La Société nationale d’électricité (Senelec) est pontée du doigt, accusée par la majeure partie des Sénateurs et députés qui ont pris part à la rencontre d’information et de partage sur le secteur de l’énergie que le ministère en charge de ce secteur a organisé, ce week-end à Saly Portudal, d’être « responsable » de l’amère défaite que la Coalition Sopi 2009 qui regroupait les partis au pouvoir a subi lors des élections locales du 22 mars 2009. Les 36 orateurs qui sont intervenus après les présentations de tous les directeurs des différentes directions relevant du Ministère de l’Energie, se sont le plus appesanti sur la communication du directeur général de la Senelec, Seydina Kane.
Ces intervenants estiment en grande partie que si les populations n’ont pas voté pour eux, c’est à cause des délestages répétitives qui n’ont cessé d’ « indisposer plus d’un sénégalais ». Ils ont ainsi fait allusion aux émeutes suscitées par les coupures intempestives que le Sénégal a connues l’année dernière. Très remontés contre cette entreprise chargée de la fourniture d’électricité, ces députés et sénateurs sont mêmes allés jusqu’à dire que « tout soulèvement de population à l’avenir proviendra de la Senelec ».
Une manière pour les députés et sénateurs libéraux de dire à quel point ils comptent sur une fourniture correcte de l’électricité afin d’instaurer un climat social apaisé susceptible de regagner la confiance des populations. Ils ont ainsi carrément fait savoir qu’ils comptent beaucoup sur la Senelec pour espérer gagner les élections de 2012 devant permettre au Président Abdoulaye Wade de faire un troisième mandat.
Quant à lui, le directeur général de la Senelec a apporté un certain nombre d’éclairages en faisant savoir qu’« En décembre 2011 je dis bien quand nous aurons la première tranche de la centrale au charbon, nous allons être dans une situation assez confortable pour dire que les délestages sont terminés ». M. Kane fait savoir : « nous sommes en train de réfléchir sur des solutions urgentes et rapides pour renforcer nos capacités, pour que dès le premier janvier 2012, ce problème soit derrière nous ». A l’en croire, « cela va se renforcer et se consolider quand nous aurons la tranche 125 mégawatts charbon en 2011 ». Sur le pourquoi des délestages, M. Kane souligne qu’« il y a Gti qui n’est toujours pas là. Par ailleurs, il y a deux tribunes à gaz de la Senelec de 18 et 20 mégawatts, Kounoune qui devait être à 60 mégawatts. Donc un manque de 120 mégawatts à la Senelec ».
Selon lui, « il n’y a pas de déficit structurel entre l’offre et la demande, mais de déficit conjoncturel ». Et informe : « en janvier, nous allons revenir à notre profil normal d’enlèvement sur Manantali et nous allons satisfaire la demande d’ici la fin du mois et au delà. Déjà, toutes les machines sont présentement sur le réseau, les délestages sont bien réduits.. C’est la fin d’année qu’il fallait rattraper le surplus que nous avions pris en mois d’octobre ». Avant d’assurer : « par rapport à la coupe d’Afrique, à tous les événements que nous avons en vue, le magal et autres, nous sommes en position de satisfaire la demande correctement ».
Le Directeur général de la Senelec a été aussi interpellé sur la fraude sur l’électricité. Un fléau qui a poussé Ousmane Sow Huchar à demander la mise en place d’une brigade de surveillance. Sur ce point, Seydina Kane affirme qu’il « Il y a 17% de la clientèle qui s’adonnent à la fraude. Ce qui est un ratio important sur les 800 mille abonnés de la Senelec. Sur les 22 milliards perdus par la Senelec du fait de la fraude, les 4 milliards sont des taxes que perd l’Etat ». M. Kane parle de réflexion que la Senelec est en train de mener avec des jeunes. « Des jeunes seront recrutés, formés et ils vont renforcer les effectifs de la Senelec pour éradiquer ce fléau. Il faut mobiliser des moyens de lutte, de sensibilisation des autorités et des parlementaires. Au-delà de la sensibilisation, il faudra pénaliser la fraude ».
Ces intervenants estiment en grande partie que si les populations n’ont pas voté pour eux, c’est à cause des délestages répétitives qui n’ont cessé d’ « indisposer plus d’un sénégalais ». Ils ont ainsi fait allusion aux émeutes suscitées par les coupures intempestives que le Sénégal a connues l’année dernière. Très remontés contre cette entreprise chargée de la fourniture d’électricité, ces députés et sénateurs sont mêmes allés jusqu’à dire que « tout soulèvement de population à l’avenir proviendra de la Senelec ».
Une manière pour les députés et sénateurs libéraux de dire à quel point ils comptent sur une fourniture correcte de l’électricité afin d’instaurer un climat social apaisé susceptible de regagner la confiance des populations. Ils ont ainsi carrément fait savoir qu’ils comptent beaucoup sur la Senelec pour espérer gagner les élections de 2012 devant permettre au Président Abdoulaye Wade de faire un troisième mandat.
Quant à lui, le directeur général de la Senelec a apporté un certain nombre d’éclairages en faisant savoir qu’« En décembre 2011 je dis bien quand nous aurons la première tranche de la centrale au charbon, nous allons être dans une situation assez confortable pour dire que les délestages sont terminés ». M. Kane fait savoir : « nous sommes en train de réfléchir sur des solutions urgentes et rapides pour renforcer nos capacités, pour que dès le premier janvier 2012, ce problème soit derrière nous ». A l’en croire, « cela va se renforcer et se consolider quand nous aurons la tranche 125 mégawatts charbon en 2011 ». Sur le pourquoi des délestages, M. Kane souligne qu’« il y a Gti qui n’est toujours pas là. Par ailleurs, il y a deux tribunes à gaz de la Senelec de 18 et 20 mégawatts, Kounoune qui devait être à 60 mégawatts. Donc un manque de 120 mégawatts à la Senelec ».
Selon lui, « il n’y a pas de déficit structurel entre l’offre et la demande, mais de déficit conjoncturel ». Et informe : « en janvier, nous allons revenir à notre profil normal d’enlèvement sur Manantali et nous allons satisfaire la demande d’ici la fin du mois et au delà. Déjà, toutes les machines sont présentement sur le réseau, les délestages sont bien réduits.. C’est la fin d’année qu’il fallait rattraper le surplus que nous avions pris en mois d’octobre ». Avant d’assurer : « par rapport à la coupe d’Afrique, à tous les événements que nous avons en vue, le magal et autres, nous sommes en position de satisfaire la demande correctement ».
Le Directeur général de la Senelec a été aussi interpellé sur la fraude sur l’électricité. Un fléau qui a poussé Ousmane Sow Huchar à demander la mise en place d’une brigade de surveillance. Sur ce point, Seydina Kane affirme qu’il « Il y a 17% de la clientèle qui s’adonnent à la fraude. Ce qui est un ratio important sur les 800 mille abonnés de la Senelec. Sur les 22 milliards perdus par la Senelec du fait de la fraude, les 4 milliards sont des taxes que perd l’Etat ». M. Kane parle de réflexion que la Senelec est en train de mener avec des jeunes. « Des jeunes seront recrutés, formés et ils vont renforcer les effectifs de la Senelec pour éradiquer ce fléau. Il faut mobiliser des moyens de lutte, de sensibilisation des autorités et des parlementaires. Au-delà de la sensibilisation, il faudra pénaliser la fraude ».