fois à leur corps défendant.
Un jour le roi tombera comme ses prédécesseurs. Il sera terrassé par un héritier digne de porter les attributs royaux, il sera battu par un autre terroir, une autre cosmogonie Sereer, ouolof, peulh, Joola, Lébou ou même mandingue. La lutte avec frappe restera sauve, l’argent va couler à flot, les promoteurs vont se remplir les poches, la presse sportive aura de la matière, les jeunes lutteurs vont vivre de chimères et de misères et les démons continueront à nous envahir jusqu’au jour où cette histoire s’arrêtera par la Volonté du très Haut !
sidimohamedkhalifa@yahoo.fr
776151166/709341367
Pauvres intellectuels africains et hybrides culturels que nous sommes, nous ignorons qu’il y a des pratiques discursives jusque dans la magie et toutes les autres activités de l’imaginaire. La magie est avant tout un langage que l’on trouve même dans l’architecture de toutes les grandes villes occidentale, leur réseau topographique, leurs grands édifices, leurs rituels d’intronisation etc.
Mais, hier, la cosmogonie africaine a régné dans toute sa complexité, Balla Gaye 2 a confirmé son règne en humiliant le puissant Tapha Tine qui était méconnaissable. L’on oublie qu’il a terrassé « Yékini ». Ce qui n’est pas une mince affaire. Ce lutteur de l’ethnie Sereer appartenant au sous groupe Gnoominka n’était pas un simple lutteur, c’était un « maddak », une sorte d’homme-sorcier inné. Il a régné de façon arrogante sur le monde de la lutte pendant plus d’une décennie. Tant qu’il n’y avait pas un « héritier » suffisamment digne des attributs démoniaques de la lutte, Yékini était tranquille.
Avant Yékini il y avait il y avait Manga 2 qui a régné une dizaine d’années avant que n’arrive Mohamed Ndao Tyson qui n’a pas fait long feu. Auparavant lorsque le monde Sereer régnait de façon continue sur la lutte avec Robert, il a fallu Mame Goorgui Ndiaye, préparé par le monde Lébou pour le terrasser. Ce fut un événement. Au Sénégal la lutte est une affaire de terroir, mais malheureusement elle glisse par moment vers l’éthnicisme. Le terroir ne se superpose pas à l’ethnie. Les jeunes générations ne le savent.
Mais les démons ont ceci d’étranges qu’ils soutiennent et s’allient aux grands orgueilleux mais à moment donné du succès de leur disciple, ils sont frappés de jalousie et rompent brutalement « le pacte » et se déplacent vers une autre personne. Et cet autre c’est Balla Gaye 2. Ils ont trouvé en ce jeune, une aubaine pour pérenniser leur règne et continuer à manipuler et contrôler le monde des humains. Ce n’est pas la lutte en tant que telle qui les intéresse, mais le contrôle des âmes, des cœurs et des émotions. Quoi de plus propice que la lutte d’aujourdhui pour poser un guet-apens aux sénégalais ?
Les Sénégalais sont tombés dans la fosse aux lions (la fosse aux démons) en se tournant de façon massive et irraisonnée vers cette forme de lutte ou les énergies qui devaient servir à améliorer ce pays sont neutralisées par les forces négatives diffusées à travers ce triangle magique : Le corps (lutte), l’argent (les sponsors) et la parole (la presse). Les lutteurs, les promoteurs et leurs souteneurs que sont les sponsors et même les journalistes sont possédées.
Le monde de la lutte est presque hiérarchisé comme le monde des Djinns et des démons. Un monde très hiérarchisé où il n’ya aucune forme de «démocratie ». C’est un monde plus proche de l’aristocratie, une aristocratie violente. D’éminents spécialistes du monde des Djinn comme Chaybatoul Hamdi Diouf ou le doctorant en philosophie Ibrahima Fall vous le confirmeront. Un lutteur a beau avoir une pléthore de sorciers qui l’assistent, si les djinns et démons qui le hantent sont dans une catégorie inférieure, quelque soit leur nombre, il ne peut triompher d’un autre lutteur qui est dans une hiérarchie supérieure dans « le monde de la nuit ». C’est le cas de Balla Gaye 2 aujourd’hui.
Il est haut perché parce qu’il porte les attributs de la royauté : La notoriété, l’arrogance, l’impertinence, la force, le talent et surtout une grande gueule et surtout un pacte secret. Lorsqu’il parle, les premiers amateurs de la lutte que sont les anciennes gloires sont en transe.
Quant Selbé Ndom c’est le grand succube de la lutte. Beaucoup veulent qu’elle se taise mais elle ne le fera pas même si elle le veut. Selbé est une simple caisse de résonnances que les démons font parler. Elle est devenue un maillon important dans la plateforme diabolique. Un jour cette dame sera trahit par ceux qui la possède.Le premier monde de la lutte constitué par ceux qui font l’opinion (anciennes gloires, analystes, amateurs et même promoteurs) ont une forte inclination vers Balla Gaye 2, qu’ils le veuillent ou non. Et même quelques fois à leur corps défendant.
Un jour le roi tombera comme ses prédécesseurs. Il sera terrassé par un héritier digne de porter les attributs royaux, il sera battu par un autre terroir, une autre cosmogonie Sereer, ouolof, peulh, Joola, Lébou ou même mandingue. La lutte avec frappe restera sauve, l’argent va couler à flot, les promoteurs vont se remplir les poches, la presse sportive aura de la matière, les jeunes lutteurs vont vivre de chimères et de misères et les démons continueront à nous envahir jusqu’au jour où cette histoire s’arrêtera par la Volonté du très Haut !
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