A entendre les ministres qui défilent devant les députés pour le vote des budgets de leur ministère, les plus hautes autorités qui se retrouvent à la place de la nation pour fêter le 57e anniversaire de l’accès à l’indépendance du Sénégal, on dirait que tous les clignotants sont au vert au Sénégal. Mais, dans la réalité, c’est tout autre chose, au moins pour les populations de Guédiawaye. Dans la banlieue de Dakar, à Guédiawaye, les habitants dénoncent avec la dernière énergie, le manque criard d’eau depuis plus de trois ans.
Les populations sont montées au créneau pour interpeller les autorités sur cette problématique qui hante le sommeil des populations. « Nous voulons alerter les autorités et les partenaires au développement sur l’impérieuse nécessité de résoudre ce problème d’eau. Ainsi, le manque d’eau continue à nous mener à une vie terrible, on peut plus le supporter », a déploré avec amertume un jeune croisé dans les rues de la corniche de Guédiawaye, Momodou Diallo.
Selon lui, cette situation n’est pas sans conséquence. En effet, dénonce le professeur du lycée de Pikine croisé au niveau de l’inspection d’académique de Guédiawaye, « le manque d’eau est de plus en plus marqué et cela peut amener des maladies. C’est une situation chaotique. L’exemple en est les cas de diarrhée très fréquents, les populations souffrant toujours de dermatoses et de problèmes de vision ».
Voilà plusieurs jours, semaines, mois voire années, que certains quartiers de la banlieue ont renoué avec les images de groupes de femmes et d’enfants tenant des bidons ou des bassines, à la recherche d’eau. Ce liquide précieux est devenu rare en banlieue, notamment à Sam Notaire, Croisement Sam, Fass-Mbao, Golf-Sud, Fith Mith, Cité Aliou Sow entre autres, sont les quartiers les plus affectés.
"Même à 3h du matin, le débit est si faible qu’on se rabat sur l’eau puisée à partir des pompes «Jambar», mais ce n’est ni pour boire ni pour préparer les repas, c’est juste pour faire le linge ou laver la vaisselle», tempère une dame,la trentaine, qui ignore certainement que l’eau des pompes «Jambar» n’est pas qu’impropre à la consommation, elle est également inadaptée au linge ou à faire la vaisselle.
« On est vraiment fatigué, au moment où nos maires sont là à se quereller de gauche à droite, nous populations de Guédiawaye, vivons dans des situations très graves, nous vivons depuis des années ce fléau », dixit cette habitante de marché Sam Maréme Sy. Elle ajoute : « pis, ici dans notre secteur, les robinets sont coupés de 5h du matin jusqu’à pratiquement 3h du matin le lendemain et les factures restent aussi chères que d'habitude ».
Moussa Tine, l'air révolté, soutient que « les autorités de Guédiawaye ne travaillent pas, citant à en premier le maire de la ville, Aliou Sall sans oublier les Malick Gackou, Boughazeli, Aminata Kanté, etc,bref tout le personnel politique de la ville. Eux, ils s’en occupent que de politique et on en a marre ». Il terminera en fustigeant «l’absence d’électrification de la zone.»
La commune de Sam Notaire réclame l’ouverture immédiate des robinets et l’éclairage public dans les quartiers vu l’insécurité qui règne dans le pays, et avertit le maire de commune de Sam Notaire: « si notre problème n’est pas réglé, nous descendrons dans la rue et prendrons la situation en main ».
Pour rappel, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye et le directeur de la Sones ont été interpellés sur ce problème d’eau à Guédiawaye lors d’un exercice d’échanges avec les journalistes dans le cadre d’un bilan des réalisations et des perspectives dans son secteur d’intervention à Dakar et des promesses avaient été faites, promesses restées en l'état à ce jour. Il semble que pour ces autorités, le problème que vivent les populations de Guédiawaye, n’est pas une priorité.
Thierno Malick Ndiaye
Les populations sont montées au créneau pour interpeller les autorités sur cette problématique qui hante le sommeil des populations. « Nous voulons alerter les autorités et les partenaires au développement sur l’impérieuse nécessité de résoudre ce problème d’eau. Ainsi, le manque d’eau continue à nous mener à une vie terrible, on peut plus le supporter », a déploré avec amertume un jeune croisé dans les rues de la corniche de Guédiawaye, Momodou Diallo.
Selon lui, cette situation n’est pas sans conséquence. En effet, dénonce le professeur du lycée de Pikine croisé au niveau de l’inspection d’académique de Guédiawaye, « le manque d’eau est de plus en plus marqué et cela peut amener des maladies. C’est une situation chaotique. L’exemple en est les cas de diarrhée très fréquents, les populations souffrant toujours de dermatoses et de problèmes de vision ».
Voilà plusieurs jours, semaines, mois voire années, que certains quartiers de la banlieue ont renoué avec les images de groupes de femmes et d’enfants tenant des bidons ou des bassines, à la recherche d’eau. Ce liquide précieux est devenu rare en banlieue, notamment à Sam Notaire, Croisement Sam, Fass-Mbao, Golf-Sud, Fith Mith, Cité Aliou Sow entre autres, sont les quartiers les plus affectés.
"Même à 3h du matin, le débit est si faible qu’on se rabat sur l’eau puisée à partir des pompes «Jambar», mais ce n’est ni pour boire ni pour préparer les repas, c’est juste pour faire le linge ou laver la vaisselle», tempère une dame,la trentaine, qui ignore certainement que l’eau des pompes «Jambar» n’est pas qu’impropre à la consommation, elle est également inadaptée au linge ou à faire la vaisselle.
« On est vraiment fatigué, au moment où nos maires sont là à se quereller de gauche à droite, nous populations de Guédiawaye, vivons dans des situations très graves, nous vivons depuis des années ce fléau », dixit cette habitante de marché Sam Maréme Sy. Elle ajoute : « pis, ici dans notre secteur, les robinets sont coupés de 5h du matin jusqu’à pratiquement 3h du matin le lendemain et les factures restent aussi chères que d'habitude ».
Moussa Tine, l'air révolté, soutient que « les autorités de Guédiawaye ne travaillent pas, citant à en premier le maire de la ville, Aliou Sall sans oublier les Malick Gackou, Boughazeli, Aminata Kanté, etc,bref tout le personnel politique de la ville. Eux, ils s’en occupent que de politique et on en a marre ». Il terminera en fustigeant «l’absence d’électrification de la zone.»
La commune de Sam Notaire réclame l’ouverture immédiate des robinets et l’éclairage public dans les quartiers vu l’insécurité qui règne dans le pays, et avertit le maire de commune de Sam Notaire: « si notre problème n’est pas réglé, nous descendrons dans la rue et prendrons la situation en main ».
Pour rappel, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye et le directeur de la Sones ont été interpellés sur ce problème d’eau à Guédiawaye lors d’un exercice d’échanges avec les journalistes dans le cadre d’un bilan des réalisations et des perspectives dans son secteur d’intervention à Dakar et des promesses avaient été faites, promesses restées en l'état à ce jour. Il semble que pour ces autorités, le problème que vivent les populations de Guédiawaye, n’est pas une priorité.
Thierno Malick Ndiaye