Mon père Khalifa El Mohamed NIASSE avait des relations tellement affectueuses et empreintes de confiance avec le Saint Homme, Serigne BAMBA, qu’il le faisait venir de Kaolack à Diourbel pour assurer son intérim pour l’enseignement pendant les longues retraites spirituelles de (jusqu’à 40 jours). Plus récemment mes défunts frères, El Babacar NIASSE comme El Hadji Omar, étaient des amis intimes de Serigne Saliou.
Pendant le séjour mauritanien de Cheikhal Khadim il était tellement lié à Baddy, ce célèbre Chérif, mon grand-oncle maternel, qu’ils étaient considérés comme des jumeaux spirituels.
Raison pour laquelle Serigne Saliou se plaisait à me rappeler : « je suis ton oncle maternel dans ce pays.» Ce, en plus du fait que je lui servais de Conseiller Spécial, notamment sur la question de l’eau à Touba.
Les quelques forages dont dispose la ville étaient en réalité destinés à l’ancien village, donc rien à voir avec les besoins de la deuxième agglomération ex æquo de notre pays et où plus du 1/5 de la population du Sénégal séjourne de manière continue pendant un mois dans l’année.
Touba souffre du syndrome anti-mouride qui sévissait dans l’Administration depuis l’époque coloniale. Et, ce, jusqu’à nos jours.
Il est vrai que TOUBA, CITE DE LA PAIX (DAROU SALAM) telle que son fondateur l’a précisée dans ses écrits, constitue parfaitement le modèle qui doit s’étendre au Sénégal voire au delà.
Aujourd’hui il est le seul endroit au Sénégal où le droit anti Islamique ne s’exerce pas tels que vente publique d’alcool ou d’aliments prohibés par l’Islam, strip-teases déambulatoires, jeux de hasards, amusement publique, tambour battants, etc.… Contrairement à Saly. Alors que celle–là a droit à toutes les infrastructures et superstructures. Ne mâchons pas nos mots : le manque d’eau à Touba est une sanction de l’Administration.
La solution que je préconise doit se faire en trois étapes :
La phase d’urgence
Il s’agit de dédier l’une des cinq conduites d’eau, provenant du lac de Guiers pour alimenter Dakar, et qui passe à 80 km à vol d’oiseau à l’ouest de Touba, à la ville sainte.
Une canalisation provisoire en polyéthylène et/ou PVC peut être exécutée par le génie militaire en 60 jours (donc avant le Magal) si la décision politique est prise.
La solution à court terme
La cinquième conduite partant du lac de Guiers devra être déviée vers Touba à partir de NGAYE MEKHE en suivant le tracé de la route bitumée reliant Louga à la capitale du Mouridisme.
Pour le long terme
a)Pour le long terme il faudra reprendre la réalisation du Canal du Cayor, à la poursuite duquel Ould TAYA s’était opposé par la force et non pas par le droit. Nous pouvons donc reprendre la ré alimentation des vallées fossiles à partir du Lac de Guiers sur notre quotité et, ce, conformément aux dispositions et conventions de l’OMVS. Mieux, une bonne coopération avec la Mauritanie où Serigne Touba est considéré comme un héros national. Ce pays voisin et frère dont la consommation en eau pour l’agriculture est moins intense pourra nous laisser utiliser une partie de son quota que nous pourrons plus tard lui restituer ou le lui acheter. Ne serait-ce que par le biais d’un droit de transhumance animalière (ovine, caprine, bovine et cameline). En plus d’une taxe sur les produits du terroir notamment agricoles et qui, souvent, sont réexportés à partir de Touba.
b) La création d’une usine de dessalement de l’eau de mer sur une zone se situant entre Lompoul et Gaal Damel, dans le secteur de Ngueye Ngueye. Une conduite de près de 100 à 120 km permettra de régler définitivement ce problème.
Je rappelle pour mémoire qu’une ville comme Tripoli tire son eau douce à partir de la zone de Koufra, située à plus de 3000 km. Alors que Riad, capitale de l’Arabie Saoudite, a son usine de dessalement située à Alkhoubar, à 1300 km. Signalons enfin que l’usine de dessalement de l’eau a l’avantage de produire fatalement de l’électricité. Donc une solution qui permet de fournir à Touba aussi bien de l’eau douce que de l’électricité.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques
Pendant le séjour mauritanien de Cheikhal Khadim il était tellement lié à Baddy, ce célèbre Chérif, mon grand-oncle maternel, qu’ils étaient considérés comme des jumeaux spirituels.
Raison pour laquelle Serigne Saliou se plaisait à me rappeler : « je suis ton oncle maternel dans ce pays.» Ce, en plus du fait que je lui servais de Conseiller Spécial, notamment sur la question de l’eau à Touba.
Les quelques forages dont dispose la ville étaient en réalité destinés à l’ancien village, donc rien à voir avec les besoins de la deuxième agglomération ex æquo de notre pays et où plus du 1/5 de la population du Sénégal séjourne de manière continue pendant un mois dans l’année.
Touba souffre du syndrome anti-mouride qui sévissait dans l’Administration depuis l’époque coloniale. Et, ce, jusqu’à nos jours.
Il est vrai que TOUBA, CITE DE LA PAIX (DAROU SALAM) telle que son fondateur l’a précisée dans ses écrits, constitue parfaitement le modèle qui doit s’étendre au Sénégal voire au delà.
Aujourd’hui il est le seul endroit au Sénégal où le droit anti Islamique ne s’exerce pas tels que vente publique d’alcool ou d’aliments prohibés par l’Islam, strip-teases déambulatoires, jeux de hasards, amusement publique, tambour battants, etc.… Contrairement à Saly. Alors que celle–là a droit à toutes les infrastructures et superstructures. Ne mâchons pas nos mots : le manque d’eau à Touba est une sanction de l’Administration.
La solution que je préconise doit se faire en trois étapes :
La phase d’urgence
Il s’agit de dédier l’une des cinq conduites d’eau, provenant du lac de Guiers pour alimenter Dakar, et qui passe à 80 km à vol d’oiseau à l’ouest de Touba, à la ville sainte.
Une canalisation provisoire en polyéthylène et/ou PVC peut être exécutée par le génie militaire en 60 jours (donc avant le Magal) si la décision politique est prise.
La solution à court terme
La cinquième conduite partant du lac de Guiers devra être déviée vers Touba à partir de NGAYE MEKHE en suivant le tracé de la route bitumée reliant Louga à la capitale du Mouridisme.
Pour le long terme
a)Pour le long terme il faudra reprendre la réalisation du Canal du Cayor, à la poursuite duquel Ould TAYA s’était opposé par la force et non pas par le droit. Nous pouvons donc reprendre la ré alimentation des vallées fossiles à partir du Lac de Guiers sur notre quotité et, ce, conformément aux dispositions et conventions de l’OMVS. Mieux, une bonne coopération avec la Mauritanie où Serigne Touba est considéré comme un héros national. Ce pays voisin et frère dont la consommation en eau pour l’agriculture est moins intense pourra nous laisser utiliser une partie de son quota que nous pourrons plus tard lui restituer ou le lui acheter. Ne serait-ce que par le biais d’un droit de transhumance animalière (ovine, caprine, bovine et cameline). En plus d’une taxe sur les produits du terroir notamment agricoles et qui, souvent, sont réexportés à partir de Touba.
b) La création d’une usine de dessalement de l’eau de mer sur une zone se situant entre Lompoul et Gaal Damel, dans le secteur de Ngueye Ngueye. Une conduite de près de 100 à 120 km permettra de régler définitivement ce problème.
Je rappelle pour mémoire qu’une ville comme Tripoli tire son eau douce à partir de la zone de Koufra, située à plus de 3000 km. Alors que Riad, capitale de l’Arabie Saoudite, a son usine de dessalement située à Alkhoubar, à 1300 km. Signalons enfin que l’usine de dessalement de l’eau a l’avantage de produire fatalement de l’électricité. Donc une solution qui permet de fournir à Touba aussi bien de l’eau douce que de l’électricité.
Ahmed Khalifa NIASSE
Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques