La décentralisation consiste à traduire en programmes et projets opérationnels, les domaines de compétences transférés par l’Etat ; appliquer les politiques de développement au plan local en prenant les besoins spécifiques des populations et des collectivités locales. Or le développement local vise à asseoir une gouvernance locale participative par le renforcement de capacités des acteurs locaux ; par un développement endogène et harmonieux centré sur une démarche participative et une gestion concertée des ressources. Il vise également à instaurer une dynamique de solidarité et de partenariat entre acteurs locaux à travers une bonne politique de communication autour d’une vision et d’une ambition communes.
Cependant, seize (16) après la définition et l’application de cette politique, nous sommes au regret de constater que beaucoup de collectivités locales peinent à booster le développement local.
Une évaluation diagnostique
les neuf (09) domaines de compétence transférés se pose le problème du transfert des ressources financières pourtant prévu par l'article 5 du code des CL. A ce la s'ajoute le problème du manque de maitrise de la technicité de ces domaines transférés qui entre en droite ligne avec le niveau de formation des élus locaux ; le manque d’implication des populations dans la gestion de ces domaines assorti d'un déficit de communication et de sensibilisation. En effet, la dimension participative, dans la gestion des collectivités locales, tarde à être une constante au Sénégal, car les populations retiennent amèrement que « tout ce qui ce fait pour elles, et sans elles, ce fait contre elles ».
Quelques recommandations
Les politiques de la décentralisation ne doivent plus être un simple et beau discours ; elles doivent désormais impacter sur le vécu des populations à la base. Si l’Etat du Sénégal veut inscrire la décentralisation dans une perspective de pérennisation et de durabilité, il est impérieux de renforcer les institutions pour qu’elles deviennent beaucoup plus fortes qu’elles ne le sont. L’Etat doit impérativement accompagner les collectivités locales par l’affectation de Ressources techniques et financières. Cela permettra aux organes de décision décentralisés (conseil régional, municipal, rural) et de services techniques déconcentrés de disposer de ressources humaines dont les compétences sont adaptées au management modernes des collectivités locales. Aussi, faut-il articuler les actions des institutions telles que les Ard, PNDL (au plan régional), les ACD (agences communales de développement), les Conseils ruraux, municipaux et régionaux. Il est également impératif que les CL disposent d’une bonne politique de communication impliquant la dimension participative des populations à la base ; car le but de la décentralisation est de promouvoir le développement local par les populations et pour les populations.
A retenir
La gouvernance locale est l’un des principaux leviers du développement des collectivités locales, dans le contexte des politiques de la décentralisation au Sénégal. Son lien avec la décentralisation devrait renforcer la démocratie participative, la gestion concertée, partagée et contractée des ressources. Quant à la communication, elle ne représente qu’un outil de la gouvernance locale. Intégrer la dimension communicationnelle au projet de fonctionnement des collectivités locales doit être un reflexe qui fera toute la différence.
Idrissa GOUDIABY /« Jeune diplômé de L’Ugb »
Communicant de formation
Tel : 774 188 993
Cependant, seize (16) après la définition et l’application de cette politique, nous sommes au regret de constater que beaucoup de collectivités locales peinent à booster le développement local.
Une évaluation diagnostique
les neuf (09) domaines de compétence transférés se pose le problème du transfert des ressources financières pourtant prévu par l'article 5 du code des CL. A ce la s'ajoute le problème du manque de maitrise de la technicité de ces domaines transférés qui entre en droite ligne avec le niveau de formation des élus locaux ; le manque d’implication des populations dans la gestion de ces domaines assorti d'un déficit de communication et de sensibilisation. En effet, la dimension participative, dans la gestion des collectivités locales, tarde à être une constante au Sénégal, car les populations retiennent amèrement que « tout ce qui ce fait pour elles, et sans elles, ce fait contre elles ».
Quelques recommandations
Les politiques de la décentralisation ne doivent plus être un simple et beau discours ; elles doivent désormais impacter sur le vécu des populations à la base. Si l’Etat du Sénégal veut inscrire la décentralisation dans une perspective de pérennisation et de durabilité, il est impérieux de renforcer les institutions pour qu’elles deviennent beaucoup plus fortes qu’elles ne le sont. L’Etat doit impérativement accompagner les collectivités locales par l’affectation de Ressources techniques et financières. Cela permettra aux organes de décision décentralisés (conseil régional, municipal, rural) et de services techniques déconcentrés de disposer de ressources humaines dont les compétences sont adaptées au management modernes des collectivités locales. Aussi, faut-il articuler les actions des institutions telles que les Ard, PNDL (au plan régional), les ACD (agences communales de développement), les Conseils ruraux, municipaux et régionaux. Il est également impératif que les CL disposent d’une bonne politique de communication impliquant la dimension participative des populations à la base ; car le but de la décentralisation est de promouvoir le développement local par les populations et pour les populations.
A retenir
La gouvernance locale est l’un des principaux leviers du développement des collectivités locales, dans le contexte des politiques de la décentralisation au Sénégal. Son lien avec la décentralisation devrait renforcer la démocratie participative, la gestion concertée, partagée et contractée des ressources. Quant à la communication, elle ne représente qu’un outil de la gouvernance locale. Intégrer la dimension communicationnelle au projet de fonctionnement des collectivités locales doit être un reflexe qui fera toute la différence.
Idrissa GOUDIABY /« Jeune diplômé de L’Ugb »
Communicant de formation
Tel : 774 188 993