Paris va aussi soutenir Dakar dans ses démarches auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne (UE) pour obtenir le déblocage des crédits dont le pays a besoin, a précisé Nicolas Sarkozy.
De son côté, Macky Sall s'est félicité de cette aide budgétaire "importante" qui constitue un "gros ballon d'oxygène" pour le peuple sénégalais, a-t-il estimé, s'engageant à "mettre l'argent dans des choses utiles au développement économique et social du pays".
Le président sénégalais s'est aussi félicité de la signature du nouveau traité de partenariat de défense, qui "permettra de définir de nouvelles relations en matière de coopération militaire" entre les deux pays.
"Je voudrais surtout remercier la France parce que nous avons connu quelques turbulences, mais heureusement ça s'est limité au stade de turbulences", a-t-il ajouté, faisant référence aux violences pré-électorales qui ont frappé ce pas de très longue tradition démocratique. Au moins six personnes sont mortes dans des manifestations et émeutes liées à la candidature d'Abdoulaye Wade à sa propre succession, alors que la Constitution limite normalement les mandats présidentiels à deux.
Par ailleurs, MM. Sall et Sarkozy ont évoqué ensemble les gros dossiers régionaux, notamment la situation au Mali et en Guinée-Bissau.
Au Mali, après le coup d'Etat militaire du 21 mars et la démission du président renversé Amadou Toumani Touré, le 8 avril, les putschistes ont remis le pouvoir aux civils pour une période de transition devant mener à des élections. Profitant de la crise à Bamako (sud), des rebelles touaregs et islamistes armés ont pris le contrôle du nord du pays.
La situation "lie à la fois crise politique interne (...) et une situation de rébellion au Nord", avec une "incrustation d'AQMI" (Al-Qaïda au Maghreb islamique), a souligné Macky Sall, souhaitant "ne pas négliger aujourd'hui l'arrivée d'Al-qaida (...) aux portes du Sénégal". "Le Sénégal est devenu un pays de la ligne de front", a-t-il constaté, "d'où la nécessité de renforcer (la) coopération" et "l'échange d'informations" entre Paris et Dakar.
"C'est un sujet de préoccupation que l'activité terroriste dans cette région du monde", a confirmé Nicolas Sarkozy.
En ce qui concerne la Guinée-Bissau, ce pays frontalier du Sénégal, où s'est produit la semaine dernière un coup d'Etat militaire, "doit mériter le soutien de la communauté internationale", a insisté Macky Sall, se disant disposé à "appuyer fortement toutes les initiatives de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest)". "Nous condamnons le coup d'Etat sans aucune espèce d'ambiguïté", a déclaré Nicolas Sarkozy.
AP
De son côté, Macky Sall s'est félicité de cette aide budgétaire "importante" qui constitue un "gros ballon d'oxygène" pour le peuple sénégalais, a-t-il estimé, s'engageant à "mettre l'argent dans des choses utiles au développement économique et social du pays".
Le président sénégalais s'est aussi félicité de la signature du nouveau traité de partenariat de défense, qui "permettra de définir de nouvelles relations en matière de coopération militaire" entre les deux pays.
"Je voudrais surtout remercier la France parce que nous avons connu quelques turbulences, mais heureusement ça s'est limité au stade de turbulences", a-t-il ajouté, faisant référence aux violences pré-électorales qui ont frappé ce pas de très longue tradition démocratique. Au moins six personnes sont mortes dans des manifestations et émeutes liées à la candidature d'Abdoulaye Wade à sa propre succession, alors que la Constitution limite normalement les mandats présidentiels à deux.
Par ailleurs, MM. Sall et Sarkozy ont évoqué ensemble les gros dossiers régionaux, notamment la situation au Mali et en Guinée-Bissau.
Au Mali, après le coup d'Etat militaire du 21 mars et la démission du président renversé Amadou Toumani Touré, le 8 avril, les putschistes ont remis le pouvoir aux civils pour une période de transition devant mener à des élections. Profitant de la crise à Bamako (sud), des rebelles touaregs et islamistes armés ont pris le contrôle du nord du pays.
La situation "lie à la fois crise politique interne (...) et une situation de rébellion au Nord", avec une "incrustation d'AQMI" (Al-Qaïda au Maghreb islamique), a souligné Macky Sall, souhaitant "ne pas négliger aujourd'hui l'arrivée d'Al-qaida (...) aux portes du Sénégal". "Le Sénégal est devenu un pays de la ligne de front", a-t-il constaté, "d'où la nécessité de renforcer (la) coopération" et "l'échange d'informations" entre Paris et Dakar.
"C'est un sujet de préoccupation que l'activité terroriste dans cette région du monde", a confirmé Nicolas Sarkozy.
En ce qui concerne la Guinée-Bissau, ce pays frontalier du Sénégal, où s'est produit la semaine dernière un coup d'Etat militaire, "doit mériter le soutien de la communauté internationale", a insisté Macky Sall, se disant disposé à "appuyer fortement toutes les initiatives de la CEDEAO (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest)". "Nous condamnons le coup d'Etat sans aucune espèce d'ambiguïté", a déclaré Nicolas Sarkozy.
AP