«L’octroi de ces licences de pêche a été fait dans une opacité extrêmement grave. Le code de la pêche est violé, la constitution du pays est violée. En tant que citoyen, c’est notre activité, c’est notre domaine de travail. C’est pourquoi on a saisi des juges. On va déposer une plainte contre le ministre de l’Economie maritime», avance Gaoussou Guèye, président de l’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de pêche artisanale de Mbour (Aprapam). M. Guèye s’exprimait sur les ondes de la radio Futurs Médias (RFM, privé).
Il justifie la décision de son association : «Ce qui a motivé notre action, c’est qu’il y a un pillage des ressources halieutiques organisé, il y a un bradage extrêmement grave ». «Aujourd’hui, poursuit-il, les populations sénégalaises, surtout celles de l’intérieur, n’arrivent plus à consommer du poisson, les pêcheurs n’arrivent plus à pêcher, leurs pirogues sont à quai et les mareyeurs ne peuvent plus commercialiser leurs produits». Qu’un seul ministre de la République prenne ainsi «en otage tout une république (est) inacceptable et inadmissible», martèle Gaoussou Guèye.
Il précise que cette procédure enclenchée par son association est en même temps «un avertissement sévère » en direction des deux candidats au 2è tour de la présidentielle du 25 mars prochain. Cet avertissement est d’autant plus pertinent que l’an dernier, l’ONG Greenpeace avait déjà alerté les autorités sénégalaises quant au pillage dont font l’objet les ressources halieutiques au Sénégal. L’ONG avait notamment révélé que certains bateaux européens opérant dans les eaux sénégalaises avaient une capacité de prise de 300 tonnes de poissons par jour, tout en restant régulièrement 3 mois sans approvisionnement en haute mer.
Pour rappel, le Sénégal compte plus de 14000 pirogues artisanales transportent plus de 350000 tonnes de poissons par an dans les différents quais du Sénégal. L’an dernier Greenpeace est une Ong internationale qui lutte pour la protection de la biodiversité et de l’environnement en général.
Il justifie la décision de son association : «Ce qui a motivé notre action, c’est qu’il y a un pillage des ressources halieutiques organisé, il y a un bradage extrêmement grave ». «Aujourd’hui, poursuit-il, les populations sénégalaises, surtout celles de l’intérieur, n’arrivent plus à consommer du poisson, les pêcheurs n’arrivent plus à pêcher, leurs pirogues sont à quai et les mareyeurs ne peuvent plus commercialiser leurs produits». Qu’un seul ministre de la République prenne ainsi «en otage tout une république (est) inacceptable et inadmissible», martèle Gaoussou Guèye.
Il précise que cette procédure enclenchée par son association est en même temps «un avertissement sévère » en direction des deux candidats au 2è tour de la présidentielle du 25 mars prochain. Cet avertissement est d’autant plus pertinent que l’an dernier, l’ONG Greenpeace avait déjà alerté les autorités sénégalaises quant au pillage dont font l’objet les ressources halieutiques au Sénégal. L’ONG avait notamment révélé que certains bateaux européens opérant dans les eaux sénégalaises avaient une capacité de prise de 300 tonnes de poissons par jour, tout en restant régulièrement 3 mois sans approvisionnement en haute mer.
Pour rappel, le Sénégal compte plus de 14000 pirogues artisanales transportent plus de 350000 tonnes de poissons par an dans les différents quais du Sénégal. L’an dernier Greenpeace est une Ong internationale qui lutte pour la protection de la biodiversité et de l’environnement en général.