Dans un communiqué diffusé par la Télévision nationale, ‘’les nouveaux dirigeants du pays ont déclaré avoir mis en place un conseil d’Etat chargé de gérer les affaires du pays, en attendant l’organisation, très prochaine, d’élections libres et transparentes’’, rapporte l’Agence Nouakchott d’information (ANI, privée).
Le Conseil, présidé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, comprend deux autres généraux (Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Félix Negri) et 7 Colonels.
Le chef de l’Etat mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi et son Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf ont été arrêtés mercredi matin à Nouakchott par un bataillon de la garde présidentielle.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi est arrivé démocratiquement au pouvoir en juin 2007, deux ans après le coup d’Etat qui avait renversé Mawaouya Ould Taya.
Mercredi matin, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait déjà remplacé plusieurs officiers supérieurs de l’armée dont le chef de la garde présidentielle, le général Ould Abdelaziz.
La Mauritanie vit une crise politique depuis deux semaines, suite à une motion de censure contre le gouvernement.
Lundi soir, 49 parlementaires (25 députés et 24 sénateurs) avaient démissionné du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD-ADHIL, principal parti de la majoritaire présidentielle).
Des parlementaires mauritaniens, réunis mercredi soir dans les locaux de l’Assemblée nationale, ont exprimé "leur appui au mouvement rectificatif mené par l’armée nationale, le 6 août 2008", appelant ce mouvement à s’investir " au profit de la démocratie, à renforcer l’action des institutions de l’Etat et à préserver la Constitution ".
Les parlementaires ont appelé "le peuple mauritanien à se regrouper autour de l’institution parlementaire et des forces politiques vives visant le changement et la préservation de l’ordre public".
Ils se sont déclarés ‘’désolés de la situation à laquelle a abouti le pays du fait de la politique à l’improviste menée par le président déchu, politique marquée par le blocage de l’action des institutions constitutionnelles, l’exercice du pouvoir personnel, sans considération pour la majorité ou pour la méthode de concertation sur laquelle s’est fondée notre démocratie naissante ".
Les parlementaires ont, par ailleurs, annoncé qu’ils organiseront demain matin (vendredi) à Nouakchott une marche de soutien au Conseil d’Etat.
Par ailleurs, le Parti du rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition) dit avoir enregistré "le changement intervenu et a appelé toutes les forces politiques nationales et les personnes de bonne volonté à engager un dialogue national responsable, sincère et sérieux pour un retour rapide à une vie constitutionnelle normale’’.
Le RFP, parti d’Ahmed Ould Dadah, apelle en outre à ’’la préservation du pays contre tous les dérapages ou dangers qui menacent son unité nationale, les institutions de l’Etat et leur pérennité ".
De son côté, le comité de coordination du ‘’Groupe de défense de la démocratie" a salué "le sursaut national sincère mené aujourd’hui par les forces armées en mettant fin au régime de M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi qui a dévié de la voie démocratique ".
Le Conseil, présidé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, comprend deux autres généraux (Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed et Félix Negri) et 7 Colonels.
Le chef de l’Etat mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi et son Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf ont été arrêtés mercredi matin à Nouakchott par un bataillon de la garde présidentielle.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi est arrivé démocratiquement au pouvoir en juin 2007, deux ans après le coup d’Etat qui avait renversé Mawaouya Ould Taya.
Mercredi matin, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait déjà remplacé plusieurs officiers supérieurs de l’armée dont le chef de la garde présidentielle, le général Ould Abdelaziz.
La Mauritanie vit une crise politique depuis deux semaines, suite à une motion de censure contre le gouvernement.
Lundi soir, 49 parlementaires (25 députés et 24 sénateurs) avaient démissionné du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD-ADHIL, principal parti de la majoritaire présidentielle).
Des parlementaires mauritaniens, réunis mercredi soir dans les locaux de l’Assemblée nationale, ont exprimé "leur appui au mouvement rectificatif mené par l’armée nationale, le 6 août 2008", appelant ce mouvement à s’investir " au profit de la démocratie, à renforcer l’action des institutions de l’Etat et à préserver la Constitution ".
Les parlementaires ont appelé "le peuple mauritanien à se regrouper autour de l’institution parlementaire et des forces politiques vives visant le changement et la préservation de l’ordre public".
Ils se sont déclarés ‘’désolés de la situation à laquelle a abouti le pays du fait de la politique à l’improviste menée par le président déchu, politique marquée par le blocage de l’action des institutions constitutionnelles, l’exercice du pouvoir personnel, sans considération pour la majorité ou pour la méthode de concertation sur laquelle s’est fondée notre démocratie naissante ".
Les parlementaires ont, par ailleurs, annoncé qu’ils organiseront demain matin (vendredi) à Nouakchott une marche de soutien au Conseil d’Etat.
Par ailleurs, le Parti du rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition) dit avoir enregistré "le changement intervenu et a appelé toutes les forces politiques nationales et les personnes de bonne volonté à engager un dialogue national responsable, sincère et sérieux pour un retour rapide à une vie constitutionnelle normale’’.
Le RFP, parti d’Ahmed Ould Dadah, apelle en outre à ’’la préservation du pays contre tous les dérapages ou dangers qui menacent son unité nationale, les institutions de l’Etat et leur pérennité ".
De son côté, le comité de coordination du ‘’Groupe de défense de la démocratie" a salué "le sursaut national sincère mené aujourd’hui par les forces armées en mettant fin au régime de M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi qui a dévié de la voie démocratique ".