''Nous nous sommes réunis ici aujourd’hui pour dénoncer la décision étatique de n’ouvrir les frontières à la commercialisation de l’arachide qu’à partir du 1er janvier. Cela n’arrange que la Suneor et ne favorise nullement la concurrence avec les acheteurs, qui proposent un prix de cession du kilogramme supérieur aux 190 francs CFA'', a indiqué le secrétaire général du SNPS, Tamsir Ndiaye.
''C’est vrai que l’Etat a fait des efforts en amenant le prix de vente du kilogramme d’arachide de 175 l'année dernière à 190 francs CFA cette année. Mais, cela ne suffit pas, parce que nous perdons au change sept francs CFA sur chaque kilo, étant donnée que les sommes engagées depuis le défrichage des champs jusqu’à la récolte sont estimées à 197 francs par kilo'', a relevé M. Ndiaye.
Il a promis de mener une campagne de sensibilisation dans les marchés hebdomadaires de la région de Kaolack pour inciter les producteurs à vendre leurs récoltes d'arachide à tout opérateur qui propose des prix plus importants que le prix fixé par le gouvernement, 190 francs CFA.
''Il y a actuellement des acheteurs qui sillonnent Dinguiraye, qui sont disposés à acheter nos graines à plus de 200 francs le kilo. Et c'est d’autant plus tentant que nous vendons nos graines après les avoir décortiquées avec nos propres machines, qui sont non polluantes, en plus de pouvoir raffiner l’arachide'', a expliqué le secrétaire général du SNPS.
Dans la région de Kaolack, le décorticage et le raffinage de l'arachide ont l'avantage de créer des emplois, selon Tamsir Ndiaye.
''Nous préférons vendre nos graines à ces opérateurs étrangers qui nous paient bien et transforment l’arachide sur place que de commercer avec la Suneor, qui a choisi de payer moins cher le kilo et ne donne l’argent qu’à travers un système [de paiement] qui ne nous arrange pas du tout'', a souligné M. Ndiaye, qui a été fortement applaudi par la nombreuse foule.
''Il est déplorable de voir des huiliers manifester contre des paysans qui ne défendent que leurs intérêts'', a réagi Amath Diakhaté, un producteur de Nioro, dans la région de Kaolack.
Selon M. Diakhaté, les paysans ont maintenant appris à décortiquer et transformer leurs graines. Les producteurs doivent emmener le gouvernement à prendre en considération leurs avis avant de fixer le prix de l'arachide, a-t-il dit.
APSSN
''C’est vrai que l’Etat a fait des efforts en amenant le prix de vente du kilogramme d’arachide de 175 l'année dernière à 190 francs CFA cette année. Mais, cela ne suffit pas, parce que nous perdons au change sept francs CFA sur chaque kilo, étant donnée que les sommes engagées depuis le défrichage des champs jusqu’à la récolte sont estimées à 197 francs par kilo'', a relevé M. Ndiaye.
Il a promis de mener une campagne de sensibilisation dans les marchés hebdomadaires de la région de Kaolack pour inciter les producteurs à vendre leurs récoltes d'arachide à tout opérateur qui propose des prix plus importants que le prix fixé par le gouvernement, 190 francs CFA.
''Il y a actuellement des acheteurs qui sillonnent Dinguiraye, qui sont disposés à acheter nos graines à plus de 200 francs le kilo. Et c'est d’autant plus tentant que nous vendons nos graines après les avoir décortiquées avec nos propres machines, qui sont non polluantes, en plus de pouvoir raffiner l’arachide'', a expliqué le secrétaire général du SNPS.
Dans la région de Kaolack, le décorticage et le raffinage de l'arachide ont l'avantage de créer des emplois, selon Tamsir Ndiaye.
''Nous préférons vendre nos graines à ces opérateurs étrangers qui nous paient bien et transforment l’arachide sur place que de commercer avec la Suneor, qui a choisi de payer moins cher le kilo et ne donne l’argent qu’à travers un système [de paiement] qui ne nous arrange pas du tout'', a souligné M. Ndiaye, qui a été fortement applaudi par la nombreuse foule.
''Il est déplorable de voir des huiliers manifester contre des paysans qui ne défendent que leurs intérêts'', a réagi Amath Diakhaté, un producteur de Nioro, dans la région de Kaolack.
Selon M. Diakhaté, les paysans ont maintenant appris à décortiquer et transformer leurs graines. Les producteurs doivent emmener le gouvernement à prendre en considération leurs avis avant de fixer le prix de l'arachide, a-t-il dit.
APSSN