« Il est des êtres humains qui, depuis leur tendre enfance, dans leur nature même, dans leur personnalité, dans leur construction psychique, sont rebelles à l’ordre public, insensibles au discours rationnel, non maîtrisables par les voies ordinaires et dès lors, tôt ou tard, dangereux. La tranquillité publique repose donc sur des institutions et des forces de contrôle, de surveillance et d’intervention, qui sachent s’opposer aux attitudes délictueuses prévisibles de ces individus ». (Montesquieu).
Ce personnage inéluctable qui a indéniablement pris le risque de foncer tambour battant en voiture sur le dispositif des forces de l’ordre, à travers un tourbillon de grenades lacrymogènes lancées sur son cortège est, à la stupéfaction générale, l’ex Chef d’Etat, Maître Abdoulaye Wade. Un opposant ancien Président qui s’octroie le droit de manifester, un acquis démocratique que, lui-même, alors premier magistrat du pays, avait très souvent manqué de faire respecter. Arroseur arrosé, il est soumis aujourd’hui à ces mêmes pratiques antidémocratiques, qu’il a entretenues et cautionnées à la tête de l’Etat, durant des années, manquant autant d’inscrire son action dans la légalité républicaine. Pathétique et extraordinairement bouleversant de constater qu’un homme d’Etat qui fut votre mentor, que vous avez porté aux nues du respect et de la considération, se comporter d’une telle contenance, on tombe des nues, à telle enseigne que la scène qui se déroule sous nos yeux, nous parait invraisemblable. Une question me vient aussitôt à l’esprit. Mais pourquoi ce plus grand stratège politique du Sénégal, a-t’il voulu offrir à son peuple, une scène aussi poignante et dangereuse? Que voulait-il signifier par l’acte posé ?
La réponse est un secret de Polichinelle pour l’ensemble de nos compatriotes qui ont assisté en direct au déroulement de ce décor du Far-West : la libération de son fils avec tout ce que cela comporte de conséquences, «même au prix de ma vie», a-t‘il martelé ! Rongé par cette caverneuse culpabilité d’avoir mis son fils dans cette situation judiciaire, l’ex-Président semble, si je ne m’abuse, avoir perdu toutes facultés de discernement, pour émettre publiquement une injonction aussi atrabilaire à notre jeune Chef d’Etat : «Je vais forcer Macky Sall à dialoguer sur la situation politique du pays et… pour la libération de Karim Wade. Sinon, je ferais appel à l’armée pour nous départager».
Eminent avocat, connaissant les rouages du droit, l’ancien Chef d’Etat sait parfaitement, s’il dispose autant de toutes ses facultés de sonorité intellectuelle, que son fils Karim Wade est entre les mains de la justice. Ce ne sont pas les pérennes manifestations de rue qui pourront stopper le procès en cours. Si j’ai la conviction profonde que le gouvernement poursuivra sa mission d’assurer la sécurité des personnes et des biens, il est, par contre, impérieux de rappeler que la marche est un droit inaliénable reconnu par la Constitution, mais elle obéit à des conditions qui préservent exclusivement l’ordre public. Battre le pavé et tenir des sit-in quotidiennement n’est admissible dans aucun pays au monde.
La politique serait-elle, pour les libéraux, l’art d’avoir la mémoire courte ? Trois années auparavant, ce sont les mêmes personnes qui racontaient des fictions à tout va et surtout interdisaient, de manière violente, les marches pacifiques ! On se rappelle, à cette même Place de l’Obélisque, de valeureux concitoyens venus défendre avec conviction la violation de la Charte républicaine, ont perdu effroyablement leur vie. Les Sénégalais, dans leur ensemble, ont maintenant bien compris leur mystification, après les souffrances que le défunt régime leur ont fait subir douze pénibles années, Bien que leur équipe nationale soit éliminée, ils ont fait l’option de regarder les matchs de football de la CAN, plutôt que d’aller participer à cette parodie de déclamation de la démocratie.
Après une sépulcrale analyse, j’en suis arrivé à cette pénétrante réflexion. Abdoulaye Wade, aujourd’hui, représente d’abord un danger pour sa propre sécurité avant de l’être pour la République. Puisqu’en forçant, à son âge (88 ans), le barrage des forces de l’ordre, il est allé chercher délibérément l’affrontement pour pouvoir se présenter en victime. C’est l’exaltation orthodoxe de l’endoctrinement victimaire auquel il nous invite. Et une telle posture n’est pas dépouillée d’arrière-pensée. Il importe donc à l’Etat, avec davantage plus de vigilance, de le patronner, pour sa propre sécurité, en « résidence protégée », sans bien entendu tomber dans les symptômes d’un Etat Big Brother. J’ai, à mon humble avis, acquis la certitude que les défaites électorales n’ont rien appris aux libéraux car malgré tout leur tintamarre, ils ne représentent qu’eux-mêmes. Leurs dires ne servent plus à grand-chose et même à rien du tout. Alors qu’ils se résolvent à accepter leur défaite présidentielle, qu’ils assument leur bilan sanctionné par le peuple souverain et qu’ils présentent humblement des excuses aux Sénégalais des souffrances qu’ils leur ont fait endurées, et qu’ils laissent enfin travailler l’un des beaux fleurons de la République, le Président Macky Sall que le peuple, dans son immense majorité, a élu pour présider aux destinées du Sénégal.
La politique, la plus noble des actions, puisqu’elle conditionne le destin des hommes est une action permanente. Elle a toujours été un combat. En ce moment, dans ce combat, le présent, l’avenir de nos enfants, celui du Sénégal. Pour vous, autour de vous, nous allons faire en sorte de créer l’union de toutes celles et de tous ceux qui recherchent, avec obstination, à travailler, à préserver leur liberté d’expression et qui aspirent à plus de justice, puisque la justice est le ciment de la société, à plus de bonheur, sans pour autant renier les principes auxquels ils sont attachés. La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. Le Sénégal retrouvera sous l’ère du Président Macky Sall, prospérité et harmonie, en conciliant esprit de conquête et de progrès social. Car l’homme d’Etat, a fait le choix de l’espérance, de l’émergence et de la confiance en l’avenir… Unissons-nous et sachons que ce Sénégal que nous avons en partage, est si petit mais plein de gloriole !!!
Son Excellence Cheickh Sadibou DIALLO
Conseiller Spécial du Président de l’APR
Administrateur de la DES APR France
Ce personnage inéluctable qui a indéniablement pris le risque de foncer tambour battant en voiture sur le dispositif des forces de l’ordre, à travers un tourbillon de grenades lacrymogènes lancées sur son cortège est, à la stupéfaction générale, l’ex Chef d’Etat, Maître Abdoulaye Wade. Un opposant ancien Président qui s’octroie le droit de manifester, un acquis démocratique que, lui-même, alors premier magistrat du pays, avait très souvent manqué de faire respecter. Arroseur arrosé, il est soumis aujourd’hui à ces mêmes pratiques antidémocratiques, qu’il a entretenues et cautionnées à la tête de l’Etat, durant des années, manquant autant d’inscrire son action dans la légalité républicaine. Pathétique et extraordinairement bouleversant de constater qu’un homme d’Etat qui fut votre mentor, que vous avez porté aux nues du respect et de la considération, se comporter d’une telle contenance, on tombe des nues, à telle enseigne que la scène qui se déroule sous nos yeux, nous parait invraisemblable. Une question me vient aussitôt à l’esprit. Mais pourquoi ce plus grand stratège politique du Sénégal, a-t’il voulu offrir à son peuple, une scène aussi poignante et dangereuse? Que voulait-il signifier par l’acte posé ?
La réponse est un secret de Polichinelle pour l’ensemble de nos compatriotes qui ont assisté en direct au déroulement de ce décor du Far-West : la libération de son fils avec tout ce que cela comporte de conséquences, «même au prix de ma vie», a-t‘il martelé ! Rongé par cette caverneuse culpabilité d’avoir mis son fils dans cette situation judiciaire, l’ex-Président semble, si je ne m’abuse, avoir perdu toutes facultés de discernement, pour émettre publiquement une injonction aussi atrabilaire à notre jeune Chef d’Etat : «Je vais forcer Macky Sall à dialoguer sur la situation politique du pays et… pour la libération de Karim Wade. Sinon, je ferais appel à l’armée pour nous départager».
Eminent avocat, connaissant les rouages du droit, l’ancien Chef d’Etat sait parfaitement, s’il dispose autant de toutes ses facultés de sonorité intellectuelle, que son fils Karim Wade est entre les mains de la justice. Ce ne sont pas les pérennes manifestations de rue qui pourront stopper le procès en cours. Si j’ai la conviction profonde que le gouvernement poursuivra sa mission d’assurer la sécurité des personnes et des biens, il est, par contre, impérieux de rappeler que la marche est un droit inaliénable reconnu par la Constitution, mais elle obéit à des conditions qui préservent exclusivement l’ordre public. Battre le pavé et tenir des sit-in quotidiennement n’est admissible dans aucun pays au monde.
La politique serait-elle, pour les libéraux, l’art d’avoir la mémoire courte ? Trois années auparavant, ce sont les mêmes personnes qui racontaient des fictions à tout va et surtout interdisaient, de manière violente, les marches pacifiques ! On se rappelle, à cette même Place de l’Obélisque, de valeureux concitoyens venus défendre avec conviction la violation de la Charte républicaine, ont perdu effroyablement leur vie. Les Sénégalais, dans leur ensemble, ont maintenant bien compris leur mystification, après les souffrances que le défunt régime leur ont fait subir douze pénibles années, Bien que leur équipe nationale soit éliminée, ils ont fait l’option de regarder les matchs de football de la CAN, plutôt que d’aller participer à cette parodie de déclamation de la démocratie.
Après une sépulcrale analyse, j’en suis arrivé à cette pénétrante réflexion. Abdoulaye Wade, aujourd’hui, représente d’abord un danger pour sa propre sécurité avant de l’être pour la République. Puisqu’en forçant, à son âge (88 ans), le barrage des forces de l’ordre, il est allé chercher délibérément l’affrontement pour pouvoir se présenter en victime. C’est l’exaltation orthodoxe de l’endoctrinement victimaire auquel il nous invite. Et une telle posture n’est pas dépouillée d’arrière-pensée. Il importe donc à l’Etat, avec davantage plus de vigilance, de le patronner, pour sa propre sécurité, en « résidence protégée », sans bien entendu tomber dans les symptômes d’un Etat Big Brother. J’ai, à mon humble avis, acquis la certitude que les défaites électorales n’ont rien appris aux libéraux car malgré tout leur tintamarre, ils ne représentent qu’eux-mêmes. Leurs dires ne servent plus à grand-chose et même à rien du tout. Alors qu’ils se résolvent à accepter leur défaite présidentielle, qu’ils assument leur bilan sanctionné par le peuple souverain et qu’ils présentent humblement des excuses aux Sénégalais des souffrances qu’ils leur ont fait endurées, et qu’ils laissent enfin travailler l’un des beaux fleurons de la République, le Président Macky Sall que le peuple, dans son immense majorité, a élu pour présider aux destinées du Sénégal.
La politique, la plus noble des actions, puisqu’elle conditionne le destin des hommes est une action permanente. Elle a toujours été un combat. En ce moment, dans ce combat, le présent, l’avenir de nos enfants, celui du Sénégal. Pour vous, autour de vous, nous allons faire en sorte de créer l’union de toutes celles et de tous ceux qui recherchent, avec obstination, à travailler, à préserver leur liberté d’expression et qui aspirent à plus de justice, puisque la justice est le ciment de la société, à plus de bonheur, sans pour autant renier les principes auxquels ils sont attachés. La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. Le Sénégal retrouvera sous l’ère du Président Macky Sall, prospérité et harmonie, en conciliant esprit de conquête et de progrès social. Car l’homme d’Etat, a fait le choix de l’espérance, de l’émergence et de la confiance en l’avenir… Unissons-nous et sachons que ce Sénégal que nous avons en partage, est si petit mais plein de gloriole !!!
Son Excellence Cheickh Sadibou DIALLO
Conseiller Spécial du Président de l’APR
Administrateur de la DES APR France