Cette étude a été réalisée par l'université d'Alabama (Etats-Unis) sur un échantillon composé de 235 universitaires et 65 SDF âgés de 18 à 20 ans. Contre toute attente, elle a pu démontrer que les habitudes sociales virtuelles ne différaient pas radicalement d'un groupe à l'autre, et ce malgré le contexte diamétralement opposé et les difficultés d'accès à Internet qui en découlent.
90% des universitaires interrogés ont avoué se connecter régulièrement à Facebook et Twitter. Or, les chercheurs ont observé que les SDF, bien que moins nombreux, passaient autant de temps en moyenne sur les réseaux sociaux que leurs congénères plus aisés: une heure par jour.
Les résultats obtenus tendent à imposer une refonte des théories de la "fracture numérique", soit les inégalités d'accès aux technologies numériques. Selon Rosanna Guadagno, directrice de projet, on constate que la situation sociale de l'utilisateur ne ralentit pas réellement sa fréquence d'accès mais plutôt la teneur de sa navigation sur Internet. "L'expression 'fracture numérique' n'est pas adaptée à la jeunesse actuelle", précise-t-elle.
Une autre étude récente corrobore les résultats de cette première approche. Pour Art Jipson de l'université de Dayton, seul l'usage d'Internet distingue ces deux communautés. "L'accès à Internet peut être exploité à d'autres fins: trouver un centre d'accueil pour la nuit, une distribution de repas chauds, etc..."
D'ailleurs, pour les principaux intéressés, le débat ne se pose pas: "Pourquoi n'aurais-je pas le droit d'ouvrir un compte Facebook ? Ce n'est pas parce que je suis SDF que certaines choses perdent de leur intérêt... Ma famille, mes amis et les gens qui me tiennent à coeur sont aussi sur Facebook..." confie en effet l'un des jeunes SDF interrogé.
90% des universitaires interrogés ont avoué se connecter régulièrement à Facebook et Twitter. Or, les chercheurs ont observé que les SDF, bien que moins nombreux, passaient autant de temps en moyenne sur les réseaux sociaux que leurs congénères plus aisés: une heure par jour.
Les résultats obtenus tendent à imposer une refonte des théories de la "fracture numérique", soit les inégalités d'accès aux technologies numériques. Selon Rosanna Guadagno, directrice de projet, on constate que la situation sociale de l'utilisateur ne ralentit pas réellement sa fréquence d'accès mais plutôt la teneur de sa navigation sur Internet. "L'expression 'fracture numérique' n'est pas adaptée à la jeunesse actuelle", précise-t-elle.
Une autre étude récente corrobore les résultats de cette première approche. Pour Art Jipson de l'université de Dayton, seul l'usage d'Internet distingue ces deux communautés. "L'accès à Internet peut être exploité à d'autres fins: trouver un centre d'accueil pour la nuit, une distribution de repas chauds, etc..."
D'ailleurs, pour les principaux intéressés, le débat ne se pose pas: "Pourquoi n'aurais-je pas le droit d'ouvrir un compte Facebook ? Ce n'est pas parce que je suis SDF que certaines choses perdent de leur intérêt... Ma famille, mes amis et les gens qui me tiennent à coeur sont aussi sur Facebook..." confie en effet l'un des jeunes SDF interrogé.