"Aujourd’hui (ndlr, hier), alors que je venais ici juste pour récupérer mes affaires, j’ai eu la désagréable surprise de trouver des gris-gris et tout un arsenal mystique sous le fauteuil dans lequel je m’asseyais d’habitude. J’ai un esprit tellement rationnel que je ne pense même pas à ce genre de chose", a-t-il raconté. Même s’il dit ignorer l’auteur de cet acte, Youssou Touré pense que ses anciens collaborateurs ne sont pas exempts de reproches dans cette affaire. La preuve, il soutient : "Depuis que je suis entré dans cette banque, j’ai été hospitalisé par trois reprises et j’en ai jamais parlé, même pas au Président de la République, qui a placé sa confiance en ma personne (…) j’étais indésirable à la Banque de l’Habitat. Et cela je l’ai toujours su". "Dans ce pays les gens sont méchants. Ce sont des pratiques moyenâgeuses, mafieuses qui ne nous honorent pas. Celui qui a eu à déposer tout cet arsenal sous mon fauteuil ne méritent pas le respect de la part de ses concitoyens", a accusé Youssou Touré.
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