« Notre résultat tend à soutenir l’idée que la guerre est un phénomène statistique lié à la configuration en réseau de la société humaine », précisent-ils.
Pour arriver jusque là, ils ont utilisé une base de données réalisée par Peter Breche qui répartit le nombre de morts à la guerre entre les années 1400 et 2000. Pour la suite, les chercheurs ont examiné les tendances autour de ces guerres, et ont adapté ces données à la population mondiale.
Ainsi, en normalisant ces éléments, ils ont remarqué que la plupart des conflits violents impliquent un petit nombre de morts, mais un petit nombre de conflits impliquent plusieurs millions de morts. « La guerre semble suivre les mêmes lois statistiques que d’autres phénomènes catastrophiques, tels que les ouragans, les tremblements de terre, les tsunamis, les inondations et les glissements de terrain, dont la distribution suit approximativement la loi du pouvoir », ajoutent-ils.
La loi du pouvoir est un concept assez spécial d’interconnexion entre de gros phénomènes d’un côté, et des petits de l’autre. Par exemple, si on prend l’exemple d’internet, il existe une poignée d’énormes sites vers lesquels pointent de tout petits domaines. D’un autre côté, la plupart des sites sont liés à d’autres sites de façon assez équitable. Également, la popularité d’un site se fait par la puissance et la masse de sites qui renvoient vers ce dernier. Cela fonctionne comme une loi de distribution de pouvoir.
Dans notre cas, le faire que l’on puisse appliquer une loi du pouvoir permettrait à beaucoup de chercheurs d’utiliser le même outil, ou la même formule mathématique pour étudier de précédents conflits. Ainsi, cela permettrait de mettre en lumière de nouveaux phénomènes ou des tendances sur l’émergence des guerres. Par exemple, certaines données utilisées actuellement pourraient ne pas refléter l’importance d’un conflit, comparé à un autre, plus petit sur le papier, mais plus important. L’exemple intéressant pour expliquer cette idée, serait celui d’un feu de forêt. Son importance ne vient pas du déclencheur, mais de la proximité entre les arbres dans l’ensemble de la forêt.
Suivant ce raisonnement, l’importance d’une guerre dépendrait assez peu de l’incident qui la déclenche, mais plutôt des réseaux des tensions politiques, sociales, et économiques. Évidemment, calculer cela avec précision reste plus que difficile. De plus, le travail d’Ugo Bardi souligne le fait que l’humanité a fait des progrès, par expérience, et tend à aller vers un monde plus stable et en paix.
Pour arriver jusque là, ils ont utilisé une base de données réalisée par Peter Breche qui répartit le nombre de morts à la guerre entre les années 1400 et 2000. Pour la suite, les chercheurs ont examiné les tendances autour de ces guerres, et ont adapté ces données à la population mondiale.
Ainsi, en normalisant ces éléments, ils ont remarqué que la plupart des conflits violents impliquent un petit nombre de morts, mais un petit nombre de conflits impliquent plusieurs millions de morts. « La guerre semble suivre les mêmes lois statistiques que d’autres phénomènes catastrophiques, tels que les ouragans, les tremblements de terre, les tsunamis, les inondations et les glissements de terrain, dont la distribution suit approximativement la loi du pouvoir », ajoutent-ils.
La loi du pouvoir est un concept assez spécial d’interconnexion entre de gros phénomènes d’un côté, et des petits de l’autre. Par exemple, si on prend l’exemple d’internet, il existe une poignée d’énormes sites vers lesquels pointent de tout petits domaines. D’un autre côté, la plupart des sites sont liés à d’autres sites de façon assez équitable. Également, la popularité d’un site se fait par la puissance et la masse de sites qui renvoient vers ce dernier. Cela fonctionne comme une loi de distribution de pouvoir.
Dans notre cas, le faire que l’on puisse appliquer une loi du pouvoir permettrait à beaucoup de chercheurs d’utiliser le même outil, ou la même formule mathématique pour étudier de précédents conflits. Ainsi, cela permettrait de mettre en lumière de nouveaux phénomènes ou des tendances sur l’émergence des guerres. Par exemple, certaines données utilisées actuellement pourraient ne pas refléter l’importance d’un conflit, comparé à un autre, plus petit sur le papier, mais plus important. L’exemple intéressant pour expliquer cette idée, serait celui d’un feu de forêt. Son importance ne vient pas du déclencheur, mais de la proximité entre les arbres dans l’ensemble de la forêt.
Suivant ce raisonnement, l’importance d’une guerre dépendrait assez peu de l’incident qui la déclenche, mais plutôt des réseaux des tensions politiques, sociales, et économiques. Évidemment, calculer cela avec précision reste plus que difficile. De plus, le travail d’Ugo Bardi souligne le fait que l’humanité a fait des progrès, par expérience, et tend à aller vers un monde plus stable et en paix.
En effet, les deux précédentes guerres mondiales ont lancé la perspective d’une recherche de paix de façon générale. Certainement que la médiatisation des plus petits conflits aide également. Ainsi les vraies guerres sont devenues moins courantes, mais tout aussi destructrices.
Parti sur l’idée que l’émergence des conflits était mathématique et pouvait très bien annihiler tout espoir de vivre-ensemble, Ugo Bardi conclut au final avec une note d’espoir. L’Homme, connecté depuis plusieurs décennies par les médias (TV, radio, réseaux sociaux) semble apprendre du passé. Comme quoi, la data, aussi complexe soit-elle, ne peut faire mentir une volonté silencieuse.