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Les forfaitures du Président gambien

Depuis un certain temps, la Gambie, ce voisin aux attitudes belliqueuses ne cherche qu’à déstabiliser le Sénégal. Des sources bien au fait de la situation éclairent des lanternes sur la situation en zone sud et plus particulièrement le long de la frontière gambienne. Le 17 décembre 2005, le Général Batista Tagme Na Wai, alors Commandant la Zone nord de la Guinée Bissau débuta une offensive de grande envergure dans le but de déloger les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc ) basés en Guinée Bissau. Mais l’armée sénégalaise a fait montre d’une passivité et s’est laissé surprendre par une massive exfiltration de rebelles vers le nord Sindian sous la conduite de Salif Sadio. La non combativité des jaambars (militaires sénégalais) a étonné plus d’eux. D’aucuns se demandent même si l’armée a reçu des ordres de ne pas réagir.


Rédigé par leral.net le Lundi 20 Décembre 2010 à 15:04 | | 2 commentaire(s)|

Les forfaitures du Président gambien
Le front nord du Mfdc, supposé acquis au processus de paix, s’est catégoriquement opposé à la branche Atika de Salif Sadio venue squatter leur fief. Des affrontements meurtriers entre factions ont eu lieu autour des bases de Kdiolok, Kouareg, Kabekel. Cette guerre fratricide s’est achevée par une victoire de la branche Atika, très aguerrie pour avoir longtemps combattu l’armée sénégalaise. Mais affaiblie, elle ne pourra résister à la grande offensive de l’armée sénégalaise au cours de l’opération baptisée « opération Kadiolok ». Un sursaut d’orgeuil a poussé les jaambars à conduire cette opération dont l’objectif final était de restaurer l’autorité de l’Etat dans ce « no man land. »

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1.Posté par SO le 20/12/2010 16:51 | Alerter
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En annalysant l'atitude des autorités Sénégalaise sur le comportement de Yaya depuis l'alternance on peut se demander s'il n'est pas soutenu par le Sénégal au plus haut niveau.
C'et même bizare que ce soit aujourd'hui que le Sénégal s'emeut du transit d'arme vers la Gambie.
Dépuis plusieurs années les renseignements généraux que ce soit de l'armée ou des service secret ne cessent d'informer de la façon dont la Gambie s'arme.
Et il ne suffit pas d'etre militaire pour savoir que le seul pays avec lequel la Gambie pourra se battre est le Sénégal.
A un certain moment je me suis demandé si vraiment les Autorités de Dakar veulent que la Rebélion en Casamance cesse.
Combien de fois des braqueurs ont commis des crimes de sang pour ensuite aller se refugier en Gambie.
Au'est il advenu des officiels qu'on avait apprehendé avec des armes de guerre en provenance de la Guinnée pour la Gambie.
Les rebels exploite le bois dans la frontiere avec la Gambie pour l'écouler à Banjul.
Il est même arrivé que des Braqueurs viennent par charrette dans des village comme DJINANY ET BOUDOUK.
Donc je crois qu'aujourd'hui malgré les divergeance l'opposition devrait marché pour dire aux autorités d'etre plus ferme sauf si elle aussi est complice.
C'est des fils de pauvre Sénégalais qui meurent au front pendant que la rebellion est bien entretenue par l'état du Sénégal à travers d'obsurs cannaux.

2.Posté par info le 20/12/2010 19:13 | Alerter
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Le célèbre avocat français Jacques Vergès se prononce sur la crise post-électorale ivoirienne
Le célèbre avocat français Jacques Vergès se prononce sur la crise post-électorale ivoirienne Dans une interview accordée au quotidien Burkinabé “Le Pays”, le célèbre avocat français Jacques Vergès prend position dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire et sur la justice internationale. Extrait !

Quelle lecture faites-vous de la situation en Côte d’Ivoire ?

Jacques Vergès : mon avis, les Occidentaux ont poussé à faire des élections en Côte d’Ivoire. On fait des élections pour confirmer un consensus. Il n’y a pas de consensus en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux attendre 12 ans que d’arriver à la situation actuelle. D’autre part, l’Occident appui un candidat. Je pense que c’est une erreur. Ce candidat apparaît comme un candidat de l’étranger.

Pour vous, le candidat auquel vous faites allusion n’a pas gagné les élections?

J. V. : Je n’en sais rien. Même s’il a gagné… Je n’habite pas la Côte d’Ivoire, je ne connais pas exactement la Côte d’Ivoire. Je ne peux pas, comme les Occidentaux, rester à l’étranger et dire que c’est comme ci ou comme cela.

Quelle appréciation faites-vous de la justice internationale ?

J.V. : Je préfère parler plutôt d’injustice internationale. Vous savez, les colonialistes ont toujours un masque. Ils ne disent jamais du bien de vous. Ils pillent vos ressources naturelles. Ils ont commis des génocides à l’égard des Indiens d’Amérique, détruit des civilisations comme celle des Aztèques. Au nom de la liberté du commerce, ils ont imposé à la Chine trois guerres d’opium. Au nom de l’esclavage, ils sont venus imposer le travail forcé en Afrique. Aujourd’hui, c’est au nom de la justice qu’ils interviennent.

Quelle est cette justice ?

J’ai travaillé pour le tribunal de la Yougoslavie et pour celui du Cambodge. Les magistrats appliquent des règles, mais eux n’ont pas de règles. Ils font leurs règles eux-mêmes. Au Burkina ou en France, un juge dit que telle personne est gardée à vue 30 jours. La loi dit que c’est le délai maximum. Mais le juge dit que je veux le garder plus longtemps. La loi est faite par le Parlement et non pas par le juge. Dans le cas de Milosevic (ndlr, il était un de ses clients) au tribunal pour la Yougoslavie, on a changé la loi 22 fois. Ils violent le principe de Montesquieu. C’est la première chose. Au Cambodge, le tribunal vient de décider de faire appel à des donateurs privés. Quand un homme riche vous donne de l’argent, ce n’est pas pour rien. Vous vous vendez. Quand vous acceptez l’argent de n’importe qui, vous faites n’importe quoi. Je prends l’exemple du tribunal pour le Liban. Il y a 4 ans, les commanditaires de ce tribunal ont dit qu’il faut mettre en cause les Syriens. On a arrêté 4 Généraux réputés pro-Syriens. Il n’y avait rien contre eux. Les commanditaires ont dit ensuite que les Syriens ne les intéressaient plus, mais cette fois c’est le Hezbollah. On a libéré les captifs et on a essayé de mettre en cause le Hezbollah. Un tribunal est responsable devant l’opinion. On a fait le procès de Milosevic sans un Serbe dans le tribunal. On fait un procès au Cambodge où le chef du gouvernement dit qu’il ne veut pas qu’on accuse d’autres personnes, autrement il y aura la guerre civile. Le procureur qui est Canadien dit qu’il a le droit d’avoir une opinion. Les magistrats de la Cour internationale sont atteints de ce qu’on appelle un daltonisme au noir. Le dalton ne voit pas certaines couleurs. Ils ne voient que le noir. Si vous allez à la Cour internationale, tous les inculpés sont noirs, pas parce qu’il ne s’est rien passé à Gaza, pas parce qu’il ne s’est rien passé à la prison d’Abugraïb.

La question que je me pose maintenant est : Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle cela ? Je ne dis pas que tout le monde est innocent, mais si ces gens sont coupables, c’est aux Africains de les juger. Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle que ses dirigeants soient jugés par une bande de cosmopolites qui la méprisent. Il y a le cas de Béchir au Soudan. Je pense que les pays africains ont raison de ne pas appliquer le mandat international. L’Afrique n’est plus sous tutelle. Les Américains accepteront-ils qu’un pays africain juge Georges Bush pour sa guerre d’agression contre l’Irak ?


Par Prunelle P. (Source Le Pays

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