«On ne baisse pas les bras. Tout ce qu'on veut, c'est une permission pour rester ici momentanément, jusqu'à ce qu'on trouve un endroit qui nous convienne et qui respecte le règlement de zonage», explique Anas Harraq, président de l'Association culturelle des musulmans de Lanaudière.
En août dernier, il s'est uni à des Québécois, des Marocains, des Algériens, des Sénégalais afin de fonder ce regroupement. L'objectif premier: être plus visible, s'ouvrir aux gens d'ici et pouvoir faire la prière sans déranger personne.
Pour accomplir cette mission, l'Association s'est dotée d'un pied-à-terre, coin Richard et Gaspard.
«Nous avons deux entrées, pour les hommes et les femmes. Nous avons aussi des salles de prière distinctes, puis une pièce où on aide les enfants à faire leurs devoirs et où on leur enseigne le coran, ainsi que l'arabe», explique M. Harraq.
Comme ce lieu comble les besoins de la communauté, en septembre, il a demandé à la Ville de Joliette de modifier son règlement de zonage. Requête qui a été refusée.
«D'abord, on ne peut pas autoriser l'usage mixte dans un même bâtiment (lieu de culte et résidentiel). Il y a aussi un problème de stationnement et, finalement, la zone environnante est à vocation résidentielle», précise le directeur général de la Ville, Renald Gravel.
Ce dernier a référé l'Association à un certain secteur, au centre-ville, ou les lieux de culte sont permis. Il s'est également montré ouvert à évaluer de futures demandes pour des endroits se trouvant en dehors de cette zone.
Mais les recherches n'ont pas été fructueuses… Si ce n'est pas le propriétaire qui ne veut pas ouvrir ses portes à la culture musulmane, c'est le zonage qui n'est pas conforme, ou la compatibilité avec les besoins des croyants, puisque la prière se fait en direction de La Mecque.
Comme il est plus difficile que prévu de trouver un nouveau local, l'Association culturelle des musulmans de Lanaudière demande que lui soit accordé un délai. Elle envisage même l'achat d'un bâtiment.
«On veut une solution, mentionne Mohamed Selmi, trésorier. Tant que le problème du local n'est pas réglé, nous ne pouvons pas commencer à organiser des portes ouvertes et à engager la communication avec les autres.»
La communauté musulmane réunit une cinquantaine de personnes dans le nord de Lanaudière.
http://www.laction.com/
En août dernier, il s'est uni à des Québécois, des Marocains, des Algériens, des Sénégalais afin de fonder ce regroupement. L'objectif premier: être plus visible, s'ouvrir aux gens d'ici et pouvoir faire la prière sans déranger personne.
Pour accomplir cette mission, l'Association s'est dotée d'un pied-à-terre, coin Richard et Gaspard.
«Nous avons deux entrées, pour les hommes et les femmes. Nous avons aussi des salles de prière distinctes, puis une pièce où on aide les enfants à faire leurs devoirs et où on leur enseigne le coran, ainsi que l'arabe», explique M. Harraq.
Comme ce lieu comble les besoins de la communauté, en septembre, il a demandé à la Ville de Joliette de modifier son règlement de zonage. Requête qui a été refusée.
«D'abord, on ne peut pas autoriser l'usage mixte dans un même bâtiment (lieu de culte et résidentiel). Il y a aussi un problème de stationnement et, finalement, la zone environnante est à vocation résidentielle», précise le directeur général de la Ville, Renald Gravel.
Ce dernier a référé l'Association à un certain secteur, au centre-ville, ou les lieux de culte sont permis. Il s'est également montré ouvert à évaluer de futures demandes pour des endroits se trouvant en dehors de cette zone.
Mais les recherches n'ont pas été fructueuses… Si ce n'est pas le propriétaire qui ne veut pas ouvrir ses portes à la culture musulmane, c'est le zonage qui n'est pas conforme, ou la compatibilité avec les besoins des croyants, puisque la prière se fait en direction de La Mecque.
Comme il est plus difficile que prévu de trouver un nouveau local, l'Association culturelle des musulmans de Lanaudière demande que lui soit accordé un délai. Elle envisage même l'achat d'un bâtiment.
«On veut une solution, mentionne Mohamed Selmi, trésorier. Tant que le problème du local n'est pas réglé, nous ne pouvons pas commencer à organiser des portes ouvertes et à engager la communication avec les autres.»
La communauté musulmane réunit une cinquantaine de personnes dans le nord de Lanaudière.
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