Nuages sur le front social. Les enseignants réunis au sein du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse) ont déposé, hier, un préavis de grève qui couvre tout le reste de l’année scolaire. Et pour montrer qu’ils sont prêts à en découdre avec le gouvernement, le coordonnateur, Mamadou Diouf, et ses camarades vont en débrayage suivi d’une marche le 20 mai prochain. Le lendemain (21 mai), c’est une grève d’avertissement de 24h que les enseignants vont observer. Et si après ces actions, le gouvernement ne réagit pas favorablement, le Cuse va passer à la vitesse supérieure.
Si les enseignants, explique Mamadou Diouf, sont aujourd’hui amenés à taper sur la table, c’est parce que le gouvernement n’a fait aucun effort pour respecter les engagements qu’il avait pris. Dès lors, Mamadou Diop « Castro » ne voit qu’une seule solution : contraindre l’Etat à tenir ses promesses. « Après avoir analysé la situation, nous avons constaté que le gouvernement ne fait rien pour respecter ses engagements. C’est pourquoi, nous avons jugé nécessaire de débrayer, pour faire respecter nos revendications », martèle le patron de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (Uden).
Abondant dans le même sens, Mamadou Diouf affirme : « Nous aurions souhaité être dans les classes. Mais s’il n’y a pas le minimum, nous sommes obligés de fermer les classes ».
Et pour les parents qui s’inquiéteraient des conséquences du mouvement d’humeur des enseignants sur la scolarité de leurs enfants, les syndicalistes demandent leur compréhension, d’autant que leur combat est orienté vers la « défense de l’école publique ». Et pour Mamadou Diouf, c’est par souci de permettre aux élèves d’étudier dans les meilleures conditions, que le Cuse n’a jamais hésité à faire des compromis quand il le fallait.
Seulement, souligne-t-il, face au gouvernement qui ne fait rien pour appliquer le protocole d’accord du 23 septembre dernier, les enseignants ne peuvent pas continuer à faire des compromis au point de se compromettre. « Il faut que les parents comprennent que nous avons atteint les limites de la patience. Nous avons fait ce qui était de notre ressort, mais depuis le mois de septembre 2009, le gouvernement ne fait aucun effort ».
Mbaye THIANDOUM l'asquotidien
Si les enseignants, explique Mamadou Diouf, sont aujourd’hui amenés à taper sur la table, c’est parce que le gouvernement n’a fait aucun effort pour respecter les engagements qu’il avait pris. Dès lors, Mamadou Diop « Castro » ne voit qu’une seule solution : contraindre l’Etat à tenir ses promesses. « Après avoir analysé la situation, nous avons constaté que le gouvernement ne fait rien pour respecter ses engagements. C’est pourquoi, nous avons jugé nécessaire de débrayer, pour faire respecter nos revendications », martèle le patron de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (Uden).
Abondant dans le même sens, Mamadou Diouf affirme : « Nous aurions souhaité être dans les classes. Mais s’il n’y a pas le minimum, nous sommes obligés de fermer les classes ».
Et pour les parents qui s’inquiéteraient des conséquences du mouvement d’humeur des enseignants sur la scolarité de leurs enfants, les syndicalistes demandent leur compréhension, d’autant que leur combat est orienté vers la « défense de l’école publique ». Et pour Mamadou Diouf, c’est par souci de permettre aux élèves d’étudier dans les meilleures conditions, que le Cuse n’a jamais hésité à faire des compromis quand il le fallait.
Seulement, souligne-t-il, face au gouvernement qui ne fait rien pour appliquer le protocole d’accord du 23 septembre dernier, les enseignants ne peuvent pas continuer à faire des compromis au point de se compromettre. « Il faut que les parents comprennent que nous avons atteint les limites de la patience. Nous avons fait ce qui était de notre ressort, mais depuis le mois de septembre 2009, le gouvernement ne fait aucun effort ».
Mbaye THIANDOUM l'asquotidien