La Jama`atou Ibadou Rahmane (JIR) se mêle dans la danse et prononce une «fatwa» contre cette statue érigée du haut des mamelles à Dakar. Elle a directement interpellé le président de la République. «On attend de lui des signaux forts qui permettraient de débloquer les impasses politiques et religieuses grosses de menaces pour la stabilité de la nation». L’association qui s’est réunie ce samedi à Thiès (70 km de Dakar) lors de sa 6ème session du Majlis Shoura a fait savoir que «le meilleur signal en direction d'Allah (Soubahanahou wa ta`ala) serait de renoncer à cette énormité monumentale que constitue « son » monument de la renaissance qui est aux yeux de beaucoup de croyants de ce pays, un monument de la débauche». Elle a ajouté qu’en l'érigeant en symbole des valeurs sénégalaises et africaines pendant qu’on occupe le poste de Président de la République du Sénégal, de Président en exercice de l’OCI, «c’est toute la mémoire de nos vaillants anciens dans la Voie religieuse qui est insultée».
A l’instar des organisations de défense des droits de l’homme comme l’ONDH, la RADDHO et Amnesty International Sénégal, la JIR s’est érigée contre les prises de position du chef de l’Etat pour une confrérie donnée ou contre une religion. C’est à ce titre qu’elle fait savoir que «le Président de la République ne doit laisser planer aucun doute quant à son équité envers toutes les familles religieuses et toutes les confessions : "Certes, Dieu commande l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez." (Sourate 19, "an-Nahl", Les abeilles, v. 90)». A défaut, a poursuivi Jama`atou Ibadou Rahmane, «nous courons le risque de vivre demain un pays fracturé et miné par les convulsions de toute sorte. Il n’est pas trop tard de siffler la fin de la récréation».
Elle a, par ailleurs, martelé que «l’heure est à la fin des promesses mirobolantes et à la mobilisation des énergies pour soulager les populations qu'aucune fatalité ne condamne».
Pape Modou LO pressafrik
A l’instar des organisations de défense des droits de l’homme comme l’ONDH, la RADDHO et Amnesty International Sénégal, la JIR s’est érigée contre les prises de position du chef de l’Etat pour une confrérie donnée ou contre une religion. C’est à ce titre qu’elle fait savoir que «le Président de la République ne doit laisser planer aucun doute quant à son équité envers toutes les familles religieuses et toutes les confessions : "Certes, Dieu commande l'équité, la bienfaisance et l'assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l'acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez." (Sourate 19, "an-Nahl", Les abeilles, v. 90)». A défaut, a poursuivi Jama`atou Ibadou Rahmane, «nous courons le risque de vivre demain un pays fracturé et miné par les convulsions de toute sorte. Il n’est pas trop tard de siffler la fin de la récréation».
Elle a, par ailleurs, martelé que «l’heure est à la fin des promesses mirobolantes et à la mobilisation des énergies pour soulager les populations qu'aucune fatalité ne condamne».
Pape Modou LO pressafrik