Une équipe de chercheurs californiens a découvert la présence de métaux lourds toxiques (aluminium, maganèse, chrome...) dans 32 rouges à lèvres et gloss achetés dans le commerce. La constatation n'est pas neuve: en 2007, une étude avait déjà révélé leur présence dans les tubes colorés. Mais cette fois, les chercheurs de Berkeley ont souhaité s'attarder sur la dose absorbée par les utilisatrices de ces rouges à lèvres. Et parfois, mettre du rouge à lèvres peut s'avérer toxique, met en garde l'étude parue dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives.
Une utilisatrice moyenne ingérerait près de 24 milligrammes de produit par jour, indique l'étude. Celles qui seraient de grandes adeptes de la bouche colorée et qui multiplieraient les retouches en avaleraient bien plus (87 milligrammes). Pour la santé, cela présente des risques. La quantité de chrome ingérée peut être nocive sur le long terme. Ce métal pourrait favoriser des troubles rénaux ou le cancer de l'estomac, notamment. Si les utilisatrices abusent de leur stick à lèvres, elle s'expose à de plus hautes doses d'aluminium, de cadmium et de manganèse.
Mais il ne faut pas pour autant rejeter le rouge à lèvres. Les scientifiques affirment que tout contact avec ces métaux est à bannir chez les enfants, notamment. Mais l'étude révèle surtout que les contrôles et réglementations sanitaires portent leurs fruits (ou ont certaines failles, c'est selon). Ainsi, le taux de plomb serait très faible et les quantités de métaux ingérées aussi. Notons enfin que cette étude a été réalisée aux Etats-Unis, avec d'autres normes que l'Union européenne. Chez nous, le chrome et le cadmium ne s'y retrouvent, a priori, pas.
Source:7sur7.be
Une utilisatrice moyenne ingérerait près de 24 milligrammes de produit par jour, indique l'étude. Celles qui seraient de grandes adeptes de la bouche colorée et qui multiplieraient les retouches en avaleraient bien plus (87 milligrammes). Pour la santé, cela présente des risques. La quantité de chrome ingérée peut être nocive sur le long terme. Ce métal pourrait favoriser des troubles rénaux ou le cancer de l'estomac, notamment. Si les utilisatrices abusent de leur stick à lèvres, elle s'expose à de plus hautes doses d'aluminium, de cadmium et de manganèse.
Mais il ne faut pas pour autant rejeter le rouge à lèvres. Les scientifiques affirment que tout contact avec ces métaux est à bannir chez les enfants, notamment. Mais l'étude révèle surtout que les contrôles et réglementations sanitaires portent leurs fruits (ou ont certaines failles, c'est selon). Ainsi, le taux de plomb serait très faible et les quantités de métaux ingérées aussi. Notons enfin que cette étude a été réalisée aux Etats-Unis, avec d'autres normes que l'Union européenne. Chez nous, le chrome et le cadmium ne s'y retrouvent, a priori, pas.
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