Ainsi, toutes les craintes quant à une installation de notre pays dans une spirale de violence « syndrome ivoirien ou printemps arabe » peuvent se dissiper puisque nous en savons un plus maintenant sur les motivations réelles des différents acteurs de la classe politique surtout dans le groupe hybride M23
En effet, avec la crise ivoirienne nous avions fini de connaître la vraie personnalité d’Ousmane Tanor DIENG qui s’était tristement manifesté à la face du monde en affirmant : « la CENI n’a pas le droit de donner les résultats puisque cela est du ressort du Conseil constitutionnel or ce dernier par la voix de son Président à confirmer la victoire de Laurent Gbagbo donc il est un Président démocratiquement élu ». Tout ceci pour dire l’habitude est une seconde nature et que le PS est toujours le PS. C’est un parti qui a du mal à se départir de son habit de parti au pouvoir et de l’arrogance dont il a toujours fait preuve lorsqu’il était aux affaires. Cette formation socialiste est restée fidèle à son caractère despotique. « On a eu tort de penser que le Ps « New look » avait rompu avec cette culture despotique grâce à sa cure récente de dix ans d’opposition à côté de ceux qu’il a réprimés, quarante durant, pour leur quête d’indépendance nationale, de république démocratique, et de justice sociale. Il a (…) prouvé que le « vernis démocratique et républicain » qu’il s’est couvert, dans l’opposition sous Wade, n’était pas si épais que ça ».
Que dire d’un Moustapha NIASS dont l’image qui est entrain de faire le tour du monde via Facebook et d’autres sites spécialisés montre à suffisance sa boulimie du pouvoir. Avec une pierre à la main et appelant à l’insurrection, cet homme officiellement âgé de 72 ans cache mal sa longue déception due à ses nombreux handicaps sociaux (confère la déclaration de Sidy L NIASS sur la question). Ses déceptions ont débuté depuis le départ du Président Senghor.
En vérité, Conscients de leur manque de vision et de programmes pertinents susceptibles de produire un bilan opposable à celui de son régime, ces adversaires de Wade ont fini par accepter de bâtir leurs stratégies de conquête du pouvoir sur la désinformation, le dénigrement et l’exploitation cynique de souffrances structurelles de certaines populations qui datent d’après les indépendances. L’opposition revancharde a toujours pensé qu’il était possible de produire par la communication une réalité sociale qui décrédibilise Wade lorsqu’on s’appuie sur une certaine presse privée affairiste, sur des ONG extraverties et sur une stratégie argumentative qui nie la réalité objective de la supériorité politique et économique du modèle Wadien. .
En définitive, il y a lieu de relever deux points fondamentaux qui font qu’il y a de quoi avoir peur et de faire très attention à cette opposition. Il s’agit de la boulimie de pouvoir toujours plus manifeste chez ces opposants au point de s’allier avec des lobbies mafieuses et maçonniques ou de vouloir marcher sur des cadavres pour accéder à des positions de pouvoir mais aussi cette ruée d’inconnus, de retraités anciens nègres de service de lobbies étrangers comme Jacques DIOUF, Moussa TOURE, Lamine DIACK, Ibrahima FALL entre autres qui veulent lancer une OPA sur le Sénégal pour satisfaire les exigences de leurs mandataires.
En fin, les choix doivent être judicieux et sans équivoques puisque beaucoup parmi les concurrents dans Benno ou M23 sont maintenant moralement disqualifiés puisqu’agissant au nom et pour le compte de prédateurs, de néo-colonisateurs ou simplement étant adeptes de pratiques aux antipodes des réalités et des traditions sénégalaises. En un mot les sénégalais détectent maintenant pourquoi il ne peut y avoir de consensus dans Benno et dans le M23 puisque ces entités sont formées de gens ayant des motivations, des croyances et des objectifs presque contradictoires. Les uns étant des opportunistes et les autres sont constitués de despotes, de tyrans et de bras armés de certains lobbies.
D’ailleurs ils sont tous tombés dans le piège de leur faux ami Latif qui, dans sa dernière épisode de son long feuilleton, sera un candidat investi par sa structure « Y’EN MARRE » gérée par procuration par son ancien élève, son employé et bras droit Cheikh Fadel BARRO.
Il a su utilisé son acharnement contre WADE et l’absence de stratégie des opposants pour les embrigader et ainsi se positionner en seule alternative crédible aux yeux des non avertis et des parieurs non averses au risque. (A SUIVRE)
PAPE SECK
Coordonnateur de Mouvement citoyen M2C