Sauts d'humeur, prise de poids, libido en berne... Les femmes sous contraception hormonale connaissent toutes ces désagréments. Une étude danoise vient ajouter de l'huile sur le feu en pointant du doigt un nouvel effet négatif. Selon les résultats publiés mercredi 28 septembre dans la très sérieuse revue Jama Psychiatry, les femmes sous pilule, implant, patch ou anneau vaginal, ont plus de risques que les autres de souffrir de dépression.
Un million de jeunes femmes danoises, âgées de 15 à 34 ans, ont été suivies de 2000 à 2013 par les chercheurs de l'université de Copenhague. Un peu plus de la moitié (55 %) était sous contraception hormonale. Parmi ces femmes, 133.000 se sont vues prescrire des antidépresseurs durant le suivi, et 23.000 ont été diagnostiquées dépressives.
Les adolescentes, trois fois plus vulnérables
Les femmes ne doivent pas être dissuadées de prendre la pilule Plus concrètement, les chercheurs ont observé que les pilules œstroprogestatives (aussi appelées pilules combinées en raison des deux hormones féminines qu'elles contiennent) multipliaient par 1,23 le risque de prendre des antidépresseurs. En cas de prise d'une pilule microprogestative (ne contient qu'une seule hormone en quantité très faible), le risque était quant à lui 1,34 fois plus important, durant les six premiers mois de prise.D'après l'étude, les adolescentes sont les plus vulnérables et présentent des risques plus élevés de prendre des antidépresseurs ou de développer une dépression. Quid de l'anneau vaginal, implant ou patch contraceptif ?
Le risque se révèle encore plus important. Les adolescentes suivies étaient trois fois plus susceptibles d'être sous antidépresseurs.Si les chercheurs n'avaient pas pour objectif de prouver un lien de cause à effet, ils appellent à de futurs travaux pour isoler la dépression comme effet indésirable de la contraception hormonale. Interrogé sur le sujet par le quotidien britannique The Guardian, le Dr Channa Jayasena, professeur à l'Imperial College de Londres rappelle que « les femmes ne doivent pas être dissuadées de prendre la pilule ». Également interrogé par le journal, un autre médecin membre du Collège royal des obstétriciens et gynécologues, souligne quant à lui l'importance du dialogue femmes et médecins, afin que chacune puisse trouver la méthode la plus adaptée
MadameLefigaro
Un million de jeunes femmes danoises, âgées de 15 à 34 ans, ont été suivies de 2000 à 2013 par les chercheurs de l'université de Copenhague. Un peu plus de la moitié (55 %) était sous contraception hormonale. Parmi ces femmes, 133.000 se sont vues prescrire des antidépresseurs durant le suivi, et 23.000 ont été diagnostiquées dépressives.
Les adolescentes, trois fois plus vulnérables
Les femmes ne doivent pas être dissuadées de prendre la pilule Plus concrètement, les chercheurs ont observé que les pilules œstroprogestatives (aussi appelées pilules combinées en raison des deux hormones féminines qu'elles contiennent) multipliaient par 1,23 le risque de prendre des antidépresseurs. En cas de prise d'une pilule microprogestative (ne contient qu'une seule hormone en quantité très faible), le risque était quant à lui 1,34 fois plus important, durant les six premiers mois de prise.D'après l'étude, les adolescentes sont les plus vulnérables et présentent des risques plus élevés de prendre des antidépresseurs ou de développer une dépression. Quid de l'anneau vaginal, implant ou patch contraceptif ?
Le risque se révèle encore plus important. Les adolescentes suivies étaient trois fois plus susceptibles d'être sous antidépresseurs.Si les chercheurs n'avaient pas pour objectif de prouver un lien de cause à effet, ils appellent à de futurs travaux pour isoler la dépression comme effet indésirable de la contraception hormonale. Interrogé sur le sujet par le quotidien britannique The Guardian, le Dr Channa Jayasena, professeur à l'Imperial College de Londres rappelle que « les femmes ne doivent pas être dissuadées de prendre la pilule ». Également interrogé par le journal, un autre médecin membre du Collège royal des obstétriciens et gynécologues, souligne quant à lui l'importance du dialogue femmes et médecins, afin que chacune puisse trouver la méthode la plus adaptée
MadameLefigaro