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Les soupçons de fraude à la présidentielle de 2007 ressurgissent

Les langues se délient. Le président de la Réppublique vient d’obtenir la "démission" du président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) ; l’affaire fait grand bruit ! Moustapha Touré, magistrat émérite, a toujours cherché les raisons du gap qui existe entre le fichier détenu par le ministère de l’Intérieur et celui présenté à la Cena : un million d’électeurs. Et c’est à peu près le nombre de votants qui a fait la différence lors de la présidentielle de 2007. L’opposition a jusqu’ici refusé de reconnaître la victoire, au premier tour, du président Wade. Mais où sont les autres membres de la Cena ? Lors du contentieux lié à l’invalidation des listes de la "Coalition Sopi 2009" à Ndindy et Ndoulo lors des dernières élections locales, l’écrivain Aminata Sow avait démissionné pour protester contre l’attitude de l’administration. Cette fois-ci, c’est la crédibilité de l’organe de contrôle qui est en jeu...


Rédigé par leral.net le Samedi 12 Décembre 2009 à 14:50 | | 4 commentaire(s)|

Les soupçons de fraude à la présidentielle de 2007 ressurgissent
Nuance. Tout est dans la nuance. C’est dans la sémantique utilisée qu’il faut parfois rechercher où est la volonté de l’individu. Les mots trahissent. Lors du débat qui a précédé la création, en 2005, de la Commission électorale nationale autonome, une vive polémique avait opposé la majorité à l’opposition. Quand ces derniers voulaient, sur les cendres de l’Onel, une Commission électorale nationale indépendante, le président Wade a finalement tranché en mettant sur pied une Commission électorale nationale autonome. Nuance. « Autonome » et « Indépendante ».

Le premier terme renvoie à une liberté de manœuvre dans un cadre alors que le second exprime l’idée d’une volonté non aliénée et la claire conscience d’être libre. Alors, il ne faut pas s’étonner que le chef de l’État ait demandé au magistrat Moustapha Touré de rendre son tablier de président de la Cena. Me Wade a un rapport avec les élections qui relève du registre du contentieux. Il n’a respecté le verdict des urnes que quand elles l’ont proclamé vainqueur.

La sortie de l’ancien magistrat dans les colonnes de « La Gazette » est tout simplement sidérante. Lors d’une audience au palais de la République, l’échange est glacial : « J’ai besoin que vous rendiez ce que je vous avais confié quand vous aviez ma confiance. Je tire les conséquences de votre comportement : vous êtes contre moi et vous combattez mon parti », dit le secrétaire général national du Pds au président de la structure chargée de vérifier le processus électoral !

« Je vous ai fait venir pour vous demander de démissionner de vos fonctions. Si vous refusez, j’ai les moyens de vous y contraindre. » Abdoulaye Wade n’attend ni plus ni moins une réponse immédiate. Moustapha Touré lui explique alors qu’il l’a entendu, mais qu’il se réserve le droit de répondre après réflexion et après avoir consulté ses proches et sa famille. Abdoulaye Wade n’apprécie guère la réponse qu’il vient de recevoir. Il revient alors à la charge et avertit son hôte : « Je ne sais pas trop ce que vous ferez, mais je vous apprends que j’ai exigé de Mbaye Jacques Diop, alors président du Conseil de la République pour les Affaires économiques et sociales (Craes) de partir. Il n’avait pas voulu, mais je lui ai expliqué que j’allais le contraindre à partir. Il l’a fait après. J’ai peur que ce soit aussi le cas pour vous. »

Depuis que des opérations de renouvellement des instances de l’Ups l’avaient déclaré « minoritaire » à Kébémer, à la fin des années 60, face à un baron du parti de Senghor, -des sources rapportent toutefois qu’il en était sorti vainqueur-, il se signale systématiquement par la contestation des résultats des élections où il est en course. Lors de ses années d’opposant, son leitmotiv a toujours été de dire que le Ps lui volait ses victoires.

Il est vrai que les socialistes n’étaient pas des enfants de chœur en la matière ; toutefois, depuis 1978 il n’a eu de cesse de contester les résultats des scrutins auxquels il a participé ; d’où des contentieux post-électoraux à n’en plus finir qui ont jalonné son parcours politique. Arrivé au pouvoir, c’est lui qui est accusé ! Le 20 janvier 2007, juste après la clôture des inscriptions sur les listes électorales et après leur publication, la Cena indiquait que le fichier qui lui était remis, contenait quelque trois millions et demi d’électeurs, alors que le ministère de l’Intérieur soutenait avoir inscrit cinq millions d’électeurs.

C’était parti pour un nouveau contentieux qui plombe jusqu’ici le débat politique. L’actuelle opposition a toujours refusé de reconnaître la victoire du président Wade lors de la dernière présidentielle. Motif ? Impossible de gagner au premier tour dans le contexte actuel, votes multiples et surtout, fichier électoral non fiable. Un fichier qui est justement à la base du courroux de Me Wade à l’endroit du magistrat Moustapha Touré.

Toutefois, une question affleure : où étaient les autres membres de la Cena ? le nombre d’électeurs qui a fait la différence le 25 février 2007 entre le président Wade et ses autres adversaires à l’élection présidentielle est sensiblement égal au nombre de votants disparus sur le fichier de la Cena. Quand le président Touré a demandé au président Wade de se pencher sur la question du gap entre le fichier détenu par le ministère de l’Intérieur et celui entre les mains de la Cena, il a été poliment éconduit.

Pourtant, ce million d’électeurs flottant était connu de tous... Le chef de l’Etat sera convaincu de « l’animosité » du président de la Cena avec les dernières élections locales. Déclarées forcloses lors des dernières locales à Ndindy et Ndoulo, les listes de la « coalition Sopi 2009 » seront pourtant acceptées par l’administration territoriale. La Cena n’aura de cesse d’être à la pointe du combat pour la restauration du droit électoral dans ces localités.... Aujourd’hui, une question toute simple est à poser : quelle crédibilité accorder à une instance de contrôle dont les membres sont soumis aux desiderata d’un candidat ?

- Par Nettali -

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1.Posté par ekouq le 12/12/2009 15:55 | Alerter
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ARRETER DE DIRE SUPCONS DE FRAUDE ET APPELER LE CHAT PAR SON VRAI NOM. LE CANDIDAT WADE QUI S'APPROPIE UN MILLION ET PLUS D'ELECTEURS AVANT MEME LES ELECTION ET VOUS APPELEZ CA SOUPCONS DE FRAUDE. QUEL RATIO POURRAIT ALORS ETRE CONSIDERE COMME FRAUDE ? CE SOI-DISANT "PRESI" EST ILLEGIME ET IL LE SAIT MIEUX QUE QUICONQUE.

2.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 12/12/2009 19:34 | Alerter
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Et surtout pour ceux qui le comparent Wade à d'autres président, un peu de respect pour feu Idy Amin Dada qui était meilleur que WAde.

Il était militaire mais son peuple n'était en insécurité financière du fait de son fils inculte .

Idy n'était pas très instruit mais il n'était pas un prévaricateur.

Idy Amin , souffrait certes de paraphrénie mais il était de bonne foi.


Il n'avait pas un bonimenteur congénital. Il n'avait pas spolié son peuple pour construire des pseudo- monuments à la gloire des maçons.

Je vous concède que WAde et Idy Amin Dada sont de la même génération.

3.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 12/12/2009 20:49 | Alerter
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J'ai lu ce matin cette lettre que l'Abbé Ndiaye adresse à notre Yondiar local.


Voici un preux qui se distingue des ladres.

Que Dieu Omnipotent et Munificient agrée les paroles de cet Abbé et le renforce .


Que Dieu le protège contre tout Franc-maçon et vil prévaricateur .


Cet Abbé, digne du Sénégal a dit tout haut, des vérités qui valent mille prêches !


4.Posté par coumba le 15/12/2009 01:32 | Alerter
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