S’exprimant lors d’une rencontre avec la presse, M. Diop Sylla a insisté sur cette ‘’menace’’ qui pèse sur sa corporation qui a selon lui perdu l’année dernière 80 de ses membres ‘’obligés de mettre la clé sous le paillasson à cause de l’hostilité rencontrée’’ par les acteurs de ce secteur.
Au nombre des maux auxquels ils se trouvent confrontés, figurent en premier le niveau insignifiant de la marge bénéficiaire sur le litre de carburant vendu, évalué à 10,5 francs CFA le litre, a regretté le président de l’association des gérants de stations-services.
’’En vingt ans (1984 - 2004), cette marge n’a été valorisée qu’une seule fois –en 2004-- dans un intervalle de temps où le prix de l’essence est passé d’un peu plus de 200 francs pour atteindre aujourd’hui presque 900 francs CFA’’, a fait observer M. DIOP Sylla.
Il a appelé l’Etat à apporter de l’aide aux tenants des stations-services, à l’image de leurs collègues de la sous-région qui ont bénéficié de l’aide de la part des pouvoirs publics de leur pays, citant le Mali, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie.
‘’Une marge bénéficiaire situé entre 20 et 25 francs CFA pourrait bien faire notre affaire’’, a estimé le président de l’association des gérants de stations-services, non sans relever ‘’l’énorme pression’’ que le fisc sénégalais exerce sur les gérants de stations-services.
‘’Il faut qu’on nous (les gérants) impose sur nos revenus réels et non sur les chiffres d’affaires que nous réalisons’’ au profit des majors (les compagnies pétrolières), a-t-il indiqué, ajoutant : ‘’des chiffres d’affaires on en fait mais au bénéficient des majors’’. Selon lui, les gérants de stations ‘’sont des employés (des compagnies) et ne constituent qu’une interface entre elles et les consommateurs’’.
La pression fiscale ‘’nous empêche sérieusement d’assumer nos charges (entretien personnel, frais de fonctionnement, location, etc.)’’, a souligné le président de l’association des gérants de stations-services, rappelant leur rôle de ‘’pourvoyeuse d’emplois’’ au profit de la jeunesse.
‘’Il faut que l’Etat nous fasse bénéficier du même traitement fiscal qu’il a accordé aux agence de voyages de la place’’, a estimé M. Amadou Diop Sylla. ‘’Si l’Etat ne fait rien d’ici un mois, d’autres gérants risquent de déposer le bilan’’, a-t-il prévenu.
Le président de l’association des gérants de stations-services du Sénégal a par ailleurs souligné la nécessité d’une concertation entre les majors pétroliers et les gérants de stations-services. ‘’Nous n’envisageons pas sevrer les Sénégalais en carburant, mais si les choses continuent ainsi, alors nous y seront contraints’’, a-t-il insisté.
AT/BK
Au nombre des maux auxquels ils se trouvent confrontés, figurent en premier le niveau insignifiant de la marge bénéficiaire sur le litre de carburant vendu, évalué à 10,5 francs CFA le litre, a regretté le président de l’association des gérants de stations-services.
’’En vingt ans (1984 - 2004), cette marge n’a été valorisée qu’une seule fois –en 2004-- dans un intervalle de temps où le prix de l’essence est passé d’un peu plus de 200 francs pour atteindre aujourd’hui presque 900 francs CFA’’, a fait observer M. DIOP Sylla.
Il a appelé l’Etat à apporter de l’aide aux tenants des stations-services, à l’image de leurs collègues de la sous-région qui ont bénéficié de l’aide de la part des pouvoirs publics de leur pays, citant le Mali, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie.
‘’Une marge bénéficiaire situé entre 20 et 25 francs CFA pourrait bien faire notre affaire’’, a estimé le président de l’association des gérants de stations-services, non sans relever ‘’l’énorme pression’’ que le fisc sénégalais exerce sur les gérants de stations-services.
‘’Il faut qu’on nous (les gérants) impose sur nos revenus réels et non sur les chiffres d’affaires que nous réalisons’’ au profit des majors (les compagnies pétrolières), a-t-il indiqué, ajoutant : ‘’des chiffres d’affaires on en fait mais au bénéficient des majors’’. Selon lui, les gérants de stations ‘’sont des employés (des compagnies) et ne constituent qu’une interface entre elles et les consommateurs’’.
La pression fiscale ‘’nous empêche sérieusement d’assumer nos charges (entretien personnel, frais de fonctionnement, location, etc.)’’, a souligné le président de l’association des gérants de stations-services, rappelant leur rôle de ‘’pourvoyeuse d’emplois’’ au profit de la jeunesse.
‘’Il faut que l’Etat nous fasse bénéficier du même traitement fiscal qu’il a accordé aux agence de voyages de la place’’, a estimé M. Amadou Diop Sylla. ‘’Si l’Etat ne fait rien d’ici un mois, d’autres gérants risquent de déposer le bilan’’, a-t-il prévenu.
Le président de l’association des gérants de stations-services du Sénégal a par ailleurs souligné la nécessité d’une concertation entre les majors pétroliers et les gérants de stations-services. ‘’Nous n’envisageons pas sevrer les Sénégalais en carburant, mais si les choses continuent ainsi, alors nous y seront contraints’’, a-t-il insisté.
AT/BK