AFP - Un important groupe rebelle du Darfour a pris dimanche soir le contrôle d'une ville clé près de la frontière avec le Tchad à l'issue de violents combats avec l'armée soudanaise, a indiqué à l'AFP un responsable de la Mission hybride ONU-Union africaine au Darfour (Minuad).
"Les combats ont cessé, Umm Baru est tombée... La garnison (de l'armée soudanaise) est tombée", a déclaré à l'AFP, Kemal Saïki, chef des communications de la Minuad.
Les rebelles "n'ont rien fait à l'encontre de nos troupes" à Umm Baru, a assuré le porte-parole des Casques bleus, précisant que les violences avaient forcé le déplacement de quelque 300 civils autour du camp de la Minuad dans cette ville.
Un important groupe rebelle du Darfour avait attaqué dimanche en fin d'après-midi les positions de l'armée soudanaise à Umm Baru, ville située à 100 kilomètres à l'est de la frontière avec le Tchad dans la province soudanaise du Darfour-Nord.
"Le JEM (Mouvement pour la Justice et l'égalité, rebelles) soutenu par des soldats de l'armée tchadienne a attaqué à trois reprises dimanche nos positions, mais nous les avons battus", a déclaré à l'AFP, Osmane al-Aghbash, porte-parole officiel de l'armée soudanaise.
Ce dernier a affirmé que les rebelles darfouris avaient essuyé de "lourdes pertes" humaines et matérielles lors de ces nouveaux combats et soutenu que les forces soudanaises avaient toujours le contrôle d'Umm Baru.
Les relations entre le Tchad et le Soudan sont pour le moins tendues. Khartoum accuse le Tchad de soutenir les rebelles darfouris du JEM, alors que N'Djamena accuse le Soudan d'avoir orchestré l'offensive récente de la rébellion tchadienne sur son territoire.
Les rebelles du JEM, le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, avaient pris la semaine dernière le contrôle de la ville voisine de Kornoi, située à une cinquantaine de km à l'est du Tchad.
"Depuis une semaine, l'armée soudanaise nous bombarde quotidiennement à Kornoi", a déclaré à l'AFP, Ahmed Hussein Adam, porte-parole officiel du JEM, qui n'a toutefois pas confirmé si son groupe avait attaqué Umm Baru.
Ces affrontements surviennent alors que le JEM et le gouvernement soudanais doivent reprendre mercredi à Doha, au Qatar, des pourparlers prévus par un "accord de confiance" signé en février.
Cet accord prévoit un échange de prisonniers et la tenue éventuelle d'une conférence de paix sur le Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à un conflit complexe.
Le JEM est sur le point de libérer cinquante soldats de l'armée soudanaise capturés récemment, mais pas des commandants, a déclaré dimanche le porte-parole de la rébellion. "Il s'agit d'un bon geste" dans le cadre des pourparlers de Doha, a affirmé Ahmed Hussein Adam.
Le ministre d'Etat aux Affaires étrangères du Qatar, Ahmad ben Abdallah Al-Mahmoud, s'est entretenu dimanche à Khartoum avec le président soudanais, Omar el-Béchir, à propos du prochain round de discussions entre les rebelles et le gouvernement.
Selon l'agence officielle Suna, le ministre qatari était attendu en début de semaine au Tchad pour rencontrer le président Idriss Déby Itno.
"Les combats ont cessé, Umm Baru est tombée... La garnison (de l'armée soudanaise) est tombée", a déclaré à l'AFP, Kemal Saïki, chef des communications de la Minuad.
Les rebelles "n'ont rien fait à l'encontre de nos troupes" à Umm Baru, a assuré le porte-parole des Casques bleus, précisant que les violences avaient forcé le déplacement de quelque 300 civils autour du camp de la Minuad dans cette ville.
Un important groupe rebelle du Darfour avait attaqué dimanche en fin d'après-midi les positions de l'armée soudanaise à Umm Baru, ville située à 100 kilomètres à l'est de la frontière avec le Tchad dans la province soudanaise du Darfour-Nord.
"Le JEM (Mouvement pour la Justice et l'égalité, rebelles) soutenu par des soldats de l'armée tchadienne a attaqué à trois reprises dimanche nos positions, mais nous les avons battus", a déclaré à l'AFP, Osmane al-Aghbash, porte-parole officiel de l'armée soudanaise.
Ce dernier a affirmé que les rebelles darfouris avaient essuyé de "lourdes pertes" humaines et matérielles lors de ces nouveaux combats et soutenu que les forces soudanaises avaient toujours le contrôle d'Umm Baru.
Les relations entre le Tchad et le Soudan sont pour le moins tendues. Khartoum accuse le Tchad de soutenir les rebelles darfouris du JEM, alors que N'Djamena accuse le Soudan d'avoir orchestré l'offensive récente de la rébellion tchadienne sur son territoire.
Les rebelles du JEM, le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, avaient pris la semaine dernière le contrôle de la ville voisine de Kornoi, située à une cinquantaine de km à l'est du Tchad.
"Depuis une semaine, l'armée soudanaise nous bombarde quotidiennement à Kornoi", a déclaré à l'AFP, Ahmed Hussein Adam, porte-parole officiel du JEM, qui n'a toutefois pas confirmé si son groupe avait attaqué Umm Baru.
Ces affrontements surviennent alors que le JEM et le gouvernement soudanais doivent reprendre mercredi à Doha, au Qatar, des pourparlers prévus par un "accord de confiance" signé en février.
Cet accord prévoit un échange de prisonniers et la tenue éventuelle d'une conférence de paix sur le Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à un conflit complexe.
Le JEM est sur le point de libérer cinquante soldats de l'armée soudanaise capturés récemment, mais pas des commandants, a déclaré dimanche le porte-parole de la rébellion. "Il s'agit d'un bon geste" dans le cadre des pourparlers de Doha, a affirmé Ahmed Hussein Adam.
Le ministre d'Etat aux Affaires étrangères du Qatar, Ahmad ben Abdallah Al-Mahmoud, s'est entretenu dimanche à Khartoum avec le président soudanais, Omar el-Béchir, à propos du prochain round de discussions entre les rebelles et le gouvernement.
Selon l'agence officielle Suna, le ministre qatari était attendu en début de semaine au Tchad pour rencontrer le président Idriss Déby Itno.