A ce tableau sombre, il faut ajouter, dit M. Camara, l’insécurité galopante qui s’est partout installée dans le pays, la misère paysanne, la prochaine rentrée scolaire hypothéquée du fait des inondations, le recours à la grève de la faim des travailleurs déflatés pour rentrer dans leurs fonds. Au même moment, le pouvoir, poursuit-il, s’illustre par des dépenses de prestige. A titre d’illustration, il cite les vacances dorées du Président Wade et de sa cour, la construction du monument de la Renaissance et les milliards engloutis par l’Anoci dans des travaux qui restent à être vérifiés. Toutes choses qui lui font dire que «le Président Wade s’est lui-même disqualifié et a tourné le dos au peuple qui lui a pourtant tout donné et qui, en contrepartie, n’a reçu en échange que mépris et misère».
Enfonçant le clou, Mbaye Dione, leader des jeunesses «progressistes» affirme que cela fait bientôt dix ans que les Sénégalais souffrent dans leur chair et qu’il est temps de mettre terme fin à cela. Pour en arriver là, ce Pcr de Ngoudiane, localité du département de Thiès, prône une unité de l’opposition. «Tout nous y appelle : le contexte de crise, la déliquescence du pouvoir, la pente vertigineuse qu’a prise le pays.» Pour cette cause, assure-t-il, l’Afp est prête à tous les sacrifices. Toutefois, regrette-t-il, depuis un certain temps, des gens sont en train de positionner leur leader. Une allusion faite à la récente sortie de Barthélemy Dias qui affirmait que la candidature unique de l’opposition sera celle de Ousmane Tanor Dieng ou ne sera pas. Or, note-il, ce débat n’est même pas à l’ordre du jour. «A coup sûr, il se posera un jour, mais de grâce, on n’en est pas encore là», implore-t-il. Et «le moment venu, la Conférence des leaders saura trouver la bonne formule, comme elle a su le faire lorsqu’il a fallu boycotter les Législatives ou organiser les Assises nationales». Tout compte fait, lance-t-il, comme désabusé, la Coalition Bennoo continuera avec ou sans ces gens.
Et quiconque, avertit-il, prendra le risque de briser ce bel élan, aura le peuple entier sur son dos. «Ce peuple, soutient-il, a clairement signifié aux politiques à travers le message du 22 mars que plus rien ne devrait être comme avant et que les choses ont changé, les choses doivent changer.» Dans le même ordre d’idées, le leader des jeunes de l’Apr estime que «c’est même prématuré et irrespectueux de poser ce genre de débat à un moment crucial où nous avons besoin d’être très forts pour faire face à Wade qui doit impérativement démissionner».
Enfonçant le clou, Mbaye Dione, leader des jeunesses «progressistes» affirme que cela fait bientôt dix ans que les Sénégalais souffrent dans leur chair et qu’il est temps de mettre terme fin à cela. Pour en arriver là, ce Pcr de Ngoudiane, localité du département de Thiès, prône une unité de l’opposition. «Tout nous y appelle : le contexte de crise, la déliquescence du pouvoir, la pente vertigineuse qu’a prise le pays.» Pour cette cause, assure-t-il, l’Afp est prête à tous les sacrifices. Toutefois, regrette-t-il, depuis un certain temps, des gens sont en train de positionner leur leader. Une allusion faite à la récente sortie de Barthélemy Dias qui affirmait que la candidature unique de l’opposition sera celle de Ousmane Tanor Dieng ou ne sera pas. Or, note-il, ce débat n’est même pas à l’ordre du jour. «A coup sûr, il se posera un jour, mais de grâce, on n’en est pas encore là», implore-t-il. Et «le moment venu, la Conférence des leaders saura trouver la bonne formule, comme elle a su le faire lorsqu’il a fallu boycotter les Législatives ou organiser les Assises nationales». Tout compte fait, lance-t-il, comme désabusé, la Coalition Bennoo continuera avec ou sans ces gens.
Et quiconque, avertit-il, prendra le risque de briser ce bel élan, aura le peuple entier sur son dos. «Ce peuple, soutient-il, a clairement signifié aux politiques à travers le message du 22 mars que plus rien ne devrait être comme avant et que les choses ont changé, les choses doivent changer.» Dans le même ordre d’idées, le leader des jeunes de l’Apr estime que «c’est même prématuré et irrespectueux de poser ce genre de débat à un moment crucial où nous avons besoin d’être très forts pour faire face à Wade qui doit impérativement démissionner».