Le ministre de l'Education nationale Serigne Mbaye Thiam a rendu visite aux sortants de la Fastef, promotion 2013, qui sont en grève de la faim pour exiger leur intégration dans la fonction publique. « Je comprends que vous puissiez être désespérés. Mais je pense que le moyen de lutte que vous avez n’est pas approprié ». Le ministre de témoigner de sa bonne foi devant la presse : « Nous appelons à la négociation. L’année dernière, je vous ai expliqué qu’il n’y avait pas un droit absolu pour ceux qui font la formation payante à être recrutés automatiquement au niveau de l’enseignement. Donc, chaque fois que, dans les disciplines qui sont les vôtres (langues, histoire et géographie), on a un besoin dans le système éducatif, vous serez recrutés en priorité en fonction des postes budgétaires qu’on aura attribués au ministère de l’Education nationale ».
Le coordonnateur du Collectif des grévistes s’approche de Serigne Mbaye Thiam et lui fait comprendre que 253 personnes vivent cette situation. Ce dernier ira même jusqu'à botter en touche ces promesses. Alphousseyni Diédhiou doute de la « sincérité » de Serigne Mbaye Thiam. Il assène : « Il parle de dialogue, nous sommes d’accord. Mais encore que ça soit sincère parce qu’on ne peut pas continuer à s’asseoir autour d’une table et que le gouvernement ne prenne pas ses responsabilités. Ils doivent respecter leur parole. Chaque fois, ce sont des promesses ». Pour ce collectif, « il est hors de question d’arrêter la grève de la faim ».
Le coordonnateur du Collectif des grévistes s’approche de Serigne Mbaye Thiam et lui fait comprendre que 253 personnes vivent cette situation. Ce dernier ira même jusqu'à botter en touche ces promesses. Alphousseyni Diédhiou doute de la « sincérité » de Serigne Mbaye Thiam. Il assène : « Il parle de dialogue, nous sommes d’accord. Mais encore que ça soit sincère parce qu’on ne peut pas continuer à s’asseoir autour d’une table et que le gouvernement ne prenne pas ses responsabilités. Ils doivent respecter leur parole. Chaque fois, ce sont des promesses ». Pour ce collectif, « il est hors de question d’arrêter la grève de la faim ».