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Les détenus de Rebeuss aux membres de l’Ums: « les prisons sont pleines, nous sollicitons vraiment une aide concernant les mandats de dépôt et longues détentions »

Hier, devant la Directrice de la prison de Rebeuss, Agnès Ndiogoye, un don de 100 matelas et 10 ventilateurs a été fait aux détenus par l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), à travers son président Souleymane Teliko et la chargée des affaires sociales de cette association, Fatou Bintou Cissokho, entre autres membres. Cette occasion a été saisie par les prisonniers, pour déplorer les mandats de dépôt et les longues détentions.


Rédigé par leral.net le Samedi 20 Janvier 2018 à 12:33 | | 0 commentaire(s)|

Les prisonniers de la Maison d'arrêt de Rebeuss ont reçu un don de 100 matelas et 20 ventilateurs offerts par l’Union des magistrats du Sénégal. Ce matériel a été remis à l’Administration pénitentiaires par le président de l’Ums, Souleymane Teliko, Fatou Bintou Cissokho, chargée des affaires sociale, entre autres membres 

A cette occasion, la directrice de la prison de Rebeuss, Agnès Ndiogoye, a remercié et magnifié ce geste noble de la part de ces juristes qui œuvrent dans le social. Le président de l’Ums, Souleymane Teliko, à son tour, d’expliciter que la mission du magistrat va au-delà des emprisonnements. « Nous sommes des frères et des sœurs et c’est dans notre obligation de nous entraider dans une société, car nous ne sommes pas là juste pour infliger des peines », renchérit-il. Et d’ajouter : « les longues détentions ne nous arrangent pas ; il y a aussi les audiences qui se terminent à des heures tardives. Sur cette question et sur toutes les autres, la démarche de l’Ums est une démarche qui doit être constructive. C’est-à-dire poser le débat, réfléchir ensemble avec tous les acteurs concernés et proposer des solutions. Nous avons déjà fait la même chose avec l’indépendance de la justice ».

Présent lors de cette remise de cadeaux, un des détenus dont le dossier est en instruction depuis 201,1 a magnifié ce geste, tout en déplorant les longues détentions.





Les Echos