Le ministre de l’Energie et des Biocarburants, Samuel Amète Sarr a finalement jeté l’éponge. Il a présenté ce dimanche à Paris sa démission au président de la République. C’est à la suite d’une longue séance de travail avec le chef de l’Etat à la résidence du Sénégal à Paris qu’il a rendu le tablier. Il a, selon nos confrères du journal «Le Quotidien» qui ont donné l’information, motivé son départ par «une certaine lassitude et une frustration face à l’ampleur des problèmes du secteur qu’il dirige». Sa volonté de partir découle, en effet, d’un sentiment d’échec parce que «la situation est intenable pour lui malgré des dizaines de milliards de francs CFA injectées dans le secteur de la fourniture d’énergie», ont-ils relaté.
Joint au téléphone par «Le Quotidien», Samuel Sarr a confirmé l’information. «J’ai voulu mettre le président à l’aise, d’autant plus que je sais que mes ennemis mettent tous les moyens en oeuvre pour me faire partir. Maintenant, il ne devrait pas se gêner pour me chercher un autre remplaçant», a-t-il déclaré faisant allusion à la guerre des tranchées qui l’oppose au Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
Le ministre de l’Energie a imputé les problèmes de la Sénélec à des difficultés de trésorerie qui s’expliquent, selon lui, par diverses créances irrévocables. Estimées à plus de 40 milliards de francs CFA, elles rendaient difficile pour la compagnie d’électricité de mobiliser chaque mois 18 milliards de francs pour se fournir du carburant. La Sénélec a, selon Samuel Sarr, la particularité d’être quasiment la seule compagnie d’électricité au monde qui doit acheter son combustible cash. Ce qui est le signe d’une confiance perdue de la part des fournisseurs.
Les bisbilles entre le chef du gouvernement et le ministre de l’Energie semblent être l’une des principales raisons de la démission du ministre de l’Energie. Samuel Sarr avait été, selon le même canard, fâché d’apprendre que le chef du gouvernement «travaillait l’oreille» du président de la République pour faire partir son ministre de l’Energie et le remplacer par quelqu’un qui lui était proche. Ce qui avait braqué le ministre de l’Energie. Ainsi, il a voulu se maintenir à son poste dans le gouvernement. Interpellé pour arbitrer, le président de la République avait, de l’avis de nos confrères, pris partie pour Samuel Sarr. Il a dit à Souleymane Ndéné Ndiaye : «laisse Samuel Sarr là où il est. Tu n’as aucune idée des situations qu’il nous a permis de décanter grâce à son entregent. De toute façon, il restera à l’Energie tant qu’il voudra y être».
Nonobstant ce soutien du chef de l’Etat, Samuel Sarr semble être résolu à partir. Toutefois, est ce que le président de la République va accepter sa démission ? L’opinion sera, peut-être, élucidé à partir de jeudi date à laquelle Abdoulaye Wade devrait rentrer de vacances.
Ibrahima Lissa FAYE pressafrik
Joint au téléphone par «Le Quotidien», Samuel Sarr a confirmé l’information. «J’ai voulu mettre le président à l’aise, d’autant plus que je sais que mes ennemis mettent tous les moyens en oeuvre pour me faire partir. Maintenant, il ne devrait pas se gêner pour me chercher un autre remplaçant», a-t-il déclaré faisant allusion à la guerre des tranchées qui l’oppose au Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
Le ministre de l’Energie a imputé les problèmes de la Sénélec à des difficultés de trésorerie qui s’expliquent, selon lui, par diverses créances irrévocables. Estimées à plus de 40 milliards de francs CFA, elles rendaient difficile pour la compagnie d’électricité de mobiliser chaque mois 18 milliards de francs pour se fournir du carburant. La Sénélec a, selon Samuel Sarr, la particularité d’être quasiment la seule compagnie d’électricité au monde qui doit acheter son combustible cash. Ce qui est le signe d’une confiance perdue de la part des fournisseurs.
Les bisbilles entre le chef du gouvernement et le ministre de l’Energie semblent être l’une des principales raisons de la démission du ministre de l’Energie. Samuel Sarr avait été, selon le même canard, fâché d’apprendre que le chef du gouvernement «travaillait l’oreille» du président de la République pour faire partir son ministre de l’Energie et le remplacer par quelqu’un qui lui était proche. Ce qui avait braqué le ministre de l’Energie. Ainsi, il a voulu se maintenir à son poste dans le gouvernement. Interpellé pour arbitrer, le président de la République avait, de l’avis de nos confrères, pris partie pour Samuel Sarr. Il a dit à Souleymane Ndéné Ndiaye : «laisse Samuel Sarr là où il est. Tu n’as aucune idée des situations qu’il nous a permis de décanter grâce à son entregent. De toute façon, il restera à l’Energie tant qu’il voudra y être».
Nonobstant ce soutien du chef de l’Etat, Samuel Sarr semble être résolu à partir. Toutefois, est ce que le président de la République va accepter sa démission ? L’opinion sera, peut-être, élucidé à partir de jeudi date à laquelle Abdoulaye Wade devrait rentrer de vacances.
Ibrahima Lissa FAYE pressafrik