Monsieur le Président, vous savez en votre fort intérieur, qu’il y a un sérieux problème dans votre Palais et que beaucoup de choses vous échappent. Ce qui m’amène à me poser une question : certes vous reconnaissez qu’il y a des problèmes, mais avez-vous réellement identifié les maux du Palais de tous les Sénégalais ? Ne perdons pas de vue que la maîtrise de cette institution (haut lieu de décisions) par le Chef de l’État que vous êtes doit être un impératif catégorique ; c’est une question de haute sécurité dont dépend la survie de la Nation toute entière.
Le vrai problème ce n’est pas la masse de visiteurs trop nombreux d’ailleurs composés essentiellement de militants alimentaires mais plutôt la MAFIA qui gravite autour du Chef de l’État. En effet, il est bon de dévoiler que l’actuel Palais est un petit bureau d’intrigues et de complots. Les histoires qui s’y passent sont dignes des plus grands polars qui n’ont rien à envier à "24 Heures Chrono" de Jack Bauer.
Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, nous avons entendu tout récemment un chef religieux dresser un portrait peu glorieux de votre secrétaire particulière. Naïvement, je croyais que la presse allait saisir cette occasion pour mener des investigations approfondies au lieu de banaliser l’information. En effet, le marabout a sous-entendu ce que tous les connaisseurs du Palais discutent en privé : le problème des "audiences payantes". En fonction de la tête du client, votre secrétaire fait un tri sur la liste des audiences. La priorité d’abord aux personnalités qui donnent du "Mbakhouss" ou les gens du clan de "Palatium Nostra" (à ne pas confondre avec la célèbre mafia italienne Cosa Nostra).
Un célèbre Directeur général, épinglé par un livre riche en preuves, occupe toujours son portefeuille malgré son crapuleux crime économique. Cette impunité il la doit à son appartenance au clan et aux largesses faites à la marraine de "Palatium Nostra". Un autre ancien Directeur général le moins doué de l’histoire promu au rang de Ministre le plus insolent et le plus impopulaire est également un membre influent du clan. Si un simple citoyen ou une personnalité du pays envoie une correspondance au Chef de l’État défavorable à un membre du clan, ce courrier n’arrivera jamais à destination. Pire encore, si un adversaire du clan a une audience avec le Président de la République, celle-ci n’aura jamais lieu. La stratégie utilisée par la secrétaire et chef du clan est simple : "Monsieur le Président, je l’ai appelé mais il est injoignable !" Combien de fois elle a saboté, à votre insu, la rencontre entre vous et des hommes porteurs de projets ou de simples individus qui auraient pu vous aider à entendre la complainte des pauvres citoyens ?
Le personnage de Mme la marraine de "Palatium Nostra" est fascinant et en même temps constitue un blocage pour le développement du pays. Elle gère les dossiers de la République comme ceux d’une agence de voyages.
Le manque d’esprit et de loyauté, défauts impardonnables pour un proche collaborateur du Chef de l’État se combine, chez cette femme, d’une méchanceté incurable. La déférence que lui vouent tous les abonnés du Palais n’est pas synonyme de respect : ils ont peur de sa colère et de ses vengeances car Mme ressemble à "un serpent à deux têtes, l’une prête à mordre, l’autre plein de venin".
Monsieur le Président, votre stature d’homme politique multidimensionnel et historique ne peut cacher le mécontentement général des Sénégalais. Les nombreuses élites et écoles de pensée structurantes de votre parti ne peuvent pas, aujourd’hui, théoriser une philosophie ou une démarche politique capable de renouer le fil qui vous liait avec la majorité des citoyens sénégalais.
Monsieur le Président, nous savons tous que l’efficacité et l’éthique au travail doivent constituer un sacerdoce pour les proches collaborateurs d’un Chef d’État. Si vous ambitionnez de vous réconcilier avec le Peuple sénégalais (qui vous a élu), il ne suffit pas de restreindre l’accès du Palais ; commencez d’abord par combattre ces délinquants à col blanc qui vous empêchent de voir les vrais problèmes des Sénégalais. Cette scrupuleuse mafia qui s’enrichit honteusement aux dépens des dossiers les plus urgents de l’État, sapant ainsi la confiance que le PEUPLE ("la seule constante") avait pour vous, l’homme à qui il a confié son destin.
Abdou Lahat Fall : un Fonctionnaire de l’État
aflahadfall39@googlemail.com
Le vrai problème ce n’est pas la masse de visiteurs trop nombreux d’ailleurs composés essentiellement de militants alimentaires mais plutôt la MAFIA qui gravite autour du Chef de l’État. En effet, il est bon de dévoiler que l’actuel Palais est un petit bureau d’intrigues et de complots. Les histoires qui s’y passent sont dignes des plus grands polars qui n’ont rien à envier à "24 Heures Chrono" de Jack Bauer.
Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, nous avons entendu tout récemment un chef religieux dresser un portrait peu glorieux de votre secrétaire particulière. Naïvement, je croyais que la presse allait saisir cette occasion pour mener des investigations approfondies au lieu de banaliser l’information. En effet, le marabout a sous-entendu ce que tous les connaisseurs du Palais discutent en privé : le problème des "audiences payantes". En fonction de la tête du client, votre secrétaire fait un tri sur la liste des audiences. La priorité d’abord aux personnalités qui donnent du "Mbakhouss" ou les gens du clan de "Palatium Nostra" (à ne pas confondre avec la célèbre mafia italienne Cosa Nostra).
Un célèbre Directeur général, épinglé par un livre riche en preuves, occupe toujours son portefeuille malgré son crapuleux crime économique. Cette impunité il la doit à son appartenance au clan et aux largesses faites à la marraine de "Palatium Nostra". Un autre ancien Directeur général le moins doué de l’histoire promu au rang de Ministre le plus insolent et le plus impopulaire est également un membre influent du clan. Si un simple citoyen ou une personnalité du pays envoie une correspondance au Chef de l’État défavorable à un membre du clan, ce courrier n’arrivera jamais à destination. Pire encore, si un adversaire du clan a une audience avec le Président de la République, celle-ci n’aura jamais lieu. La stratégie utilisée par la secrétaire et chef du clan est simple : "Monsieur le Président, je l’ai appelé mais il est injoignable !" Combien de fois elle a saboté, à votre insu, la rencontre entre vous et des hommes porteurs de projets ou de simples individus qui auraient pu vous aider à entendre la complainte des pauvres citoyens ?
Le personnage de Mme la marraine de "Palatium Nostra" est fascinant et en même temps constitue un blocage pour le développement du pays. Elle gère les dossiers de la République comme ceux d’une agence de voyages.
Le manque d’esprit et de loyauté, défauts impardonnables pour un proche collaborateur du Chef de l’État se combine, chez cette femme, d’une méchanceté incurable. La déférence que lui vouent tous les abonnés du Palais n’est pas synonyme de respect : ils ont peur de sa colère et de ses vengeances car Mme ressemble à "un serpent à deux têtes, l’une prête à mordre, l’autre plein de venin".
Monsieur le Président, votre stature d’homme politique multidimensionnel et historique ne peut cacher le mécontentement général des Sénégalais. Les nombreuses élites et écoles de pensée structurantes de votre parti ne peuvent pas, aujourd’hui, théoriser une philosophie ou une démarche politique capable de renouer le fil qui vous liait avec la majorité des citoyens sénégalais.
Monsieur le Président, nous savons tous que l’efficacité et l’éthique au travail doivent constituer un sacerdoce pour les proches collaborateurs d’un Chef d’État. Si vous ambitionnez de vous réconcilier avec le Peuple sénégalais (qui vous a élu), il ne suffit pas de restreindre l’accès du Palais ; commencez d’abord par combattre ces délinquants à col blanc qui vous empêchent de voir les vrais problèmes des Sénégalais. Cette scrupuleuse mafia qui s’enrichit honteusement aux dépens des dossiers les plus urgents de l’État, sapant ainsi la confiance que le PEUPLE ("la seule constante") avait pour vous, l’homme à qui il a confié son destin.
Abdou Lahat Fall : un Fonctionnaire de l’État
aflahadfall39@googlemail.com