Elles étaient tous dans la rue samedi pour protester contre l'indemnité, qui s'élève selon elles, à 17000 Fcfa le mètre carré. Pour Abdoulaye Faty, porte-parole du collectif des populations affectées par l'autoroute à péage, c'est honteux et nous ne bougerons point si l'Apix ne nous donne pas la somme de 200. 000 Fcfa le mètre carré.
Arborants des foulards rouges et des pancartes, où on pouvait lire; "Deux cent mille ou rien", "Où est la Démocratie dans ce pays", "Quel sera l'avenir de nos enfants" entre autres expressions, jeunes et vieux, hommes et femmes de la localité, en sit--in, tous étaient dans la rue criant de toute leur force, pour exprimer leur courroux face à ce qu'il appelle "une nébuleuse et du vol". Selon le président Abdoulaye Faty, l'Apix doit voir le prix à la hausse et "ce sera la somme de deux cents milles franc Fcfa le mètre carré ou rien. Nous sommes prêts à y laisser notre peau car nous sommes dans nos droit". De même, il fera savoir que même si "le gouvernement nous déloge de force, nous allons mourir sous les bulldozers car ce n'est pas sérieux". Pour Malang Faty, responsable des jeunes au nom du Collectif, il n'est pas normal de recevoir une telle proposition car "il suffit d'accepter 17 000 Fcfa le m2 pour se retrouver dans la rue. Et nulle part dans Dakar, on ne pourra trouver un terrain à 2. millions 500 milles F.". Par ailleurs, les populations ont extériorisé leurs pensées, criant des slogans hostiles au régime. "beugouniou" ( Nous ne voulons pas).
Très remontés contre l'Apix, les populations comptent maintenir le cap jusqu'à satisfaction totale.
La police s'invite au sit-in et casse du journaliste.
Pour la première fois, la police s'en prend aux journalistes de la banlieue. En effet, au moment des interviews qu'effectuaient les pisse-copies, la police de Pikine, sous la houlette du commissaire Sène, débarque et ordonne les journalistes "d'arrêter immédiatement de faire leur boulot". Ainsi, le commissaire, toujours accompagné de ses hommes dont certains en civil, a ordonné au caméramen de Walf Tv "d'arrêter de filmer". Et d'un clin d'œil , à la présence du commissaire, les hommes en tenue ont pris la caméra de Najib Sagna. Et les éléments de la police de le prendre par le col en le brutalisant, lui lançant des quolibets et autres insultes. "Vous n'êtes qu'une bande de m...damay d... "lancent les policiers. Du cout, son portables se volatilise, chipé par les limiers. Un autre confrère de la radio Sud Fm, Moussa Thiam, au moment de soutenir N. Sagna, son dictaphone fut pris de force, au moment où il s'apprêter à ramasser son portable, par les policiers. Qui continuaient à nous intimider, nous insulter. Dans ce tohu-bohu infernal, les journalistes de la banlieue, continuaient tant bien que mal à se serrer les coudes pour faire leur travail.
Les policiers, préférant rester dans leur voiture ont refusé de donner à Najib Sagna sa caméra et à M. Thiam son dictaphone. Le populations continuaient de crier. Face à un refus catégorique, le commissaire, interpellé et qui était à l'écart préférant suivre les événements "soutient "n'avoir pas pris le matériel des journalistes". Et pourtant il en était responsable car c'est suite aux appels d'avertissement des journalistes pour informer leurs responsables respectifs que Najib finit par récupérer sa caméra et sans son téléphone, qui étaient par devers les policiers. De même M. Thiam qui n'a finalement pas pu récupérer ses outils de travail avec les sons pris des différentes couvertures de la journée.
Pour la première fois dans l'histoire du journalisme en banlieue, des confrères sont bastonnés sous le dirigisme du commissaire Sène.
Momar CISSE leral.net
Arborants des foulards rouges et des pancartes, où on pouvait lire; "Deux cent mille ou rien", "Où est la Démocratie dans ce pays", "Quel sera l'avenir de nos enfants" entre autres expressions, jeunes et vieux, hommes et femmes de la localité, en sit--in, tous étaient dans la rue criant de toute leur force, pour exprimer leur courroux face à ce qu'il appelle "une nébuleuse et du vol". Selon le président Abdoulaye Faty, l'Apix doit voir le prix à la hausse et "ce sera la somme de deux cents milles franc Fcfa le mètre carré ou rien. Nous sommes prêts à y laisser notre peau car nous sommes dans nos droit". De même, il fera savoir que même si "le gouvernement nous déloge de force, nous allons mourir sous les bulldozers car ce n'est pas sérieux". Pour Malang Faty, responsable des jeunes au nom du Collectif, il n'est pas normal de recevoir une telle proposition car "il suffit d'accepter 17 000 Fcfa le m2 pour se retrouver dans la rue. Et nulle part dans Dakar, on ne pourra trouver un terrain à 2. millions 500 milles F.". Par ailleurs, les populations ont extériorisé leurs pensées, criant des slogans hostiles au régime. "beugouniou" ( Nous ne voulons pas).
Très remontés contre l'Apix, les populations comptent maintenir le cap jusqu'à satisfaction totale.
La police s'invite au sit-in et casse du journaliste.
Pour la première fois, la police s'en prend aux journalistes de la banlieue. En effet, au moment des interviews qu'effectuaient les pisse-copies, la police de Pikine, sous la houlette du commissaire Sène, débarque et ordonne les journalistes "d'arrêter immédiatement de faire leur boulot". Ainsi, le commissaire, toujours accompagné de ses hommes dont certains en civil, a ordonné au caméramen de Walf Tv "d'arrêter de filmer". Et d'un clin d'œil , à la présence du commissaire, les hommes en tenue ont pris la caméra de Najib Sagna. Et les éléments de la police de le prendre par le col en le brutalisant, lui lançant des quolibets et autres insultes. "Vous n'êtes qu'une bande de m...damay d... "lancent les policiers. Du cout, son portables se volatilise, chipé par les limiers. Un autre confrère de la radio Sud Fm, Moussa Thiam, au moment de soutenir N. Sagna, son dictaphone fut pris de force, au moment où il s'apprêter à ramasser son portable, par les policiers. Qui continuaient à nous intimider, nous insulter. Dans ce tohu-bohu infernal, les journalistes de la banlieue, continuaient tant bien que mal à se serrer les coudes pour faire leur travail.
Les policiers, préférant rester dans leur voiture ont refusé de donner à Najib Sagna sa caméra et à M. Thiam son dictaphone. Le populations continuaient de crier. Face à un refus catégorique, le commissaire, interpellé et qui était à l'écart préférant suivre les événements "soutient "n'avoir pas pris le matériel des journalistes". Et pourtant il en était responsable car c'est suite aux appels d'avertissement des journalistes pour informer leurs responsables respectifs que Najib finit par récupérer sa caméra et sans son téléphone, qui étaient par devers les policiers. De même M. Thiam qui n'a finalement pas pu récupérer ses outils de travail avec les sons pris des différentes couvertures de la journée.
Pour la première fois dans l'histoire du journalisme en banlieue, des confrères sont bastonnés sous le dirigisme du commissaire Sène.
Momar CISSE leral.net