La marche, partie de la Place de l’Obélisque, s’est achevée devant les grilles de Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), où certains organisateurs ont fait des déclarations. La foule n’a cessé de grossir au fur et à mesure que la marche se déroulait. Des habitants de Gibraltar, dont les maisons longent le Boulevard du général De Gaulle s’y sont joints. Certains devant la porte de leur domicile, ou sur les balcons, d’autres sur les terrasses ont salué le passage des manifestants. Les uns reprenaient des slogans des marcheurs, là où d’autres levaient les mains pour faire des signes à l’endroit de la foule.
En plus des femmes du Front Siggil Sénégal, la marche, encadrée la des jeunes qui faisaient office d’agents de sécurité, à côté des éléments de la police, a enregistré la participation des membres de la société civile, et des leaders de partis de l’opposition, notamment Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf.
La marcheurs ont brandi tout au long de la manifestation des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres : "Pénurie + Délestage + Inflation = Régime", "Oui à l’électricité et non aux matraques électriques", "Halte au tripatouillage de la Constitution".
A part, les jeunes en tee-shirts blancs et qui étaient chargés de la sécurité de la manifestation, toutes les femmes qui ont pris part à la marche étaient en noire (foulards, banderoles, brassard, pagnes, casquettes etc). Seuls quelques uns des marcheurs portaient des brasseurs rouges.
Interrogée sur le choix de la couleur noire, Hélène Tine, chargée de la commission communication de la manifestation, a expliqué : "nous portons cette couleur, pour dire aux autorités que nous sommes en deuil face aux difficultés que traverse notre pays".
"Avant, dit-elle, les gens portaient des brassards rouges pour manifester leur colère. Mais, nos autorités ont banalisé ce style comme elles ont banalisé nos Institutions. Et si elles ne nous écoutent pas, si elles sont insensibles aux souffrances de nos populations, nous allons passer à une étape supérieure sans préciser comment et quand.".
Quelques femmes tenaient par devers elles des sacs de riz vides, d’autres des marmites, des calebasses, ou des bouteilles d’huile vides pour symboliser les pénuries constatées ces derniers temps par le consommateur sénégalais.
Aminata Mbengue Ndiaye, coordonnatrice nationale des femmes du Front Siggil Sénégal, a souligné que la marche vise aussi "à attirer l’attention de l’Etat sur les difficultés d’approvisionnement en denrées de première nécessité notamment en gaz, en riz, en eau et en électricité ".
Elle a ajouté : "aujourd’hui, on achète le kilo de riz à 600 francs CFA. Ce qui est insupportable. Et cette marche est un appel citoyen pour montrer au pouvoir en place que le peuple a des difficultés, et pour montrer que nous sommes en colère".
En plus des femmes du Front Siggil Sénégal, la marche, encadrée la des jeunes qui faisaient office d’agents de sécurité, à côté des éléments de la police, a enregistré la participation des membres de la société civile, et des leaders de partis de l’opposition, notamment Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf.
La marcheurs ont brandi tout au long de la manifestation des pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres : "Pénurie + Délestage + Inflation = Régime", "Oui à l’électricité et non aux matraques électriques", "Halte au tripatouillage de la Constitution".
A part, les jeunes en tee-shirts blancs et qui étaient chargés de la sécurité de la manifestation, toutes les femmes qui ont pris part à la marche étaient en noire (foulards, banderoles, brassard, pagnes, casquettes etc). Seuls quelques uns des marcheurs portaient des brasseurs rouges.
Interrogée sur le choix de la couleur noire, Hélène Tine, chargée de la commission communication de la manifestation, a expliqué : "nous portons cette couleur, pour dire aux autorités que nous sommes en deuil face aux difficultés que traverse notre pays".
"Avant, dit-elle, les gens portaient des brassards rouges pour manifester leur colère. Mais, nos autorités ont banalisé ce style comme elles ont banalisé nos Institutions. Et si elles ne nous écoutent pas, si elles sont insensibles aux souffrances de nos populations, nous allons passer à une étape supérieure sans préciser comment et quand.".
Quelques femmes tenaient par devers elles des sacs de riz vides, d’autres des marmites, des calebasses, ou des bouteilles d’huile vides pour symboliser les pénuries constatées ces derniers temps par le consommateur sénégalais.
Aminata Mbengue Ndiaye, coordonnatrice nationale des femmes du Front Siggil Sénégal, a souligné que la marche vise aussi "à attirer l’attention de l’Etat sur les difficultés d’approvisionnement en denrées de première nécessité notamment en gaz, en riz, en eau et en électricité ".
Elle a ajouté : "aujourd’hui, on achète le kilo de riz à 600 francs CFA. Ce qui est insupportable. Et cette marche est un appel citoyen pour montrer au pouvoir en place que le peuple a des difficultés, et pour montrer que nous sommes en colère".