REUTERS - Le Soudan et le Soudan du Sud ont accepté de mettre un terme à leur contentieux pétrolier et vont discuter de la date de reprise des exportations de pétrole sud-soudanais via les oléoducs du Nord, a annoncé samedi le médiateur de l'Union africaine Thabo Mbeki.
Le Soudan du Sud, qui a accédé à l'indépendance en juillet 2011, a besoin pour exporter son pétrole de le faire transiter par le territoire soudanais. En raison d'un désaccord persistant sur la tarification de ce transit pétrolier, Khartoum a saisi des cargaisons de pétrole sud-soudanais, provoquant la colère de Juba qui a décidé en représailles en janvier de suspendre sa production de pétrole.
Les tensions entre les deux pays ont donné lieu à plusieurs semaines d'accrochages en avril, ravivant les craintes d'une guerre ouverte entre les deux Etats voisins.
"C'est un accord (pétrolier) qui couvre l'ensemble des sujets. Les questions qui restaient en suspens concernaient le transport, le processus et le transit", a déclaré l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, à soudansoudan.
"Ce qu'il reste (à faire) maintenant, c'est de discuter des prochaines étapes, quand les compagnies pétrolières vont devoir se préparer à reprendre la production de pétrole et l'exportation."
Le Soudan du Sud, qui a accédé à l'indépendance en juillet 2011, a besoin pour exporter son pétrole de le faire transiter par le territoire soudanais. En raison d'un désaccord persistant sur la tarification de ce transit pétrolier, Khartoum a saisi des cargaisons de pétrole sud-soudanais, provoquant la colère de Juba qui a décidé en représailles en janvier de suspendre sa production de pétrole.
Les tensions entre les deux pays ont donné lieu à plusieurs semaines d'accrochages en avril, ravivant les craintes d'une guerre ouverte entre les deux Etats voisins.
"C'est un accord (pétrolier) qui couvre l'ensemble des sujets. Les questions qui restaient en suspens concernaient le transport, le processus et le transit", a déclaré l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, à soudansoudan.
"Ce qu'il reste (à faire) maintenant, c'est de discuter des prochaines étapes, quand les compagnies pétrolières vont devoir se préparer à reprendre la production de pétrole et l'exportation."