
« Une fois à Madinatoul Salam il ne faut pas qu’on force le passage. S’ils nous permettent de rentrer dans l’enceinte de la demeure du Cheikh, on se tiendra dans la cour pour dire des « khassaides » en attendant que le Cheikh nous reçoive. S’ils nous refusent l’accès, alors nous resterons dehors avec le même programme de récitation de « Khassaides ». Si le Cheikh nous demande de sortir de la maison, il ne faut pas qu’on hésite une seule seconde à respecter ses ordres. Nous allons pour la paix, mais attendons au pire. » Rapporte le Populaire. Selon le frère de Ababacar Diagne, le fils de ce dernier s’est mis à pleurer au moment où son père quittait la maison, comme s’il avait senti les choses venir.