Au SideBar, mercredi soir on entonne le «USA» de la victoire. Le club des jeunes républicains de New York a organisé une «watch party» pour regarder le débat présidentiel. Le verdict est sans appel: c'est Mitt Romney qui a remporté celui-ci haut la main.
Certes, on était venu pour entendre des propositions spécifiques du candidat républicain et l'on n'a pas appris grand-chose, mais il est apparu beaucoup plus confiant et combattif que le président. Après des semaines de mauvaises nouvelles et de sondages décevants pour un candidat qui n'emballe personne chez les jeunes republicains, c'est une victoire estime-t-on ici. «C'est un nouveau départ pour Mitt Romney. Aucun des deux n'a rien dit de nouveau, mais notre candidat s'en est beaucoup mieux sorti. C'est un homme d'affaires, il parle d'économie avec plus d'aisance que Barack Obama», suggère Chris Hamilton, employé dans une société de relations publiques.
Dans ce bar du sud de Manhattan où l'on vient habituellement regarder des matches de baseball ou de football américain, le face-à-face avait mal commencé pour Barack Obama. Les jeunes républicains le huaient quand il parlait et écoutaient religieusement quand c'était au tour de Mitt Romney. Du coup, on n'entendait rien aux arguments du président. Mais ce n'est pas lui qu'on est venu écouter. Sarah Highland regrette de ne pas avoir entendu Mitt Romney offrir des solutions plus concrètes sur le chômage. Moins enthousiaste que les commentateurs de télévision sur la prestation de celui-ci, elle pense par ailleurs que le candidat aurait pu être à la fois plus «chaleureux» et encore plus «agressif». William Palumbo, 27 ans, est lui satisfait des promesses de son candidat: abrogation de la loi sur la santé, réduction du déficit budgétaire. Cela changera-t-il quelque chose à la course? Rien n'est moins sûr, selon Ramona Zepeda, 23 ans. «Cela va être difficile de changer la donne à ce stade, confie-t-elle, même si Mitt Romney a gagné le débat.» William Palumbo va plus loin: «Il a gagné le débat, mais il perdra l'élection, c'est certain», assure-t-il.
Par Adèle Smith
Certes, on était venu pour entendre des propositions spécifiques du candidat républicain et l'on n'a pas appris grand-chose, mais il est apparu beaucoup plus confiant et combattif que le président. Après des semaines de mauvaises nouvelles et de sondages décevants pour un candidat qui n'emballe personne chez les jeunes republicains, c'est une victoire estime-t-on ici. «C'est un nouveau départ pour Mitt Romney. Aucun des deux n'a rien dit de nouveau, mais notre candidat s'en est beaucoup mieux sorti. C'est un homme d'affaires, il parle d'économie avec plus d'aisance que Barack Obama», suggère Chris Hamilton, employé dans une société de relations publiques.
Dans ce bar du sud de Manhattan où l'on vient habituellement regarder des matches de baseball ou de football américain, le face-à-face avait mal commencé pour Barack Obama. Les jeunes républicains le huaient quand il parlait et écoutaient religieusement quand c'était au tour de Mitt Romney. Du coup, on n'entendait rien aux arguments du président. Mais ce n'est pas lui qu'on est venu écouter. Sarah Highland regrette de ne pas avoir entendu Mitt Romney offrir des solutions plus concrètes sur le chômage. Moins enthousiaste que les commentateurs de télévision sur la prestation de celui-ci, elle pense par ailleurs que le candidat aurait pu être à la fois plus «chaleureux» et encore plus «agressif». William Palumbo, 27 ans, est lui satisfait des promesses de son candidat: abrogation de la loi sur la santé, réduction du déficit budgétaire. Cela changera-t-il quelque chose à la course? Rien n'est moins sûr, selon Ramona Zepeda, 23 ans. «Cela va être difficile de changer la donne à ce stade, confie-t-elle, même si Mitt Romney a gagné le débat.» William Palumbo va plus loin: «Il a gagné le débat, mais il perdra l'élection, c'est certain», assure-t-il.
Par Adèle Smith