"Les résultats de l'enquête nationale sur le paludisme au Sénégal 2008-2009 (ENPS II) ont montré que la proportion de ménages possédant une moustiquaire imprégnée d'insecticide (MII) a nettement augmenté en l'espace de deux ans", a-t-il indiqué au cours de la présentation de l'enquête nationale sur le paludisme.
L'objectif de l'enquête est de collecter, analyser et diffuser des données sur les indicateurs relatifs au paludisme au Sénégal et de produire des indicateurs fiables au niveau régional et selon les milieux de résidence, urbain et rural.
M. Ayad a indiqué qu'au Sénégal, près de six ménages sur dix, soit 58 pour cent possèdent une moustiquaire imprégnée d'insecticitde à longue durée d'action (MIILDA), soulignant que cette proportion varie d'un minimum de 34 pour cent dans la région de Dakar à un minimum de 90 pour cent dans celle de Fatick, dans le centre du pays.
"Les résultats montrent que les ménages du milieu rural possèdent plus fréquemment une MIILDA que ceux du milieu urbain", a-t-il dit, notant que l'utilisation des moustiquaires imprégnées a pratiquement doublé ces deux dernières années dans le pays.
M. Ayad a recommandé à ce propos, que le gouvernement sénégalais redouble d'effort "pour pallier certaines disparités".